dimanche 2 décembre 2012

La cagne du dimanche soir.

Je hais les dimanche soirs. Alors pour tenter de palier à cela, nous faisons des crêpes comme ça pas beaucoup de vaisselles, pas de repas assis à dire à Nber 2 de ne pas manger avec ses doigts, à Nber 1 de fermer son bouquin... Mais bon ce soir, point de crêpes car il y avait des restes. Est-ce à cause de cela que ma cagne s'est empirée, je ne sais. Je crois pas quand même.
Je sais pourquoi je hais les dimanche soir, c'est déjà un point. Petite mon père travaillait à Paris et nous nous vivions à la campagne. Mes parents avaient fais ce choix pour nous. Toujours est-il que le dimanche soir ma mère était triste et elle prenait la route pour accompagner mon père à la gare pour son train de nuit. Mes frères et moi, seule fille, nous étions dans nos lits, dans une grande maison au milieu des bois. J'avais la trouille au ventre que ma mère ait un accident de voiture, que mon père n'en sache rien pendant une semaine et que je serais perdue là.
Aujourd'hui, je hais les dimanches soirs car c'est la fin de la pause de fin de semaine qui porte bien son nom (encore que, nos week-end sont bien remplis). Il faut replonger dans le grand bain de la semaine, travail, organisation des activités des uns et des autres, faire trois courses pour essayer de manger décemment, faire mon sport, lancer 10 machines, plier, ranger le linge, aspirer et j'en passe et des meilleurs, la vie quoi. Sauf que cette vie souvent elle me pèse. Je sais que cette vie, c'est le quotidien de tout un chacun. Je ne sais aussi que trop que la vie est fragile, qu'elle file à toute allure et que demain je pleurerais au mariage de ma fille (avec son ou SA chéri-e). J'essaye de regarder la vie avec amour et humour, mais il y a des soirs où cela me fuit. Des soirs comme ça où je pense à mon frère la haut. A-t-il choisi, l'a-t-on "forcé" ? Je n'aurais jamais la réponse. Que penserait-il d'un dimanche soir ordinaire ? Ai-je le "droit" de momentanément ne pas aimer ma vie ?
Beaucoup de questions lancées là dans le vide d'internet.
Promis, un prochain billet plus drôle la prochaine fois. Allez, j'ai encore du boulot. See you later alligator.

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