vendredi 28 décembre 2012

La trève des confiseurs...my ass

Et me revoilà mes bien chers lecteurs...Hélas, ça va être dur de vous faire esquisser ne serait-ce que l'ombre d'un sourire car j'ai passé un Noël pourri à emmagasiner de la colère contre ma mère et à picoler pour oublier (Bon juste au repas des réveillons mais je bois plutôt rarement d'ordinaire...).
Mes chers parents habitent à la montagne dans la maison de mon enfance. Je n'y ai plus ma chambre car ma mère en a fait son atelier de couture. J'utilise avec ma smala les 2 chambres de mes 2 grands frères. Ces derniers temps, c'était difficile d'en utiliser une en particulier puisque mon frère est mort l'année dernière à l'âge de 41 ans. Mes parents, malgré leur deuil et pour avancer aussi surement, on décidé de refaire la chambre de ce frère disparu. Il a fallu la vider des anciennes affaires de mon frère, faire du tri etc...puis ils l'ont réaménagé et en ont fait un dortoir pour leurs petits enfants. L'idée pourrait être belle sur le papier. La réalité est tout autre. Je ne vais pas m'étendre sur les nombreuses piques de ma mère à l'égard de mes enfants ou de mon mari. Seule Hello Kitty fut épargnée. Dans ce climat de tension, mon number 2 était insupportable car il ne supportait pas la situation. Number 2 est un enfant précoce (les 2 autres aussi)et très spécial. Il peut être génial mais aussi en totale régression. Il oscille entre la maturité d'un adulte et l'immaturité d'un enfant de 2 ans. Tout ce qu'il ressent lui donne le vertige et l'angoisse jusqu'à l'indicible. Il faut le protéger des autres, de lui même et l'aider à s'épanouir, à mettre des mots sur ces émotions si violentes parfois. Et ma mère dans sa douleur, dans sa colère et dans sa bêtise aussi, s'en est pas mal pris à lui. Mon frère a disparu avec ses 4 enfants âgés de 2 à 9 ans. Et mon fils de me dire "Mamie, on dirait qu'elle est en colère que je sois vivant". Qu'ajouter de plus... Ce Noël, j'ai eu honte et pitié de mes parents. Je comprends leur douleur, leur tristesse, leur colère mais je ne comprends pas ce manque de gentillesse, ce manque de générosité (du coeur pas du porte-monnaie) et ce manque d'amour dont ils ont fait preuve à mon égard et à l'égard de ma famille.
Mon mari et moi avons choisi de serrer les dents, de ne pas répondre, de ne pas ouvrir la porte de la discorde pas respect pour ce moment particulier de Noël qui n'a plus de goût quand on a perdu un enfant et quatre petit-enfants. Dans 6 jours, mon frère aurait eu 43 ans. Cela aussi est une épreuve pour ma mère.
Mais quelle épreuve pour nous les vivants de supporter tous cela.
J'ai choisi de me taire, ce ne fut pas toujours le cas mais cela n'apporte pas grand-chose. Ma mère se ré-écrit l'histoire en sa faveur, elle est la victime d'une fille qui ne la comprendrait pas. Elle a fait subir le même sort à sa mère, ma grand-mère qui ne comprend pas comment sa fille a pu en arriver là.
Je souhaite juste aujourd'hui briser la chaîne. Je ne peux pas être heureuse à la place de ma mère, ni malheureuse à sa place. Je n'accepterais plus qu'elle nous pourrisse la vie comme elle l'a fait ces 4 derniers jours. Je ne peux pas complètement rompre les ponts car elle n'a pas besoin de ça en plus mais je suis démunie face à son comportement. Je veux protéger les miens et surtout ne pas reproduire la même relation mère-fille désastreuse avec ma petite hello-kitty.
Si il y a un psy dans l'assemblée, vous êtes le bienvenu...
Voilà, c'était festen en direct de dessous le lit. To be continued.

vendredi 21 décembre 2012

Jingle bells, jingle bells, jingle bells ring....

gna gna gna, gna, gna.... I had this f***ing song all day long in my head. Whistling along in the corridor of my school, humming in my car. It's the Christmas' spirit, you know ! Do you have the Christmas' spirit ? I don't.
I won't develop about it here, maybe another time. I just don't like Christmas. I think it's fake. And above all, I'm always disappointed. Well, saying always, it's not fair. (My husband says that we woman, we always use always instead of often and never instead of rarely; i.e. I would say that my husband never offers me flowers, he would say, he rarely offers me flowers. Nuance ! ). Where was I ? Oh yeah, disappointment. A few Christmas ago, I had a real surprise. My mum added to my presents a beautiful hand-made bag (that she has done, she a great sewing artist). She didn't tell me she was making it. It was a real surprise and besides, the bag is beautiful. I remember when I opened the present, that I thought: " at last , my mum is loving me".
Each Christmas, I cut myself into pieces trying not to disappoint my children, trying to find the little suplementary gift which would say: "I know you, I love you". But they just don't care, as every kids, they just like the cartons....
Isn't it such a sweet Christmas story ? Don't even say thank you, it's my pleasure !


gna, gna, gna, gna.... J'ai eu cette putain de chanson toute la journée dans ma tête. Je l'ai sifflé sans m'en apercevoir dans les couloirs, je l'ai murmuré dans la voiture.... C'est l'esprit de Noël, voyez-vous ! L'avez-vous ? Pas moi.
Je ne vais pas gâcher la fête et en faire un post mais c'est juste que je n'aime pas Noël pour tout un tas de raisons. Je déteste le côté factice et obligé et puis bien sûr, je suis toujours déçue...Bon dire toujours est inexact. (Mon mari dit que les femmes, nous disons toujours toujours au lieu de dire souvent, ou jamais au lieu de rarement. Il en veut pour preuve l'exemple suivant: Je dirais : "Mon mari ne m'offre jamais de fleurs". Il dirait " Je lui offre parfois des fleurs" (note de la rédaction, ça remonte tellement que je ne pourrais même pas donner de date). Bon bref revenons à nos moutons ou plutôt à nos chameaux (Cf. Les rois mages). J'en étais à la déceptions vis-à-vis des cadeaux de Noël.Et pourtant, il y a quelques Noëls de ça. J'ai eu une vraie surprise. Ma mère m'a offert un sac qu'elle avait fabriqué elle-même (bon en même temps, elle est forte en couture). Elle ne me l'avait pas dis. C'était un cadeau en plus, comme ça. Ce fut une vraie surprise et le sac est magnifique. Il correspondait exactement à mes goûts. Ce jours là quand j'ai ouvert mon paquet, je me suis dis "enfin, ma mère m'aime"
A chaque Noël, j'essaye de ne pas décevoir mes enfants (de ne pas les pourrir non plus). Je me plie en quatre pour trouver la petite surprise qui leur ferait penser que je les connais vraiment et que je les aime par dessus tout. Évidemment, ils s'en foutent, eux ce qu'ils préfèrent, c'est la boîte en carton !
Si c'est pas un joli conte de Noël ça ! Allez ne me remercie pas, c'est cadeau.

xoxo.

mardi 18 décembre 2012

Pas un rond

Bon je suis pas des plus calée en informatique d'autant plus que c'est le domaine du chéri et que j'ai une légère tendance à déléguer...J'étais en train de regarder le programme adsense qui va avec blogger pour les pubs rémunérées...Bon je suis une quiche, j'ai pas tout compris. J'ai lu en diagonale aussi faut dire. Mais je me pose la question, mettrais-je de la pub sur mon blog? Pour le moment je n'en sais rien et j'ai pas le temps et l'énergie d'y réfléchir. Toujours est-il que l'argent est une question de fond.
Et chez nous c'est un problème parce qu’on a pas assez. C'est pareil chez beaucoup, vous me direz....
C'est un sujet complexe en tous cas. An issue, comme on dirait en anglais.
Dans ma famille, mon père gagnait de l'argent, ma mère (au foyer) l'utilisait pour les dépenses de la vie courante mais ça restait l'argent de mon père. Il se mettait en colère si ma mère les mettait dans le rouge (ce qui arrivait puisque mon père au début ne gagnait pas bézef). Puis en fin de carrière, expatrié, mon père en a gagné beaucoup plus. Et mes parents se sont bien fait plaisir (et se font encore plaisir) en voyages notamment. Mais nous les enfants, on est des adultes maintenant, alors cet argent, on en voit pas la couleur. Et même si mes parents m'ont payé le minimum pour mes études, ils estiment à tors ou à raison, qu'aujourd'hui ils ont le droit d'en profiter. Je comprends tout à fait cette position mais je ne les trouve pas généreux. Je sais qu'ils ont beaucoup manqué pendant longtemps et qu'ils rattrapent aussi le temps perdu.Je sais juste qu'en matière d'argent, je ne peux pas compter sur eux.
Totalement à l'opposé, il y a mes beau-parents qui n'ont pas gagnés des masses toute leur vie (profs tous les deux). Aujourd'hui, ils ont un peu de revenus, notamment grâce à des héritages et qui redistribuent leur richesse entre tous leurs enfants. Pour eux, nous en avons plus besoin que eux, ils savent ce que c'est que les vaches maigres et ils nous apportent un soutien qu'ils pensent tellement logique. (Je les bénis)
Et puis il y a mon chéri et moi, moi qui gagne plus que lui depuis des années (1900 euro, voici mon salaire de prof après dix ans d'ancienneté et bac + 5) et nos 2 conceptions de l'argent. La sienne est plus juste que la mienne, je dois dire. Nous n'avons qu'un compte commun. Il n'y a pas d'argent à lui, pas d'argent à moi. Nous payons les charges et pour le reste il s'en fout car il ne dépense rien (amis de la décroissance bonjour !) Mais bon voilà, on est dans le rouge ( - 1000 euro c'est pas la mort non plus...)et ça il n'aime pas et moi je n'aime pas qu'il n'aime pas puisque je gagne plus que lui et que je fais ce que je veux avec MON argent. Réflexion débile dont j'ai honte rapidement après l'avoir dite, mais on efface pas 20 ans d'éducation comme ça...
On s'engueule puis on se rabiboche en se disant que plaie d'argent n'est pas mortelle...
Je ne sais pas vraiment quel est mon rapport à l'argent aujourd'hui. Je suis frustrée, ça c'est sur. Frustrée de bosser (trimer !?!) et que tout passe en crédit, impôts, charge et frais de consommation. Moi aussi j'ai envie d'aller au ciné, au restau, en voyage...mais bon plus tard, plus tard. Et puis il y a des jours où je m'en fous, j'hésite moins à dire, non désolée là je ne peux pas, je suis un peu à sec. Et puis il y a des jours où je tente ma chance au loto en rêvant toute la nuit au gros lot. Je rêve après d'être une petite fée et de dépanner incognito tous ceux et celles qui sont dans la merde.
Ce post n'est pas une plainte, loin s'en faut. Car malgré nos salaires moyens, notre découvert chronique, nous avons une belle maison, 2 voitures, des enfants qui ne manquent de rien (enfin eux c'est pas ce qu'ils disent...) et nous mangeons bio (seul luxe qui pour moi est nécessaire). Après, on se débrouille. Je troque mes cours de Pilates contre des cours d'anglais. Chéri répare des ordis contre autre chose. Entre voisins/amis, on se garde les enfants et on se rend des services(prêt de voiture...) et nous sommes partis prenante dans des associations (pour le côté culturel). Non, nous ne manquons de rien, alors de quoi je me plains hein?
Bon les petits gars, time is money alors je vous laisse sur cette belle parole philosophique.
Ah en fait non, j'ai encore un commentaire à ajouter. J'adore la section "le porte-monnaie des français au rayon X" du site rue 89. Je trouve cela fascinant. 
That's all, folks !

lundi 17 décembre 2012

Sous le lit...

Oui, oui, sous le lit. Je vous explique; Nber 2 a des Zangouass. Et il dort dans un lit superposé, celui du haut, car celui du dessous est transformé en canapé. Donc, rien de mieux pour calmer les zangouass qu'une maman. CQFD, me voilà sous le lit en train de bloguer.
------------------------Pause bronchiolite d'Hello Kitty----------------------------------------------
Je disais donc que n'écoutant que ma dévotion (my ass), je suis sous ce lit un peu bas de plafond en train d'essayer d'être spirituelle (hum, hum)
Alors comment être spirituelle quand ça fait plusieurs jours qu'on angouass (ah tien moi aussi...) parce que la petite elle a 39 et quelques depuis 5 putain de jours, et qu'elle respire vite, et qu'elle respire plus (si en fait c'est juste qu'elle dort...). Alors bon, j'ai 3 gosses punaise, je sais que c'est ces maladies infantiles et puis bon j'ai un CAP de doctologie moi ! Il n’empêche que en vrai je ne faisais pas la fière (du samedi soir). Je suis donc allée aux urgences un dimanche soir à 20 heures en me disant dans ma petite tête de fonctionnaire bien docile que comme ça je pourrais aller travailler lundi. Aux urgences, vision apocalyptique ! La fin du monde était en avance d'une semaine. Une bonne vingtaine de petitou de tous âges entre 3 mois et 3 / 4 ans, pleurant, toussant, fièvreux...Il y avait au moins 5 heures d'attente ! J'ai repris ma fille sous le bras, j'ai légèrement surdosé l'advil et j'ai fais le siège de la pédiatre ce lundi matin à 9 heure pétante ! Une radio des poumons plus tard, il y a une surinfection du poumon gauche...
[Je précise pour les pointilleux que j'avais consulté la pédiatre mercredi dernier des les premiers symptômes et qu'elle était sous antibio pour ses otites][Pourquoi je me justifie, moi ? Ah oui je sais l'Angouass numéro 1, être une mauvaise mère...]
Bon ce soir, j'ai décidé que je re-croyais en Dieu et j'ai prié comme une forcenée pour qu'il sauve ma petite fille (légère tendance à l'exagération, moi ? non....).
Je vous dirais demain si Dieu existe. ; )
Bonne nuit les petits.

vendredi 14 décembre 2012

Conseil d'otite

Ce titre ne veut rien dire mais ça faisait longtemps que je n'avais pas occupé la fréquence...
Et ça résume assez bien ma semaine. Conseil de classe, conseil de classe et conseil de classe, même un vendredi soir....entrecoupés d'une double otite pour ma pépette, que j'ai du laisser à son amour de baby-sitter qui me l'a prise malgré ses 39° chaud bouillant.
Et me voilà, Friday night, j'essaye de trouver un moment rien qu'à moi devant cet écran. J'ai du mal à me défaire de Claire*,petite de 5ième, qui a passé sa journée à l'hôpital car elle s'est faite attendre à l'arrêt de bus par 2 grandes de 3ième. J'ai du mal à ne pas fermer les yeux sur Arthur* que les autres détestent et qui quand il a craqué devant toute la classe a eu pour seule réponse un éclat de rire général. Et puis Alice*, complétement enfermée en elle-même, vivant en famille d'accueil qui voudrait bien venir au voyage en Angleterre avec moi mais dont la vraie mère se fout comme de l'an 40 et qui ne lui fera pas faire sa carte d'identité...Et puis Julie* qui n'a pas arrêté de couver Hugo* du regard, n'ayant plus de place disponible dans son cerveau pour une parcelle d'anglais...Et puis, et puis...Il me faut refermer la porte de ma maison sur l'exterieur, m'occuper de Number 1,2 and 3 qui se "battent" pour que j'en préfère un plus que l'autre. Et puis faire un repas qui s'appelle vraiment repas, se fâcher pour que Nber 1 & 2 mettent le couvert, rester patiente car Hello Kitty a mal, est fatiguée, ne veut pas avaler son putain d'antibio dégeulasse à la banane (spéciale dédicace PDR), veut maman, veut papa, veut doudou, veut susu, veut pas Nber 1, veut pas le chat, veut le chat....Je vous fatigue ? Vous n'avez pas envie de ça, vous qui avez le même quotidien... Et pourtant ça va. C'est une scène de la vie ordinaire. Et la vie quotidienne vaut de l'or, je le sais aujourd'hui. Quand je fais le bain d'Hello Kitty, assise sur mon petit tabouret IKEA, jouant (ou pas) avec elle, j'ai des remontées de souvenirs quand Nber 1 & 2 prenaient le bain. En fait je croyais que c'était une tâche de plus à accomplir mais c'est un petit moment de bonheur très secret, là au creux d'une salle de bain. Le monde extérieur est loin, ne compte que ces petits playmobils qui font "aplouf" tous ensemble. Une petite pause dans cette vie qui passe si vite.
Et puis aujourd'hui c'est aussi l'anniversaire de la demoiselle, mon autre amour. Alors que je lui envoyais un texto pour le lui souhaiter, elle me répond qu'elle m'aime. "You know what, I love you". Petite bouffée d'euphorie et de joie avant d'enquiller 4 heures de cours à la suite. Moi aussi je t'aime ma jolie, rappelles-toi quand on sera vieilles et veuves...En fait c'est elle qui m'a fait un cadeau par son texto, grâce à elle, j'ai survolé l'après-midi. C'est bon l'amour.

samedi 8 décembre 2012

de l'infidélité...

ah ah, trois jours d'absence et me revoilà avec un titre accrocheur....
Faisons retomber le soufflé tout de suite, je ne vais pas vous raconter mon infidélité parce que je ne suis pas (encore) infidèle. Mais c'est un sujet qui m’intéresse.
Ça fait bientôt 16 ans que je suis avec mon homme et 12 que nous sommes mariés. Je me suis mariée assez jeune (23 ans) (fais le calcul, tu sais maintenant que je suis dans la fleur de l'âge). Je l'aime encore plus qu'avant et j'adore notre relation. Si je cherchais un homme, je chercherais exactement ce qu'il est.
Mais voilà, j'aime d'autres hommes aussi. Et jamais il ne se passera rien parce que ce sont des amis, parce que leurs femmes sont mes amies et que tous nous sommes amis et avons des enfants. Je sens bien que parfois la main sur mon dos est plus appuyée, que la bise est plus tendre, que le regard se perd un peu. Parfois, je me dis, tu te fais des films ma pauvre Thérèse. Parfois, je n'y pense pas. Si je me prends à envisager une suite, elle est impossible car je les connais assez pour savoir que je préfère largement la vie quotidienne avec mon chéri. Et puis il a cette idée que l'on ferait tellement de mal autour de nous... Je dis "les" car cette attirance se passe avec 2 copains différents (qui ne se connaissent pas entre eux), ce qui est stupide, c'est que ce que j'aime chez eux, c'est le plus souvent la même chose qui m'attire chez mon homme à moi. Mon chéri a une théorie. Il pense qu'il n'y a pas d'âme sœur, que ce sont des sornettes de conte de fée. Mais qu'il y a une attirance qui se transforme en amour et que cet amour se construit. Je trouvais ça triste au début, ça manquait de romantisme et de magie. En même temps, je vois autour de moi des gens qui se séparent alors qu'ils étaient dans le conte de fée au début. Selon cette théorie, il y a plusieurs personnes qui pourraient prétendre à être le compagnon (ou la compagne) d'une vie...
Ce que j'écris pourrait être terrible et pourtant même avec cette philosophie là, notre vie à deux est remplie d'amour.
Au début de notre relation, j'aimais aussi une femme (sa copine de l'époque, mon amie aujourd'hui). Je ne me sentais pas du tout homosexuelle, je me sentais amoureuse, doublement amoureuse, de lui, de elle. Du haut de nos 20 ans, nous avons fais brièvement ménage à trois. Puis elle n'a pas supporté d'aimer une femme, de voir que son homme commençait à aimer une autre qu'elle, même si elle comprenait puisqu'elle l'aimait aussi. Je lui ai fais du mal sans le vouloir et même si je ne regrette pas ce qui s'est passé, je regretterais toujours de lui avoir fais du mal. Aujourd'hui, nous avons vieilli, c'est la marraine de ma fille. Elle même a un garçon. Quand nous retrouvons elle et moi en de très rares occasions (sans nos conjoints, sans nos enfants), c'est génial. On se comprend tellement et on s'aime tellement encore. On se dit en rigolant qu'on finira nos vieux jours ensemble.
Le parrain de ma fille est l'un de ces deux hommes dont je parlais plus haut. Autant vous dire qu'au baptême d'Hello Kitty, ce fût une sacré fête de l'amour, de l'amitié, du respect aussi.
Je pourrais broder cette réalité, je pourrais inventer tout ça; après tout qu'est-ce qui m'en empêche. Vous pourriez vous dire c'est dingue ces histoires (ou pas d'ailleurs). Mon quotidien est ce qu'il y a de plus normal. A part ces débuts un peu différents, nous sommes un couple normal (bonjour François). Ce qui se passe dans ma tête et dans mon cœur me semble un peu moins banal et c'est LA que j'aimerais avoir votre avis, vos témoignages. Non ce n'est pas une basse manœuvre pour que vous m'écriviez. J'ai sincèrement envie d'entendre des témoignages sur des vies de couple différentes, à part ou normales.
Hello Kitty a fini sa sieste, il est temps pour moi de redevenir wondermaman ; ) et d'amener toute ma smala à la pistoche.
Bye for now.


mardi 4 décembre 2012

Hello the webosphere !

Is there someone out there?
Ouh ouh il y a quelqu'un ?
"pourquoi je ris? pourquoi je pleure?" C'est juste un s.o.s. d'une blogueuse en détresse...
Non en vrai je ne suis pas en détresse. Mon dimanche soir s'est fait avalé par mon lundi et mon mardi. Lundi soir, j'ai eu 2 conseils de classe. Je suis rentrée à 20h30 juste à l'heure pour lire l'histoire du soir à Hello Kitty et 3 pages de Calvin et Hobbes à Nber 2 avant d'aller m'écrouler comme une bouse dans mon lit avec mes 3 bouillottes (oui 3, véridique). Aujourd'hui, j'ai eu une petite heure pour aller laisser un demi rein à Jouet club (non il n'y a pas de placement de produit...) en playmo et en lego, des valeurs sures. J'ai magouillé pour planquer tout ça dans des sacs poubelles au fond de ma penderie. Nber 1&2 ne croient plus au père Noël mais je tiens à préserver un peu de magie quant à l'arrivée nocturne des cadeaux.
Et me voilà face à mon ordi à me demander ce que je pourrais bien écrire. J'hésite, je suis pas commerciale pour 2 sous. J'ai du mal à aller dire sur mes blogs préférés "youhou j'ai un blog, viendez, viendez braves gens". Enfin je l'ai tenté sur un et mon com a été effacé. Je ne veux pas piquer un lectorat acquis à la sueur d'un clavier. Et puis il faut plaire aussi. C'est le deuxième effet kiss cool. 1: Je ne suis pas lue. 2 : Si j'étais lue, plairais-je? et puis tant que j'en suis aux questionnements, dois-je chercher à plaire? Je sais bien qu'on ne peut pas plaire à tous le monde mais parfois j'ai peur de mal m'exprimer et d'apparaître pédante ou maladroite. Comme j'avais déjà dis dans mon tout premier post, j'ai aussi peur des "trolls"...Bon pour le moment, la question ne se pose pas puisque je totalise un record de (attention, attention, retenez votre respiration) zééééro message !
Mais quand même, j'ai envie de retours.
C'est trop nul, ça fait la fille qui a pas d'amis, écrivez-moi, écrivez-moi s'il vous plaît. M'enfin ma pauvre, un peu de dignité, on ne se jette pas aux genoux du premier lecteur venu.
Allez, allez, je vais me ressaisir, demain ça promet, je vais t'écrire un post où il y aura du rire ou du cul, ou les 2. Bon faudrait que je demande de l'aide à mon mari car il est bien plus drôle que moi (et plus chaud aussi peut-être...).
Enfin surtout demain, c'est mercredi, le jour béni des enfants et tu risques de me retrouver en mode harpie, le cheveux gras et pas maquillée, ça fait rêver...(merde j'ai déjà oublié que je devais plaire) ou tu risques de ne pas me retrouver du tout....
Sur toutes ces considérations de haut vol, je crois qu'il vaut mieux que je rende l'antenne.

dimanche 2 décembre 2012

La cagne du dimanche soir.

Je hais les dimanche soirs. Alors pour tenter de palier à cela, nous faisons des crêpes comme ça pas beaucoup de vaisselles, pas de repas assis à dire à Nber 2 de ne pas manger avec ses doigts, à Nber 1 de fermer son bouquin... Mais bon ce soir, point de crêpes car il y avait des restes. Est-ce à cause de cela que ma cagne s'est empirée, je ne sais. Je crois pas quand même.
Je sais pourquoi je hais les dimanche soir, c'est déjà un point. Petite mon père travaillait à Paris et nous nous vivions à la campagne. Mes parents avaient fais ce choix pour nous. Toujours est-il que le dimanche soir ma mère était triste et elle prenait la route pour accompagner mon père à la gare pour son train de nuit. Mes frères et moi, seule fille, nous étions dans nos lits, dans une grande maison au milieu des bois. J'avais la trouille au ventre que ma mère ait un accident de voiture, que mon père n'en sache rien pendant une semaine et que je serais perdue là.
Aujourd'hui, je hais les dimanches soirs car c'est la fin de la pause de fin de semaine qui porte bien son nom (encore que, nos week-end sont bien remplis). Il faut replonger dans le grand bain de la semaine, travail, organisation des activités des uns et des autres, faire trois courses pour essayer de manger décemment, faire mon sport, lancer 10 machines, plier, ranger le linge, aspirer et j'en passe et des meilleurs, la vie quoi. Sauf que cette vie souvent elle me pèse. Je sais que cette vie, c'est le quotidien de tout un chacun. Je ne sais aussi que trop que la vie est fragile, qu'elle file à toute allure et que demain je pleurerais au mariage de ma fille (avec son ou SA chéri-e). J'essaye de regarder la vie avec amour et humour, mais il y a des soirs où cela me fuit. Des soirs comme ça où je pense à mon frère la haut. A-t-il choisi, l'a-t-on "forcé" ? Je n'aurais jamais la réponse. Que penserait-il d'un dimanche soir ordinaire ? Ai-je le "droit" de momentanément ne pas aimer ma vie ?
Beaucoup de questions lancées là dans le vide d'internet.
Promis, un prochain billet plus drôle la prochaine fois. Allez, j'ai encore du boulot. See you later alligator.

samedi 1 décembre 2012

Big girl you are beautiful !

Pas le temps de faire un double message anglais / français. J'essayerais de m'y atteler tout à l'heure. Bien le bonjour en tous cas lecteur chéri, I'm back !
De retour avec une petite anecdote qui te permettra en plus d'en savoir plus sur moi (comme si en fait quelqu'un avait vraiment envie d'en savoir plus sur moi...mode Caliméro on).
Alors voilà: j'exerce le joli métier de prof d'anglais (s'il te vient l'envie d'enfin mettre un commentaire pour me traiter de feignasse tu peux t'abstenir...). J'aime mon métier pour plusieurs raisons comme par exemple les élèves, je n'aime pas mon métiers pour plusieurs autres raisons comme par exemple les élèves (joke). Toujours est-il que hier, une collègue était en larme parce qu'elle en avait pris plein la tête par un parent d'élève sur son incompétence, sa méchanceté, son divorce, son congé maternité etc, etc...Je suis aussi parent d'élève et je ne suis pas des plus corporatiste comme fille mais là, mes autres collègues et moi même, et bien on trouvait qu'il y avait comme un petit malaise que des parents aillent fouiner dans la vie privée d'un professeur pour dire juste qu'ils étaient pas contents de la mauvaise note de leur si brillant garçon (qui aurait mieux fait d'apprendre sa leçon, cet andouille). Du coup, nous avons exercé notre droit de retrait une heure (bon de 13 heure à 14 heure, c'est pas non plus hyper flagrant mais quand même !) pour dire zut.
En expliquant le pourquoi du comment à mes chers élèves de 4ième (qui eux étaient juste super ravis de ne pas avoir cours...), nous discutions des rapports professeurs élèves et les voilà partis dans des flatteries à mon égard (hélas pas toujours sincères, je suis une prof normale ...)Alors que je m'amusais avec eux à faire semblant de mettre des 20/20 à ceux qui me disaient des gentillesses, voilà-t-y-pas que Thérèse (appelons là Thérèse) me dit : "mais vous madame, vous êtes énoooorme" (dans le sens géniale). Léger blanc parmi ses camarades, rires gênés et étouffés. En effet, vous l'aurez compris, j'ai un léger embonpoint (mais léger hum...). La demoiselle était toute rouge (et puis en plus elle n'est pas sylphide elle non plus...). Pour continuer sur le même ton, je lui dis: "ok Thérèse 0/20". Et puis pour faire passer un message, je lui ai dis "Ne t'inquiètes pas, c'est ainsi et cela ne m'a pas empêché de faire ma vie et d'être heureuse.". Quand je l'ai dis, je l'ai pensé et puis quand je l'ai raconté à mon mari, j'avais quand même les boules. Pas de ce qu'elle m'avait dis, mais que ça faisait très très longtemps qu'une quelconque référence à mon surpoids n'avait été faite. Adolescente, j'en ai souffert. On s'est beaucoup moqué de moi. Je me suis sentie humiliée plus d'une fois. Surtout qu'évidemment, ma meilleure amie était une poupée barbie (une vraie) (en plus c'est toujours mon amie aujourd'hui) et qu'évidemment, j'étais la bonne copine, la confidente à qui les garçons disaient leur amour pour barbie et à qui on demandait conseil. La vie m'a offert quand même une revanche en me prêtant un visage qu'on dit joli (bon je sais qu'on dit souvent ça aux filles grosses) et soit disant du charme (ça aussi on nous le dit) mais bon j'y ai cru et j'ai restauré mon amour propre à la fac en réussissant mes études et en consommant du garçon, jusqu’à que je tombe sans y croire sur mon chéri. Mais ça c'est encore une autre histoire. Je vous raconterais comment lui et moi, on a partagé la même chérie, comment il m'a mise sous une gouttière d'eau de pluie pour me déclarer son amour et bien d'autres choses très passionnantes encore mais tout ça, c'est pour une fois prochaine car pour l'heure Hello Kitty a fini sa sieste, elle réclame à coeur et à cri que je la sorte de son lit, que je lui fasse viteuf un bib pendant que Nber 1 and 2 me foutent le bordel pour sortir les boules de Noël puisqu'il est l'heure de jouer à la maman modèle et de faire le sapin...(encore une autre histoire où j'ai du mal à ne pas repasser derrière mettre un peu d'harmonie dans l'assemblage improbable de boules et de guirlandes....).
Allez, allez, je dois t'arracher le coeur et y aller.
Bisous.