mardi 5 août 2014

Blog moribond...

Rien depuis plus d'un mois, c'est nul...Et pourtant ma vie continue de tourner of course avec ces hauts et ces bas mais plutôt des hauts en ce moment. Bref, un article pour ne rien dire si ce n'est que je ferme définitivement la boutique. Je prépare un concours et je veux m'y atteler avec sérieux. Et puis je ne voudrais pas laisser trop de traces intimes non plus...alors je vais bientôt tout effacer.
Je crois qu'écrire mon vrai journal intime me convient mieux. Je peux répéter à l'envie que je veux faire ci ou réussir cela. Je veux moins m'auto-censurer aussi. Ce fut un bel exercice. Les quelques retours sont toujours gratifiants. Ce blog m'a accompagné pendant deux années de grand bouleversement dans ma vie mais je vois que je tiens toujours la barque...alors que la barque continue de voguer mais sur d'autres flots que le net !

samedi 28 juin 2014

June


Chaleur, tilleul, fête, kermesse, copains, apéro, bataille d'eau, communion, mariage, framboises, fraises, rhubarbe, sorbet, pistache, bière, rosé (bien frais), amour, émotions, jour à rallonge, sensualité, sueur, moustiquaire, passage au collège, rentrée en maternelle, petites robes, boucles d'oreilles, billets d'avion, urgences, poignet cassé, week-end à la plage, plouf dans la rivière,musique,festival...Oh oui un festival, juin est un festival ! Un festival où je vis, où je me régale. Une promesse de l'été à venir, festif, amoureux.

vendredi 6 juin 2014

Chroniques d'en dessous N°5

Il est revenu le fils prodigue ! Number tou était encore cette année en voyage scolaire, en Espagne cette fois ! J'ai tenté de fermer les yeux sur mes angoisses de bus scolaire renversé, d'enfants noyés dans le rio vero et je vous en passe et des plus glauques...J'ai tenté de mettre un couvercle sur ces peurs à la fois rationnelles et irrationnelles. J'ai tenté d'apprécier cette semaine O combien plus calme, presque on se serait ennuyé...Et il nous a manqué le bougre, il m'a manqué à moi of course ! J'ai même failli aller sous son lit faire de l'ordi...Et il a manqué à son frère et à sa sœur, cela était vraiment visible, je n'aurais pas imaginé...Ils parlaient de lui et de ses "bêtises" au quotidien, de sa manière de faire le singe ou le clown à table et aussi de ses colères aussi soudaines que furieuses. Finalement, la vie sans lui était banale et même s'il nous fatigue, il nous anime aussi d'un souffle de vie un peu hors du commun. Et ce souffle de vie, on a en besoin...quand des choses difficiles sont remuées par la force des choses...quand des enfants de mon collège (un enfant, en fait) sont victimes d'attouchements sexuels, que cela a été filmé et que cet enfant va nous claquer dans les doigts avant qu'on ne puisse le retenir...J'en frissonne de l'écrire...La vie dans tout ce qu'elle a de pute...
Et là mon MMM a qui je n'ai rien demandé qui vient m'apporter mon petit déca du soir, qui me fait un bisou et qui me demande si ça va...Il ne sait même pas ce que je suis en train d'écrire... La vie dans tout ce qu'elle a de tendre...Et ma petite Hello Kitty qui me caresse la joue et qui me dit "je suis si contente de te voir Maman "...Et mon Number Ouane qui a une folie de pâtisserie et qui tous les soirs à fait de la cuisine avec toute la maladresse qui lui échoit de sa dyspraxie...
Ma vie de famille, comme beaucoup d'entre nous...vie de famille qui me tiens la tête hors de l'eau...plouf.

jeudi 15 mai 2014

Cherry on the cake

Non pas de cerise sur le gâteau...mais des vraies cerises, celles du jardin, celles qu'on cueille en rentrant du boulot encore chaudes du soleil. Celles qu'on dévore en regardant les martinets virevolter. Martinets et cerises sont les mamelles de mes petits bonheurs de mai...
Drôle d'intro après un dernier billet plutôt pas glop...et pourtant, ça va, le choc passé, c'est supportable. C'est supportable car il y a en parallèle des choses bien plus insupportables à vivre. Je ne m'étendrais pas, je crois que je ne peux pas encore vraiment écrire au sujet de mon frère et de ses enfants; mais voilà, tout se relativise. Et mon MMM, je l'ai dans la peau. Je ne peux juste pas m'imaginer vivre sans lui à mes côtés. Parfois, je me demande jusqu'où pourrait-il aller ? Quelles seraient les limites de mon amour ? On verra, je préfère ne pas me poser de questions sur notre avenir. Je ne peux pas dire si on restera ensemble ou pas. C'est juste que là, je veux encore être avec lui, malgré tout. Je sais juste que ce qu'il a fait, il ne l'a pas fait contre moi. Je sais juste que chaque individu a une zone d'ombre, une part secrète que je cultive moi aussi...
Voilà, alors tant que je tremble encore à le voir monter haut sur le cerisier pour me ramener les cerises les plus mûres, tant qu'il y aura ces moments là, tout ira bien.

dimanche 4 mai 2014

Cellules massues

Titre incompréhensible pour vous et tellement significatif pour moi. Je viens de prendre un gros coup de massue derrière la tête. Mon cher MMM, bientôt Monsieur Mon Ex-Mari (MMEM) vient de m'avouer qu'il avait donné son sperme de manière artisanale...Il m'avait déjà parlé de vouloir donner son sperme à la banque du sperme et j'y étais franchement opposée pour plusieurs raisons mais la raison essentielle me dépassait je crois. Je ne pouvais me résoudre à ce que mes enfants aient des demi-frères et sœurs de ci de là...Je comprenais la raison principale qui était le don pur. MMEM a toujours été un "généreux", un vrai, de ceux qui donnerait leur chemise et leur pantalon pour une personne en détresse. Et là j'ai choppé un sms d'un couple de lesbienne à qui il donnait son sperme. Je ne suis pas du tout contre l'homoparentalité, je ne suis juste pas pour que MMEM se répande. Hélas, il a aussi aidé une amie à lui, une ex-collègue de travail qui approchait de la quarantaine et qui est handicapée moteur. Devant sa détresse, il lui a proposé son sperme et ça a hélas marché. Il est le géniteur d'une petite fille, de l'âge de nos 2 garçons...Voilà les cellules, voilà la massue. Quand l'expression "faire un enfant dans le dos" prend tout son sens...L'ironie, c'est que son amie a trouvé chaussure à son pied en même temps et qu'ils ont eu un deuxième enfant. La petite sait qu'elle a un père qui n'est pas celui qui s'occupe d'elle tous les jours. MMEM l'a vu de loin en loin mais pour lui, il n'est pas son père, il est son géniteur. Et pour moi, je suis abasourdie. Déjà les premières tromperies ont été dures à pardonner, surmonter. Je l'avais fait par amour pour lui, par amour pour nos enfants mais là, c'est un peu le coup de grâce. Ma confiance est plus qu'altérée... Bon du coup, je lui ai avoué très ouvertement pour Alfred...Il a encaissé. Je m'étais dis que je garderais ça à jamais pour moi mais puisque nous en étions au bas fond de la vérité, autant y aller. Je n'aurais jamais cru dire ça un jour mais je ne veux pas que nous séparions pour ne pas faire de mal à nos enfants mais il est clair que je n'ai plus confiance et qu'il s'agit d'une vie basée sur le mensonge depuis 10 ans, ce n'est juste pas possible...J'avais peur de 2014, j'avais raison. Tant de personnes sont passées par le divorce, je pensais y échapper...J'ai peur. J'ai peur de cet échec. J'ai peur pour mes enfants. J'ai peur de tout ce que ça va annoncer, augurer...

dimanche 20 avril 2014

Dans les choux

Ça fait longtemps que je ne suis pas passé par ici...Et il s'en passe des choses par ailleurs...Oh rien de bien transcendant non plus, mais la vie quoi...J'ai accompagné les élèves en voyage sportif et c'était sportif ! C'était aussi génial et fort en émotions. Mon groupe de filles a fait des efforts et des progrès pour se surpasser et j'étais super fière d'elles. Moi-même, j'ai du faire semblant de ne pas avoir peur sur les tyroliennes et autres joyeusetés...J'ai même retrouvé des sentiments de ma jeunesse quand moi-même j'étais animatrice de centre de vacances avec sorties à sensations (rafting, escalade...) Cette espèce de confrérie un peu hippy entre animateurs, cet amour de la montagne et de la nature...Mais voilà, j'ai changé et vieillie...Je me suis donnée pendant trois jours. Il y eu aussi de l'émotion émotionnante avec mes collègues (au sujet de nos chers disparus...)et dans le bus du retour, malaise vagal...Bon, ok, je suis fatiguée. Retour à la casa, ma fille ne lâche plus mes bras, veut dormir avec moi...Le lendemain mon number tou me fait une belle crise et qu'on ne l'aime pas et qu'on préfère son frère et sa sœur et pourquoi qu'on l'a fait naître si on s'en fout de lui. J'ai rassuré, prodigué milles mots d'amour, j'ai donné tout ce qui me restait pour que cet enfant se sente aimé, soit apaisé, il me semble que ça a porté ses fruits (jusqu'à quand ?) Puis je me suis retrouvée avec ma culpabilité, ma fatigue à faire 5 heures de cours d’affilées. A la quatrième heure, je me suis sentie partir. Je me suis assise, j'ai demandé aux élèves de rester sages, j'en ai envoyé une chercher un prof puis j'ai fermé les yeux. Je les ai ré-ouverts pour voir 10 adultes affolés autour de moi. Je les ai refermés puis ré-ouverts sur trois pompiers qui m'amenaient aux urgences...Du repos qu'il a dit le docteur, bon alors repos. Chouette, du coup, j'ai du temps pour bloguer !

mardi 25 mars 2014

C'est qui mon amour d'amour ?

C'est qui mon amour d'amour ?    c'est moi !    Oui !
C'est qui ma chérie d'amour ?      c'est moi !     Oui !
C'est qui mon trésor d'amour ?    c'est moi !     Oui !
C'est qui mon soleil d'amour ?     c'est moi !     Oui !
C'est qui ma lune d'amour   ?       c'est moi !     Oui !
C'est qui mon étoile d'amour ?     c'est moi !     Oui !
C'est qui ma fille mon amour ?     c'est moi !      Oui !
Je t'aime le plus fort du monde.  C'est quoi le plus fort du monde ? C'est grand, grand, grand, de la terre jusqu'au ciel. C'est quoi grand, grand, grand ? C'est comme l'océan. Ah ! Bonne nuit, ma chérie ! Bonne nuit Maman, a tout à l'heure.

C'est notre petite poésie d'amour, notre rituel à elle et moi, tous les soirs. Je l'écris pour ne pas l'oublier comme je n'ai pas oublié les chansons historiettes inventées pour ses frères au même âge.

Tant qu'il y aura cette poésie, tout ira bien.