lundi 30 décembre 2013

En 2013

Je suis pas trop rétrospective en général. J'aime plutôt tirer des plans sur la comète mais quand même 2013 fut surprenante et riche en émotions.
En 2013, mon bébé a eu 2 ans et a enlevé ses couches.
En 2013, nous avons fêté les 10 ans de mon grand à Londres et en avion (qu'il a piloté !!!)
En 2013, j'ai découvert que mon mari n'était pas que ce mec gentil, drôle et amoureux que j'avais épousé il y a 13 ans.
En 2013, je ne me serais jamais cru capable de lui rendre la pareille et pourtant ce fut bon.
En 2013, j'ai décidé que oui mon mari était ce mec drôle, gentil et amoureux, no matter what et que c'était avec lui que je voulais vraiment vieillir.
En 2013, j'ai perdu 10 kilos (et je ne compte pas m'arrêter là)
En 2013, nous avons passé un week-end en amoureux à Cadaques.
En 2013, nous sommes montés de nuit sur la dune du Pyla en plein hiver, c'était sensé être romantique mais en vrai j'avais peur du noir, des bêtes sauvages ou des serial killer voire les trois en même temps.
En 2013, Mamie est morte, reveillant d'autres douleurs.
En 2013, nous avons toujours mal à nos disparus.
En 2013, Number two est toujours à la fois génial et insupportable (mais il semble faire des progrès).
En 2013, je suis devenue blonde.
En 2013, j'aime mes élèves (il parait qu'il faut pas, qu'il faut juste être pédagogue)
Et voilà 13 rétrospectives sorties au hasard de ma pensée...
Que me réserve 2014, que vous réserve 2014 ?
En tous cas, je vous souhaite une année pleine de gaieté, de joie, de douceurs, d'amour, d'amitié, de repas en amoureux , de repas entre amis, de repas en famille, de balade au grand air, de bisous câlin et de cœur d'amor (copyright Hello Kitty).
So long, dear reader.

jeudi 19 décembre 2013

Le jardinier

Il passe et repasse devant ma salle de classe dont les fenêtres donnent sur la nature environnante. Il m'écrit des mots en anglais sur mon tableau et y fait parfois des dessins d'oiseau...Quand on se croise dans la réalité des couloirs, on échange juste un bonjour poli mais quand il m'écrit, il se livre un peu plus. Il semble avoir un caractère sauvage et bien trempé. Les matins où il remplace mon homme de ménage (oui j'ai un homme de ménage pour ma salle de classe), ma classe est super propre, aérée, les volets levés. C'est un plaisir d'arriver là et de se sentir accueilli...
Aujourd'hui, il m'a dit que j'étais jolie...Il est bel homme aussi...
Aujourd'hui Alfred l'autre andouille m'a écris un texto car il avait envie de me revoir.
Aujourd'hui j'ai souri en me regardant dans la glace.
Aujourd'hui,une élève m'a offert des boucles d'oreilles qu'elle a faites elle-même.
Aujourd'hui un parent d'élève m'a dit que son enfant était super content de m'avoir en anglais.
Aujourd'hui, je suis rentrée tard et ma fille m'a sauté dans les bras et m'a fait un gros câlin fort fort fort.
Aujourd'hui mon petit sauvage a demande un bisou.
Aujourd'hui mon grand d'amour a posé sa tête sur mon épaule à table.
Et ce soir je file me lover dans les bras de mon MMM, autant d'amour ça m'épuise ! ; )

jeudi 12 décembre 2013

Bonheur Malheur

Vendredi matin, avenue des C, dans ma voiture. La radio est allumée et j'apprends la mort de Madiba. Une drôle d'émotion m'envahit, une larme coule spontanément, une seule. Je me reprends, dans mes cours, nous lui rendons hommage à chaque heure avec chaque classe. La journée passe. Mes élèves sont drôles, la vie est là.
Mardi matin, la meilleure élève de toutes nos 6° perd son père, suicide. Sa mère ne veut pas lui dire comment. La petite ne nous montre aucune émotion, tient à faire ses contrôles comme si de rien n'était...Nos regards dans la salle des profs sont tristes.
Jeudi matin, Maxime élève de 3° n'est pas là. Sa maman a cédé face au cancer. Il a un petit frère en CM1...La chape de plomb s'alourdit.
Puis Kate Barry 43 ans qui saute d'une fenêtre, laissant une mère, un fils, des sœurs dévastés. C'est plus loin de moi bien sur, mais la douleur qui doit résonner en Jane Birkin, je la connais, je l'ai vu à l'instant T où j’annonçais la mort de mon frère à ma mère. Je la vois dans le visage soudain vieillie de ma mère.
Et puis ce soir mon petit énervé qui me demande de l'aider à calmer son agitation, qui me demande de lui faire un cours de yoga. On fait la grenouille, on fait l'arbre, on fait l'algue et la statue. On souffle sur des bougies et on sort mon matériel de massage. Mes 3 petits sur le tapis se massaient à qui mieux mieux. Hello Kitty imitait consciencieusement mes gestes de massage. Elle massait le crane de son frère avec une délicatesse rare, lui disant "là, là, ça va mieux ?". J'avais une fois de plus les larmes aux yeux et une douce émotion, un petit bonheur fugace est venu détendre mes épaules un peu voutées.
Et puis ding ding un message; la jolie petite Emilie a pointé son nez en douceur chez mon amie. Bienvenue ma belle.
Et puis, une de mes élèves de 6°, au beau milieu d'un exercice qui me regarde et qui me dit, vous êtes ma prof préférée. Merci mademoiselle.
Et puis MMM mon amour, qui m’envoie un sms d'amour, pile au moment où j’apprends toutes ces nouvelles tristes.
Et puis ce feu de bois ce soir, près duquel j'écris mes petites bouteilles à la mer...Bonne nuit.

samedi 30 novembre 2013

Coeur brisée

Jeudi soir, réunion de 17h à 18h, MMM aussi. Je vais chercher ma petite Hello Kitty chez sa nounou plus tard que d'habitude...Il fait déjà nuit. Ce matin, je l'ai posé, il faisait déjà nuit....chercher l'erreur. F**king November...Et ma petite qui ne voulait pas partir, qui ne voulait pas quitter SA Yamina à qui elle faisait forces câlins... On déploie des trésors de patience, elle accepte de mettre ses bottes et son manteaux...Puis une fois hors de l'appartement, c'est le caprice. "Je veux pas aller avec toi...Je veux rester avec Yamina...Bouhouhou" Et là mon cœur se brise en mille morceaux...Çà y est c'est donc là le tout début de la "malédiction" mère-fille dans notre famille, cet amour fâché qui passe de génération en génération...Il pleut, il fait froid, une larme coule sur ma joue tandis que plusieurs roulent sur celles de ma fille...Et là très calmement, je lui dis "Tu es en colère Hello Kitty ?" Et là, la voilà qui se met à pleurer d'un pleurs qui vient de loin.."Oui, je suis en colère, je t'ai perdu à ton travail, je suis perdue sans toi, je veux rester avec toi, je vais trop à la maison de Yamina..." Ce sont ses mots exacts. J'ai halluciné, je crois qu'il n'y a pas d'autre mot. Ma fille, 2 ans et demie, qui exprime très clairement le mal dont elle souffre. Je lui dis que je l'aime, qu'elle n'est jamais perdu car quand je suis au travail, elle est toujours dans mon cœur avec moi. Ses larmes se sèchent, pas les miennes. Elle babille, elle chante, son affaire était réglée. Moi je ne me remettais pas de mon émotion, de ma culpabilité à prendre du temps en plus pour le sport...et là le coup de grâce : "Maman, ce soir tu dors avec moi! " Comment dire non...Hello Kitty 1  Maman 0

jeudi 21 novembre 2013

Poils et cheveux !

Finalement, j'ai encore envie d'écrire un petit peu, de tout et de rien. Un gros fou rire par exemple, mon cher MMM se déplume du crane et se poile de tout le reste...lui qui n'a jamais vraiment eu de poils sur le corps se met à ressembler à Aldo Maccione (mais en beaucoup plus mince !) (encore que finalement, je ne suis plus très sur que ce bon vieil Aldo avait tant de poil que ça...)Bref, MMM avait tranché, à défaut de moumoute, il allait se dépoiler ! Et pour se dépoiler, rien de mieux que de demander à une nana, la sienne en l’occurrence aka ouam ! Je lui fais l'exposé des diverses méthodes que nous les femmes nous endurons au quotidien et avec le sourire s'il vous plait ! Et je lui dis que je pense que le plus supportable et efficace sera sans doutes les bandes de cire froide. Je lui en achète à l'aloé vera en plus, pour qu'il ait la peau douce... Viens le soir fatidique où mon chéri se demande depuis qui il a vraiment épousé...Je pose 2 bandes sur les pecs, 1, 2, 3 scratch, hurlement du chéri ...chut...les gosses qui dorment.....Non pas l'autre bande, pas l'autre bande....allez c'est bon j'ai accouché sans péridurale, tu vas pas faire ta chochotte....1, 2, 3, AIlleuh (cris étouffé dans l'oreiller), moi morte de rire...Number ouane vient frapper à la porte inquiet: "il y a un problème ? Qu'est ce que vous faites ?" Pas ce que tu crois mon chéri (j'ai pas dis ça en vrai NDLR)...Allez, on continue...NON ! mais si hop là, 2 bandes de plus sur le thorax....Et là mon chéri il craque, il dit qu'il fera tout ce que je voudrais, qu'il avoue tout et encore pire...chochotte que je lui dis et SCRATCH.....AÏÏÏÏÏÏÏÏÏE ! Non je peux plus. Pff petit joueur, du coup mon MMM, il est resté avec un Y majuscule épilé sur le torse et le reste poilu...Mais là où j'ai le plus rigolé, c'est qu'il avait oublié son Y épilé sur le torse et qu'il a amené les enfants à la pistoche ce dimanche....
Et comment passer du rire aux larmes : en coupant les anglaises de ma fille ce même dimanche. J'en avais les larmes aux yeux. Elle a des cheveux magnifiques, blond vénitien, châtain roux, souple et se terminant en belle boucles souples (mon rêve quoi !) mais elle en avait marre de les avoir autour du cou la nuit, coincé sous les aisselles au moindre mouvement. Alors je lui ai fais un joli carré, elle était ravie. J'ai tressé ses boucles de bébé, mis dans une enveloppe avec la date et rangé l'enveloppe avec les 2 autres contenant aussi les premières mèches de mes deux grands bébés...
Et dans toutes ces histoires, moi je me suis "blondie" car ayant perdu quasi 10 kilos, j'ai envie de me sexyser un peu plus...(la crise de la quarantaine avant l'heure maybe ?)
xoxo

jeudi 7 novembre 2013

J'avais un blog

Ça fait quasi un an que j'ai ouvert ce blog. Aujourd'hui, je me pose la question, stop ou encore ? Ce qui est dingue, c'est que je n'aurais jamais imaginé le quart de ce qui m'est arrivé pendant un an. J'ai l'impression que l'année à venir ne sera pas aussi riche en rebondissements et que du coup, je n'aurais rien à dire. Ce qui est le cas, depuis quelques jours, la vie tellement normale. En même temps, c'est plutôt ce à quoi j'aspire, la vie normale...J'ai eu ma dose d'émotions ces dernières années, en même temps, c'est chouette les émotions, c'est ce qui fait que nous sommes bien vivant.
Je me demande aussi si un blog, c'est vraiment ce que je veux faire, j'ai délaissé mes carnets intimes (so old century ; )    ) et peut-être il serait enfin temps de me jeter dans le grand bain. Depuis que je suis petite, je voudrais être écrivain, à la manière de Jo des quatre filles du docteur March....Évidemment, je ne me sens pas à la hauteur, évidemment, je vois que parfois mon style est lourd et que je ne m'exprime pas aussi limpidement que je le voudrais...mais écrire, c'est un vrai travail. Et un travail qui demande du temps, que je n'ai pas....en même temps, c'est facile de se dire que je n'ai pas le temps, comme ça pas d’échec possible, puisque ces livres encore in utero n'iront pas se confronter à la réalité...
Bon, cessons là mes questionnements, si j'ai le temps d'écrire aussi, c'est parce que j'ai une petite fiévreuse qui comate sue le canapé à côté de moi...et qui émerge, me rappelant à ma réalité si normale.
See you soon !

dimanche 27 octobre 2013

Souffrir

J'ai tergiversé pour trouvé mon titre...Il n'est pas terrible celui-là non plus mais bon...Tout allait bien jusqu’à lundi dernier...et puis lundi dernier, je sens ce mal insidieux arriver doucement...et monter en puissance. Je suis clouée au lit sans force avec une barre dans le ventre. Colopathie il parait que ça s'appelle. C'est dans la tête aussi il parait...enfin psychosomatique quoi où maladie du stress...Mais je ne suis pas stressée bordel ! Je n'ai aucune raison d'être malade. Je mange équilibrée, je fais du sport 3 à 4 fois par semaine, je dors bien, ça se passe bien dans mon métier, dans mon couple, ma famille est ce qu'elle est mais les enfants sont en bonne santé alors quoi ? Alors rien, batterie d'examens, on trouve rien, tout va bien. Oui mais j'ai mal moi bordel...Je suis tordue sur mon lit avec une bouillotte alors qu'il fait 25° dehors et un soleil magnifique. Aucun médicaments ne fait effet et quand la douleur monte en puissance je manque de courage. Un accouchement sans péridurale c'était rien à côté...Pourtant je voulais vous parler de mon week-end en amoureux avec MMM, un week-end douillet, tendre et passionné à la fois. Je ne sais même plus à quand remonte notre dernier vrai week-end en amoureux...
Je voulais vous parler de choses et d'autres mais là, de nouveau la force me quitte, de nouveau la douleur monte alors je vais tenter d'aller respirer, méditer, essayer d'apaiser cet intestin irascible...
A la proxima.

jeudi 17 octobre 2013

vamos a la playa

Boudu, ça fait longtemps que j'ai pas écris. C'est que le temps passe vite ma pauvre dame. Et comme j'ai l'illusoire motivation de pondre un truc vaguement intéressant et bé c'était pas gagné. Bon en fait c'est toujours pas gagné....mais il y aura encore rupture de fréquence car je pars en week-end en NA-MOU-REU. Je fais ma crâneuse mais la dernière fois que je me suis retrouvée seule avec mon petit mari c'était pour l'enterrement de ma grand-mère alors ça ne compte pas...Là, c'est pour mon anniversaire (qui vient de passer...) et c'est aussi la première fois que MMM me concocte un petit week-end. Comme je n'ai aucune personnalité et que je suis toutes les bloggeuses influentes, nous allons à Cadaques (mais aussi parce qu’en heure de route, c'est gérable). Je vais laisser mes petits 2 nuits ! J'en suis à la fois ravie et inquiète surtout pour ma plus petite. Quand je lui faisais des bisous d'amour ce soir, ça me faisait un pincement au cœur de me dire que demain soir, je ne serais pas avec elle. J'adore quand elle se tortille de chatouilles et de bonheur quand je lui fait ses bisous du soir et que je lui dis mes mots d'amour...
Ce week-end signe aussi nos retrouvailles. Je l'aime mon MMM, j'aime sa peau, son odeur, tout son être. Le soir mon plaisir c'est de faire un creux de bras, c'est à dire de me nicher au creux de son épaule et de m'y endormir alors que lui lit. Je me sens tellement bien à ce moment là. Alfred a re-écris. Je lui ai dis texto et par texto que je ne voulais plus tromper mon mari. Ça voulait dire que je choisissais vraiment, que je lui disais au revoir. Que j'avais encore grandit dans toutes ses expériences...Je n'ai pas de regrets, ni de culpabilité. C'est une drôle d'histoire tombée du ciel qui m'a un peu regonflée mon petit ego tout meurtri et qui m'a poussé à réfléchir à mon couple et à y voir clair.A propos d'y voir clair, depuis ce soir j'ai des lunettes (BAM le coup de vieux) et comment dire, je vois enfin ce que je vous écris...ptet que je vais les enlever finalement...
Adios Amigos.

lundi 7 octobre 2013

de blogs en blogs...

J'aime beaucoup lire des blogs. J'aime le côté intimité directe avec de parfait inconnus qui ne le deviennent plus. Je m'attache à beaucoup d'entre eux/elles/vous sans même qu'ils connaissent mon existence...Et puis des fois je tombe sur des blogs trop douloureux, j'ai peur en les lisant de cette douleur, notamment quand il s'agit de la perte d'un enfant...
Justement, à propos d'enfants...Petit moment de bonheur que je ne veux pas oublier. Alors que je rentrais de mon sport presque à reculons, oui j'étais bien dans ma petite bulle d'endorphine et de musique...le repas était prêt, les enfants attablés. MMM partait lui a son sport...Et ma petite Hello Kitty ne voulait pas se séparer de 4 teletubbies trouvés pour 20 ct dans un vide-grenier ce dimanche. Alors il a fallut jouer, les animer ces petits bonhommes...Et voilà que number 2 prend le relais de mon imagination, suivi de number 1. Hello Kitty était ravie, ravie et moi émue de voir ses deux frangins reproduire les jeux que je faisais pour eux quand ils étaient petits et de les voir se donner à fond pour faire plaisir à leur sœur. Le repas fut exempt de guerre fratricide, de cris et autres joyeusetés...Ce fut joyeux et amusant. Et j'ai aussitôt culpabilisée d'avoir eu envie de prendre l'air sans eux. Même s'ils me pompent l'air (comme disait ma mère), ils sont plus que jamais mon oxygène.

dimanche 29 septembre 2013

je veux pas mourir vs maxiLOL

Et bien l'automne ne nous réussi pas à ma petite famille...Je suis de retour sous le lit après une grosse crise d'angoisse de my number tou, 8 ans, sur le mode je veux pas mourir, je veux pas que tu meures...Après l'avoir aidé à bien respirer tout en le tenant fort dans mes bras et en essayant de lui démontrer par A + B qu'il avait encore de LOOOOOONNNNGUUES années avant de se préoccuper de ce genre de choses, il dort maintenant paisiblement. En opposition totale d'humeur, number ouane était invité à un anniversaire et quand je suis allée le chercher et que je lui ai demandé comment c'était, sa réponse fut "c'était maxi LOL". Ah ok mon fils, 10 ans, prend 1cm par mois, a du poils aux pattes et parle comme un ado (bon je sais maintenant, on dit plutôt swag mais bon...c'est encore pas mal utilisé). Dans la même journée, j'ai fait 500 bornes aller-retour pour faire une surprise à mon père qui soufflait aujourd'hui ses 70 bougies...Et je ne regrette pas une seconde car j'ai senti que ça lui a fait plaisir. Samedi fut tout autant chargé en famille et amis et bon repas à base de cèpes et de pavlova...(NDLR : dessert à base de meringue, chantilly et fruits, yummy !). Bref, beaucoup d'émotions encore ce week-end, sans compter une nuit d'insomnie... Je m'en vais retrouver de ce pas les bras accueillants de mon MMM chéri et m'endormir d'un sommeil très attendu.
Bonne nuit mes (maigres) lecteurs chéris.

lundi 23 septembre 2013

Bo we

Le soleil revient, le moral revient. Et pourtant, je n'avais aucune raison de ne pas avoir le moral. Je suis hélio-dépendante (quoi c'est mon blog, j'invente les mots que je veux !). Samedi soir, c'était soir filles et comme d'hab c'était trop bien. Juste ce qu'il faut de champagne pour rire de tout. Nous avons testé un restau Sicilien et les conversations en Italien entre ma copine Francesca et le patron, nous ont transporté ailleurs le temps d'une soirée. Que c'est bon l'amitié entre femmes, la sororité moi qui n'ai pas de sœurs. Nous sommes cinq, cinq mamans de filles et de garçons. Cinq femmes aux parcours tous différents, aux maris différents, aux revenus différents et même aux âges différents (de 34 à 50). Et nous courons toutes après la même chose. Enfin les 2 qui l'avons, nous nous taisons. Nous sommes là, oreilles attentives et épaules tendres pour elles qui veulent l'amour et le respect d'un homme. Cet amour et ce respect, je l'ai. Et pourtant quand il a s'agit de parler d'infidélité, je n'ai rien dis. J'ai fais celle qui n'était pas concernée Je suis restée dans ma posture de femme heureuse et amoureuse. Et je le suis, heureuse et amoureuse! Je n'ai rien dis par respect pour MMM qu'elles connaissent. Je n'ai rien dis car le dire le ferais exister. Et puis me voilà, je suis double. Alfred est un petit peu revenu, il y a une drôle de simplicité entre nous, une intimité facile qui m'étonne. Mais il part aussi des jours et des jours et je ne le rappelle jamais. A chaque fois, je fais mon deuil de lui. Il me manque, je pense à lui avec tendresse et je me demande s'il pense à moi. Je n'attends rien, je ne veux rien. Je ne sais même pas s'il va me recontacter un jour. Moi je ne le ferais pas. Je SAIS sans l'ombre d'un doute que ma place est avec MMM, que c'est MMM que j'aime mais ce n'est pas la première fois non plus que j'aime ailleurs(mentalement pas physiquement).... Je n'aime pas ce mot infidèle car en fait je me sens fidèle à moi même. Je me sens libre. Et notre couple est comme ça. Jusqu'à cette année, il n'avait jamais été question de liberté sexuelle mais nous avions toujours été libres de faire ce que nous voulions  (en respectant bien sur l'autre ou les enfants) Et paradoxalement, cette liberté nous donnait envie de faire des choses ensembles.. Bien sûr, j'ai eu mal en découvrant les activités webesque de MMM. Avec le recul aujourd'hui, je me dis que ça le regarde finalement. Lui et moi (et nous en discutons beaucoup) considérons qu'être mariés ne veut pas dire s'appartenir. Au début, j'avais beaucoup de mal avec son manque de jalousie. Je pensais que c'était du désamour. Aujourd'hui, je pense bien le contraire. Je pense que ce respect de ma liberté qu'il a, est une très belle forme d'amour. Surtout qu'il ne me demande même pas de l'aimer de la même manière (mais j'y viens, je crois). Bref, je ne suis pas en train de vous dire que nous sommes un couple libertin, loin de là. J'avais juste envie de parler d'amour, d'amitié, de MMM et d'Alfred, de la vie quoi....

dimanche 15 septembre 2013

Les petits playmos

Ma fille, mon soleil grandit (hélas...). Je redoutes le jour où nous ne créerons plus d'histoires sur le bord de la baignoire avec papa et maman playmo qui prennent un bateau avec leurs enfants qui font plouf dans l'eau et que nous savonnons avec sérieux. Si je commence ainsi, toute emprunte de nostalgie c'est que mon bébé, ma toute petite, ce matin m'a dit "Maman, je veux un grand lit !". J"ai dit d'abord, on ne dit pas "je veux, mais je voudrais" (non je blague, c'était une des répliques de ma mère...). Juste mon cœur a encore fait craack. Et nous sommes allés au grenier chercher le lit de son grand frère,( lit IKEA moyen format qui se rallonge après) adieu les barreaux. Elle était super contente, n'arrêtait pas de dire "youpi, chouette j'ai un lit de grande!" Et ce soir, après l'histoire du soir, elle n'a fait aucune histoire pour se coucher...Du coup, avec MMM, on s'est mis à ranger de fond en comble les chambres des enfants, à faire un vrai tri de rentrée qui fait du bien. Bon on y a passé la journée et on a pas fini...gloups, c'est que 3 enfants, ça en met du bazar ! (sans parler du linge, ma partie à moi...). Bref, on se sent un peu vidés, à moins que ça ne soit des restes de la soirée mojitos avec des potes hier...C'est un week-end qui n’intéresse pas grand monde mais c'est un week-end chaleureux néanmoins; les enfants, les amis, la maison...Je me sens bien dans mon petit nid et je n'ai pas mon blues habituel du dimanche soir...Ça fait du bien d'être bien !

mercredi 11 septembre 2013

phantasme...

Il n'a jamais rappelé, elle non plus. Elle ne l'a jamais oublié, lui non plus. Puis ils se sont revus par hasard sur ce même parking qui avait vu leur toute première rencontre. Un  premier regard surpris, puis content. Ils avaient l'air aussi contents de se voir l'un que l'autre.
"Redonne moi ton numéro, je ne l'ai plus..." lui demanda-t-il ?
"Je croyais que tu n'avais plus vraiment envie..."
"Tu ne veux plus me le donner ?" lui dit-il
"Je ne sais pas, j'avais vraiment refermé la parenthèse"
"On a une histoire à finir tous les deux, tu ne crois pas ?"
"Je ne sais pas"
Encore une fois, le voir, être à ses côté était si simple mais même si elle le désirait encore, elle n'était pas sure de repartir dans ce scénario.
"On peut se revoir?"
"Oui" souffla-t-elle, elle même surprise de sa réponse.
"Quand ?"
"Lundi prochain, midi au même endroit, j'ai une heure et demie de libre"
"J'y serais !, Je file ma belle, à lundi"
Ce n'était en tout et pour tout que la quatrième fois qu'elle voyait cet homme. Elle se demandait pourquoi elle lui avait ouvert sa porte mais elle retrouvait aussi ce côté touchant, fragile qu'elle entrevoyait dans cet homme si puissant physiquement.
Les quelques jours qui la séparaient de lundi  furent remplis des obligations et autres joyeuseté de rentrée, la vie dans ce qu'elle avait de plus routinière.
Et puis lundi, midi ; son coeur battait fort, ses mains tremblaient.
texto : "t'es toujours ok ?"
"oui"
"J'ai faim de toi..."
"vraiment ?"
"très très faim..."
Elle ne répondit plus, se regarda dans le miroir des toilettes de son travail. Elle se dit  "j'aime mon mari, mes enfants, ma famille mais voilà je me sens prête à m'assumer libre. Voilà, c'est ça, je suis une femme libre". Elle n'avait pas vraiment peur de culpabiliser mais plus peur de faire vraiment l'amour avec un corps inconnus.
Elle est partie, redressée et conquérante.
Comme la dernière fois, elle est arrivée la première. Elle écoutait sa chanson préférée dans sa voiture, Halleluyah de Jeff Buckley, repassant plusieurs fois le soupir qui débute la chanson. Tout lui paraissait irréel. Il se gara à côté d'elle. Elle monta dans la voiture. Ils s’embrassèrent doucement comme si ça allait tellement de soi. Puis ils roulèrent vers des lieux plus tranquilles. Ils sortirent de la ville. Il se gara près d'un champs de tournesol. Ils s'embrassèrent encore. Il bandait déjà. Elle ne pensait plus à rien, profitant juste de cet homme qui la désirait. Elle lui embrassa le creux derrière les oreilles, un des endroit qu'elle préférait chez les hommes car c'était là qu'elle percevait le mieux la vraie odeur de la personne et elle aima son odeur. Elle glissa sa langue dans le cou, sous la mâchoire, elle mordilla ses épaules. Il la picorait de baiser mais se laissait plus emporter qu'il ne l'aurait voulu...Elle descendit le long de son torse, découvrant de nouveaux tatouages inconnus, l'embrassant encore. Elle descendit jusqu’à sa queue, le suça mais pas trop. Elle ne voulait pas qu'il jouisse trop vite. Il lui demanda si il pouvait la pénétrer. Elle le fit asseoir sur le siège passager pour avoir un peu plus de place et se mit à califourchon sur lui. Ils s'embrassèrent en se regardant, fou de désir, ivre de sexe. Il lui lécha les seins puis avec ses mains sur ses fesses à elle, il guidait son mouvement de va et vient. Ils jouirent en même temps. Elle se releva rapidement, lui aussi. L'attache de la ceinture lui avait fait une trace dans le dos, elle sourit et se demanda si sa femme à lui le remarquerait. Sur le chemin du retour, ils discutèrent encore et encore, se montrant les photos de leurs conjoints et de leurs enfants. Ils étaient comme amis, elle avait toujours envie de materner un peu ce colosse aux pieds d'argile.
Arrivant près du parking, elle lui dit, c'est toi qui m'appelle si t'as envie...Il répondit, non c'est toi, je suis sur que tu me rappelles avant quinze jours...Tu rêves, dit-elle. On parie ? On parie ! Ils se tapèrent dans la main amusés de se défier ainsi, injectant par leur fierté respective une distance nécessaire pour ne pas tomber amoureux. Elle sortie de la voiture, en fit le tour pour lui faire un dernier baiser, un baiser d'adieu.

dimanche 8 septembre 2013

mad world

That's the song I'm listening to...
And it's the way I feel.
Il y a eu d'autres rebondissements à l'école de number 2...dont une lettre nauséabonde de la part d'une mère dont le fils n'est pas un ange et qui pointe du doigt mon number 2 comme étant dangereux, comme devant aller en institut, comme ayant été le chouchou de la maîtresse...etc. C'était très blessant mais bizarrement, j'arrive à gérer. J'arrive à me dire que ça vient aussi de parents consommateurs qui jamais ne s'investissent et qui en viennent à jalouser d'autres plus exposés. Ça fait 4 ans que je suis parents délégués et que je ne le fais pas comme une lutte parents / enseignants mais comme un partenariat pour le bien être des enfants. Ça fait 4 ans que MMM est bénévole au sein du centre de loisir (président puis trésorier), 4 ans qu'il passe un temps fou à se dévouer pour que cette structure fonctionne...Je le vois plus touché que moi, peut-être je me trompe mais malgré notre petit restau en amoureux pour son anniversaire vendredi soir, je vois sa lassitude, son air triste. Bref number 2 a changé d'école, il a rejoint son frère qui avait changé aussi (car il le souhaitait, ras le bol de son école et de la mentalité qui y régnait...). Les choses devraient s'apaiser maintenant...Nous devrions retrouver nos marques, notre rythme familial. Enfin j'espère, la semaine a tellement était surprenante et épuisante. Je voudrais tellement sortir de tout ça, vivre autre chose. Je sais que ça n'est pas possible. Mes enfants doivent aller à l'école, se frotter à la société. Je ne peux pas les protéger tout le temps et je n'arrive même pas à faire de ma maison un havre de paix (Number 2 's crisis). Bon allez c'est un billet en mode dimanche soir, ça va passer. It's a mad world but I'm sure the future is bright !

mardi 3 septembre 2013

BOUM

Bam la rentrée dans ta gueule....Désolée d'être si vulgaire mais c'est exactement ce que je ressens. Et c'est hélas aussi ce qui est arrivés à MMM. Une sombre histoire d'un père en colère qui s'est trompé de cible et qui a frappé mon homme devant l'école des enfants ce matin, jour de la rentrée. Un homme au bout du rouleau sur lequel je ne vais pas épiloguer. L'ironie de la situation, c'est que ça a réveillé la lionne amoureuse en moi. Après les turpitudes de l'été, mes questionnements, il suffit qu'on touche à mon homme pour que monte en moi tout l'amour que j'ai pour lui.
Ajoutons un peu de stress quant à l'organisation de la rentrée avec nos boulots respectifs (MMM en a 2 et moi je fais du 110%...) + 2 enfants surexcités par la période et nous avons une belle équation qui fait Bam dans ta gueule et que l'on sent passer comme les rouleaux de l'atlantique cet été, sauf que les rouleaux c'est plus fun. Bon allez cessons là de me plaindre, les choses vont rentrer dans l'ordre. J'ai beaucoup de choses à vous raconter, je ne sais pas si j'y arriverais mais pour survivre, je dois aller au lit plus tôt que en vacances !!! Ni-night dear reader.

mardi 20 août 2013

plaire ou ne pas plaire ....

Je sais que mon dernier article a déplu à certaines...tant pis. Je ne veux offenser personne, je veux juste que mon blog aussi confidentiel sot-il, soit mon espace de liberté. Dans les turbulences de ces dernières années de ma vie, j'ai grandi. Souvent dans la douleur mais souvent dans l'apaisement, dans le goût des petits bonheurs...J'en ai pas fini hélas. Un reportage à la télé sur mon frère me replonge au cœur du deuil et de l'insoutenable. Et il faut que je m'accroche à tout ce que j'ai appris, conquis pour retrouver le début de la sérénité. Et puis il y a eu cet épisode Alfred (appelons le Alfred), un mec magnifique qui a posé ses yeux sur moi, m'a désiré, a réparé un peu de mon "mésamour". Nous n'avons pas voulu aller plus loin, ni moi, ni lui. Affaire classée. J'ai un peu de tristesse de refermer la parenthèse de cet homme là, pas pour le sexe, pas pour l'adultère, mais parce que du peu que j'en ai vu, perçu, j'ai vu un homme bien. Un homme qui aurait pu mal tourner et qui a préféré se tourner vers la construction et le positif. Finalement, je l'ai aimé un peu mais comme j'aime d'autres hommes, mes amis. Ça n'enlève rien à l'amour que j'ai pour MMM. Lui, MMM, c'est mon compagnon de vie. C'est celui avec qui je suis la plus vraie, totalement moi dans tout ce que je peux aussi avoir de pénible, de fragile. Lui que je mets tant sur un piédestal et qui en a chuté. Je crois que j'ai chuté pour lui aussi, par amour, par "fidélité" (même si ce mot parait mal choisi...)Lui qui n'est qu'un homme mais un homme bien malgré tout. Lui qui est mon homme.

samedi 17 août 2013

Ce qui suit n'est que fiction...(et attention c'est classé x)

Vendredi 16 Août, 11h45, 32 degré :
Ils s'étaient donné rendez-vous sur cette grande esplanade plutôt vide en ce week-end de 15 août...
Ils s'étaient dit par texto qu'ils avaient envie de se revoir. Il lui avait dit qu'il mourrait d'envie de l'embrasser, de la sentir contre lui. Elle était en avance de 5 minutes, un peu nerveuse. Elle partit marcher le long de la route pour ne pas faire celle qui attend puis soudainement,sans savoir pourquoi, elle a fait volte-face pour repartir vers l'esplanade.
Elle arrivait d'un côté, vêtue d'une robe noire plutôt sexy mais sans être vulgaire, de ces robes qu'on ne peut mettre que quand il fait vraiment chaud. Lui avait un t-shirt noir. Elle était sure qu'il mettrait un t-shirt noir ! Et il avait raison. Il était encore plus graouh que dans son souvenir et il arrivait en face d'elle. Arrivés en même temps au centre de la place déserte, ils se sont regardés gênés, dans un face à face très proche.
"Bonjour" a-t-il soufflé souriant.
Elle a répondu bonjour mais sa voix s'est étranglée...
Il s'est approché, lui a fait la bise sur les joues mais près des lèvres, puis ils se sont embrassés à pleine bouche, à pleine langue. Il n'y avait plus de voiture, plus de bruit, plus de soleil, plus de place vide. Il n'y avait plus d'hésitations, plus de nervosité mais de la fougue et de l'envie.
Elle ne sait pas combien de temps ça a duré ce baiser puis ils se sont regardés un peu embarrassés.
"On va ou ?"
"Je ne sais pas" dit-elle
"Tu veux faire quoi ?"
"Boire un verre, je crois..."
Mais tous les bars étaient fermés dans ce quartier peu touristique.
"On va prendre ma voiture et voir ce qu'on trouve" mais dans la voiture, il se sont de nouveau étreints et embrassés à l'abri des regards cette fois. C'était juste bon, incroyablement bon.
Il a démarré puis est allé se garer plus loin, dans un parking d'une entreprise vide, sous des arbres...Ils ont discuté un peu puis se sont encore rapprochés. Elle l'a embrassé au creux de l'oreille, dans le cou puis juste au ras de sa barbe si douce. Elle a senti que son désir a lui montait. Elle, elle ne voulait pas s'offrir. Il avait envie d'elle, plus que jamais alors elle s'est penchée, a embrassé son sexe libéré du pantalon, puis l'a sucé jusqu’à qu'il jouisse. Elle sentait sa main puissante sur sa nuque et l'autre qui s'accrochait à la portière. Elle faisait ce qu'elle voulait de lui et cette idée lui plaisait. Il a joui, s'est rhabillé. Elle s'est remis un peu les cheveux dans l'ordre. Puis ils ont beaucoup discuté, de son enfance à lui. Elle voulait en savoir plus sur cet homme si viril et puissant mais en qui elle lisaient des failles émouvantes.
Il devait repartir bosser. Ils se sont embrassés tendrement, vraiment tendrement.
Depuis, il ne lui a pas donné de nouvelles, elle non plus. Le premier qui écrit un texto a perdu...

lundi 12 août 2013

Sur les chemins de l'enfance

Je suis dans mes montagnes quasi-natales (elles m'ont juste vu grandir...et partir vite !). C'est un rendez-vous qui ne me laisse pas indifférente à chaque fois, surtout l'été quand s'ajoute l'odeur du foin coupé et la lumière si pure. Petite, c'était mon espace de liberté, la nature, les montagnes, la forêt. Puis assez vite, je me suis sentie enfermée. Il me fallait plus. L'horizon bouché par ces barres minérales me semblaient les portes de ma prison où je subissais moqueries et humiliations. Je suis partie loin, l'Amérique à 17 ans, sitôt le bac en poche. Je suis revenue un peu plus près pour mes études, puis repartie à Londres, puis revenue, puis j'ai mis mon nom au bas d'un parchemin et enfanté. Et voilà ma vie aujourd'hui. Et je réfléchis. Je réfléchis dans ces montagnes en mettant mes pas dans les mêmes sentiers qu'autrefois. Quelles sont mes valeurs ? Où est-ce que je veux aller ? Qu'est-ce que je veux faire du reste de ma vie? Et l'infidélité encore qui me taraude par texto...Ne pas le faire, surtout ne pas le faire...Et si je le fais, c'est quoi la suite ?


dimanche 4 août 2013

He is back !

Mon fils, ma bataille ! Mon number ouane. On l'a enfin récupéré. La famille est au complet. Dans la voiture, même leur dispute fraternelle nous a fait sourire (pour une fois !)...Et lui, il est tout plein d'émotions. Il ne sait plus où il en est. C'était chouette, on lui a manqué mais ça c'était nul....et puis j'ai plus goût à rien qu'il me dit. Crrraaaack.....[Ça c'est mon cœur de mère qui se déchire]. Mais putain comment lui faire comprendre qu'il compte autant que les autres, qu'on ne s'est pas débarrassé de lui ce mois de juillet. (Je précise qu'il avait entièrement le choix d'accepter ou non les invitations). Aïe, aïe, aïe, j'ai l'impression que je ne serais jamais sereine face à mes enfants et puis évidemment je me sens coupable. Qu'ai je fais ou pas fais ou mal pour que lui se sente si mal parfois ? Je voudrais tellement juste leur offrir la sérénité, ne pas refaire les mêmes erreurs que mes parents face à leur construction psychique...
Sinon du coq à l'âne, je lis pas mal en ce moment et je viens d'enquiller (après la bataille...)"La liste de mes envies" que j'ai beaucoup aimé et qui te passe l'envie de gagner au loto. Et j'ai été scotchée par "Rien ne s'oppose à la nuit" de Delphine de Vigean. Le mal que l'on peut se faire parfois, c'est dingue.
Petit post peu inspiré ce soir, j'avais juste envie d'inscrire que ma famille était de nouveau au complet et que ça plus tout le reste, ça fait un bien fou. Bisous.

vendredi 2 août 2013

sous les étoiles...

Il s'en est passé des choses depuis mon dernier post mais pas ce que vous pensez....Le mois de juillet fut un mois HEUREUX. Des bribes de bonheur, j'en ai plein de ci de là que je ne voudrais pas oublier. Juillet fut le mois des amis, de la famille, des apéros et des repas tardifs à la fraîche.
C'est aussi le mois des feux d'artifice et j'adore ça ! Pour les fêtes du village de mes beau-parents, il y en a un magnifique. J'avais mes deux derniers bien serrés contre moi, profitant du spectacle tout en se sentant protégés des boums, pafs et autres fizzz. Puis en rentrant à pied jusqu'à la maison, il y avait 2 bals, un pour les jeunes assez remplis de gens et de bruits puis un pour les seniors, façon musette. Je dois avoir pris un coup de vieux car c'est celui-là qui me plaisait, un peu suranné, parfaitement adapté à la chaleur de ce mois de juillet. Ma petite et moi avons dansé, tournoyé puis elle a lâché mes bras, pris son indépendance et dansé seule au milieu de ces couples au pas parfois hésitant. Le spectacle, au delà du fait que c'était la mienne, était attendrissant. Il fallait rentrer coucher les enfants mais personne ne voulait bouger et briser la magie du moment.
Puis il y a eu notre soirée filles, soirée complice où mon amie P. s'inquiète de me voir hésiter à courir vers d'autres bras, où mon amie M, maîtresse d'un homme marié, se fait traiter ni plus ni moins comme une pute, où nous sommes régulièrement témoins les unes des autres de la difficulté de la vie quotidienne.
Puis il y a eu les férias du Sud-Ouest, collée-serrée au parrain de ma fille. Mon Xième amour...lui aussi je l'aime. Il est heureux avec sa femme et leur petit dernier et je suis heureuse qu'il soit heureux. J'aime juste lui tenir sa main chaleureuse et savoir que quelques minutes, on s'appartient un peu. Elle, mon amour, était là aussi, nous avons bu de concert, ri à gorge déployée, renversé la tête plus que de raison. Avec MMM, nous l'avons raccompagné jusqu'à chez elle, mains dans les mains de notre trio infernal. L'alcool n'a pas eu raison de nous, nous sommes restés sages mais là encore si heureux de se serrer si fort, de s'aimer.
Puis invitation à la campagne chez d'autres amis de jeunesse (ceux du camping du mois de mai pour ceux qui suivent...); une maison fraiche malgré les 36° exterieur. Il faisait tellement bon que nous avons passé la dernière nuit sous les étoiles. Nous ne comptions plus les étoiles filantes. Nous avons dormi là en tas. J'avais Number 2 à gauche et Hello Kitty officiellement à droite mais en réalité sur ma tête, sur ma poitrine ou sur mon ventre....Les 2 filles de nos amis (que nous avons vu grandir) avaient leurs matelas mais ont envahi le mien. La plus jeune s'était lové contre ma jambe droite et je lui caressais les cheveux comme si c'était ma propre fille. MMM dormait sur le côté et s'est levé 10 fois dans la nuit pour recouvrir chaque enfant qui aurait osé enlever un bras de dessous la couverture. Bien sur, on ne dort pas bien mais c'est si royal d'entrouvrir les yeux à 3 heures du matin et de voir cette voute étoilée si belle et de sentir les siens et de refermer les yeux...Et puis il y a eu ce signe...Vers une heure du matin, ils dormaient tous. Leurs respirations étaient tranquilles et régulières. Je pensais à mon frère. Je me demandais si il nous voyait, si il était enfin apaisé. Je me demandais si Dieu existait alors je lui pose la question et à ce moment là, la plus belle étoile filante traverse le ciel et laisse une trainée lumineuse...J'ai souri et je me suis endormie.

samedi 20 juillet 2013

seule face à moi même...

Mon "accidenté" est revenuu à la charge....au point de m'en faire perdre la tête. Je ne sais plus ou j'en suis.
Il voulait absolument me revoir jeudi, je ne pouvais pas heureusement...Et aujourd'hui samedi, je suis seule à la maison...MMM est allé amener Hello Kitty et number 2 chez mes beaux parents car nous avons une fiesta ce soir...Number 1 est parti à la plage 15 jours avec mes parents...J'écris sur mon blog pour ne pas le rappeler, pour ne pas lui dire qu'aujourd'hui je suis complétement libre de mon emploi du temps... Et pourtant dieu sait si j'aime mon mari, qui est au courant d'ailleurs (grosso modo). Je suis en train de lui faire ce qu'il m'a fait il y a quelques mois. C'est puéril et nul. Je ne sais même pas si c'est pour ça que je le fais. L'autre homme en question est un boxeur semi-pro, donc bien fait de sa personne et plutôt beau gosse (comme on dit aujourd'hui...), très, très attirant...Un bad boy aussi qui a eu une vie instable et qui trompe sa femme. Le genre de mec qui ne m’intéresserais pas en temps normal....alors pourquoi suis-je prête à foutre en l'air ma vie de couple, à trahir mes idéaux, ma fidélité ? J'essaye de prendre du recul, de me demander ce que je dirais à une amie qui serait dans cette situation....mais voilà je suis tiraillée entre cette promesse d'expérience forte et nouvelle et ma relation honnête, stable et chouette que j'ai avec MMM. Le pire c'est que je sais que MMM me pardonnerais, que notre couple en sortirais renforcé...Le dilemne est juste en moi. Moi et ma conscience. Peut-on faire ce genre de chose en toute impunité ? Et après ?
Mama mia, pourvu que mon prochain post ne soit pas sur les délices de l'infidélité...

jeudi 11 juillet 2013

un constat à l'amiable...très amiable.

Mercredi dernier (en 8 ) je suis allée dire au revoir à mes 3ièmes une dernière fois. Rendez-vous au Macdo du coin. On mange ensemble, c'était cool. Je ne suis plus leur prof, ils n'osent pas cependant me regarder autrement...et moi je les vois déjà parler du lycée, de leur prochaine classe, je les ai vu avoir déjà un peu vieillis...L'émotion d'une page qui se tourne, mon fils ainé dans la voiture avec qui je discute et paf au lieu de freiner, j’accélère dans l'arrière d'une voiture qui elle était bien sagement arrêtée au stop de la sortie du parking...100% en tort. Aïe ça fait mal...Malus, bonus, le gars qui sort de la voiture était désolé pour moi et pas du tout énervé. Ni lui, ni moi n'avions de constat donc nous nous donnons rendez-vous le lendemain....Je ne lui ai pas vraiment prêté attention, toute contrite que j'étais de mon manque d'inattention...
Le lendemain, rendez-vous fut pris à l'heure du café à un autre Macdo a mi-chemin de nos 2 boulots. Il me textote qu'il a 10 minutes de retard, je répond que pas de souci, je bois un café et que j'ai le temps.
Puis il arrive, bien baraqué, plus mignon que dans mon souvenir et toujours aussi doux et gentil.
Nous faisons le constat, discutons de nos boulots, femme, mari et enfants. Il m'offre un autre café puis il est temps de se dire au revoir. Au revoir donc.
Je n'ai pas fait 100 mètre en voiture que mon téléphone bipe...(attention rien de ce qui suit ne fut modifié.)
"au plaisir"
"de même" que je lui réponds.
"a bientôt"
"attention au sms au volant !" que je lui dis.
"lol" (bon lol ça me casse un peu le truc...).
puis je m'en vais voir une copine, je ne textote plus. Bip, bip
"plus de sms au volant alors ?"
"Je ne conduis plus ouf"
"Un dernier truc, je vous trouve charmante, c'est déplacé peut-être..."
"Je ne sais pas si c'est déplacé mais ça fait toujours plaisir à entendre."
"Nous pourrions reprendre un café ensemble..."
"maybe"
"maybe soon ?"
"Je ne sais pas" (Je ne sais vraiment pas en plus, je l'ai parfois encore un peu mauvaise après les frasques de mon mari et je m'étais dis que peut-être de le tromper ça nous remettrait à égalité [je sais c'est nul])
"Pourquoi pas"
"parce qu'il y a des situations plaisantes et puis il y a la réalité de nos vies..."
"pourquoi ne pas essayer..."
Et je n'ai plus répondu....et il n'a pas insisté. J'ai envoyé mon constat à l'assurance. J'ai reçu un numéro de dossier. Affaire classée.

lundi 1 juillet 2013

l'odeur du tilleul...

et la promesse de l'été qui commence enfin. J'ai hésité entre le mot "parfum" et le mot "odeur". Je trouvais que parfum ça faisait un peu plus composé alors que l'odeur, c'est celle de la nature et pourtant on parle bien du parfum des roses...Bon n'importe quoi, mon entrée en matière est pot pourrie. Juste pour dire que depuis que le soleil est revenu, les tilleuls des parcs alentours exhalent à qui mieux mieux leur suave parfum/odeur qui me rend folle. Je voudrais tellement garder cette odeur là dans une bougie, dans un parfum, dans un flacon mais je n'ai jamais retrouvé cette odeur là qui va avec les soirées douces et rallongées, les apéros avec les copains, la promesse des vacances à venir. Je ne préfère rien que ce moment là, les cours sont finis. Je vais au travail pour faire de l'administratif, on prépare la rentrée sans trop y croire (alors qu'en un clin d’œil on y sera...) et devant moi, il y a juillet et août qui me tendent les bras, la plage chez mamie, l'odeur du foin chez mes parents, les repas à l'extérieur, les nuits à la belle étoile pour voir le plus d'étoiles filantes et faire des vœux, les férias des villes du sud où chaque année on retrouve les mêmes copains avec qui on a toujours 20 ans. Prendre le temps de vivre, le temps de paresser en pyjama, de jouer à des jeux de sociétés avec les garçons, le temps d'apprécier mon café dans la fraîcheur du matin avant que la chaleur ne monte. Ce temps est un luxe, merci mon métier. Je n'ai pas l'argent qui va avec mais j'ai la famille et les amis et ça vaut tout l'or du monde.

samedi 29 juin 2013

Ne nous oubliez pas...

Le mois de juin est un mois éminemment social ! Cela fait trois semaines que mes vendredi soirs ET mes samedi soirs sont pris par des fêtes et des sorties diverses et variées. Ce soir rebelote mais comme c'était l'ultième, nous avons moins bu et comme c'était dehors nous sommes rentrées pas trop tard!(car c'est novembre, ne l'oublions pas) Ce qui me permet de me poser devant mon ordi ce soir...
"Ne nous oubliez pas" c'est ce que beaucoup d'élèves ont écrit sur mon tableau blanc, accompagnés de "on vous aime", "merci" et autres "happy holidays". C'est aussi la dernière photo de l'album qui m'a été offert par mes 3ièmes (accompagné d'un énorme bouquet de fleur, le plus gros que je n'ai jamais eu de toute ma vie). C'est écrit en lettre rouge sur la photo elle-même, "ne nous oubliez pas". Hélas mes chers petits, je vais vous oubliez un peu. Chaque année son lot de nouveau efface les prénoms précédents et ma mémoire n'est pas un puit sans fond. Peu être je vous oublierais un peu moins quand même car je vous ai aimé vraiment, chacun d'entre vous, peut-être un peu plus fort que les autres car vous étiez sous ma responsabilité pendant une semaine, car vous m'avez fait confiance tout au long de l'année, parce que vous étiez vraiment gentils, drôles, généreux, spontanés, intéressants, sensibles. Je l'ai déjà rangé cet album, peut-être pour ne pas pleurer. (Je ne m'y autorise plus) et puis j'ai juste fait mon boulot mais grâce à vous je l'ai enfin apprécié mon boulot ! Dans une semaine, c'est les vacances ! Privilégiée que je suis ! Je vais juste m'écrouler de sommeil. Surtout que ma petite est malade et est un bébé koala brûlant qui s'accroche à sa mère, ce qui a achevé de m'achever...alors je m'en vais me coucher et te souhaiter une bonne nuit, lecteur oublié !

dimanche 16 juin 2013

Irish party.

Je me suis défoulée et je vous ai laissé en plan...Heureusement ma pschitt (psy chez nous) m'a pris le lendemain. On a bien débriefé, j'ai pris du recul et j'ai joyeusement replongé dans mon tourbillon. Le soleil est de la partie alors ça aide. Mercredi soir mafillemonamour ne voulait pas se coucher et moi j'avais encore envie de la câliner, de la sniffer, de me la kiffer. Alors je me suis mise sur la terrasse avec elle sur la balancelle. Elle a pris son père par la main, l'a assis à côté de moi puis a fait son trou au milieu. Elle a dit "papa, maman, ah on est bien !". Ce "ah on est bien" nous a retourné son père et moi. Du haut de ses 2 ans, ce petit bout de fille de même pas 10 kilos qui nous donne une leçon de Carpe Diem, enjoy the moment. Et le moment était doux et bien, elle avait raison.
Puis vendredi soir, une amie chère qui m'annonce sa grossesse et qui débarque d'Irlande avec son Irlandais de chéri. Une soirée géniale (on avait réussi à caser tous les gosses!), de couple, de fête. Son chéri est un mec génial et ça fait du bien de voir le bonheur dans les yeux d'une amie. Puis samedi soir la fête du quartier, tous les amis sont là. On boit, on danse, faut pas se coucher trop tard car on est de vide-grenier dimanche mais c'est si agréable, encore, encore....
Puis vide-grenier aujourd'hui, encore une belle journée avec pleins d'amis qui débarquent à l'improviste; un clafouti aux guignes, un thé à la menthe du jardin, un bol de fraises du jardin...Ce soir, je suis un peu fatiguée quand même mais comme dit ma fille: ah, on est bien !
 

mardi 11 juin 2013

Famille je vous hais !

Encore une fois ce blog me sert de dévidoir/défouloir à émotions... Le week-end dernier, il y avait le mariage de ma cousine. Qui dit mariage, dit réunion de famille. Qui dit réunion de famille, dit (chez nous) prise de tête (et quel dommage !). Ma mère et ma grand-mère (sa mère) sont comme chien et chat. Elles se sentent rejetées l'une par l'autre et il est difficile d'être au milieu, moi la fille et la petite-fille. Et puis tout est figé. Ma mère est une mère en deuil qui a perdu 1 enfant et 4 petit-enfants. Ma grand-mère à 92 ans et toute sa tête (et plutôt un corps en forme aussi malgré des jambes faiblotes). Je connais leur failles et leur douleurs respectives. Lors de ses réunions, ma mère est agressive, maladroite. Personne ne dit rien, puis après on m'appelle car on peut me parler...J'essaye de voir le point de vue de tous le monde. Cela m'épuise. Je viens de remonter le moral à ma grand-mère en larme qui ne comprend pas pourquoi ça ne va pas avec sa fille mais qui lui a envoyé une lettre incendiaire. Je sais que des la lettre arrivée, ma mère m'appellera en me demandant si j'étais au courant et en rageant. Voilà, voilà...Vous faire l'historique serait vraiment trop trop long. Quand en plus on ajoute au milieu de tout ça une maison en indivision qui vaut de l'or (indivision en statu quo jusqu'à la disparition de ma grand-mère), bonjour les dégâts ! Et moi j'en ai juste marre, chacun défend son quant-à-soi, ses outrages, son égo blessé. C'était The big day pour ma cousine, point barre. Enfin, j'en ai pas fini avec tout ça...ah la famille (gros soupir).

lundi 10 juin 2013

"Il venait d'avoir 18 ans,

J'ai mis de l'ordre dans mes cheveux...."
Sauf que mon bel amoureux n'a pas 18 ans mais 15 !!!! Évidemment, c'est à sens unique. Cet enfant n'a que 5 ans de plus que mon propre fils et je pourrais très bien l'avoir eu à 21 ans...mais son amour me touche. Il me surprend tellement, il est passionné comme peuvent être les émois des adolescents, il est tellement irrationnel ! C'est la première fois que cela m'arrive, qu'un élève tombe amoureux de moi, ou du moins, c'est la première fois que je le sais aussi ouvertement. Je me croyais à l'abri de ce genre de situation en collège, moi qui me les materne tant.
Mais voilà, c'est une situation qui est là, qui me bouleverse un peu. Je ne le comprend pas. Il est entouré de si jolies jeunes filles, toutes plus craquantes les unes que les autres et pourquoi a-t-il jeté son dévolu sur moi? Que me trouve-t-il à moi, mère de famille, presque quarantenaire, au régime un jour sur 2 ???...Le fantasme de la prof me direz-vous...Alors forcément que je suis touchée. Il part au lycée l'année prochaine, heureusement, mais il me dit qu'il sera vraiment triste de ne plus jamais me revoir, qu'il voudrait que je fasse encore parti de son quotidien. Bizarrement, moi aussi j'ai envie de continuer à le voir. Il est drôle et attachant. Je lui dis que le lycée sera une formidable aventure et qu'il oubliera sa vieille prof d'anglais. Et moi je me rappellerais de lui un peu plus que les autres, comme d'un jeune homme qui m'a mis plus de baume au cœur qu'il ne le pense...

dimanche 2 juin 2013

back under the bed

Il lui fallait retrouver sa maman et ses chères habitudes à mon number 2. Je suis de retour de voyage scolaire et je n'ai pas eu le temps de dire ouf que 2 petits poussins affamés de maternage m'ont sauté dessus comme si j'étais parti depuis trop longtemps et comme si ils n'avaient pas cru à ma promesse de revenir. Mon fils ainé lui était parti avec moi. Je l'ai vu s'épanouir au fils des jours, avoir un air d'ados à trainer avec mes élèves de 15 ans, lui qui n'en a que 10. Pour une fois, il était le petit frère, il se faisait chouchouter et il ouvrait grand les yeux sur tout ce que ce voyage lui apportait. Et puis de retour dans la famille, il est redevenu un petit garçon, se disputant avec son frère, perdant d'un coup cette maturité rapidement gagnée. Et puis il est un peu triste et moi aussi faut dire et eux aussi. Quand nous avons récupéré les bagages, ils ne voulaient pas nous quitter nous les profs et leurs copains. Ils ont voulu faire une dernière photo de groupe juste avant que le mot fin s'inscrive sur notre chouette aventure. Ils m'ont fait pleurer ces cons. Mes chers petits qui ne sont pas à moi, certains que j'ai eu en 6ième, que je vois aujourd'hui dans leurs premiers amours. Ces enfants qui n'en sont plus, qui m'ont touché par leur gentillesse, leur humour, leur solidarité. Des beaux cadeaux aussi comme cette demoiselle qui n'avait pas souri de l'année tellement sa vie n'est pas rose et qui là souriait et était jolie. Dans trois semaines, ils ne seront plus mes élèves, je leur souhaite une belle vie et ils ont l'air bien parti ! 

samedi 25 mai 2013

Cueillir une cerise...

Elles y croient au printemps elles ! A en voir leurs rougeurs malgré tout.
J'ai la chance d'avoir dans le jardin 2 très beaux cerisiers et un magnifique figuier plantés par le grand-père de mon mari dans sa jeunesse.
Nous avons beaucoup de chance car nous habitons en centre ville avec un jardin où l'on peut entendre les oiseaux. Cette chance je la dois à ma belle-famille. Ma belle-mère et ses sœurs possédaient la maison de leur enfance dans cette magnifique ville où je vis. Nous voulions racheter cette maison mais il y avait beaucoup de travaux et en dépit de leur bonne volonté, c'était trop cher. Nous avons donc divisé le terrain en 2 et gardé le jardin où nous avons fais construire une maison aussi écolo que nos moyens nous le permettaient. Nous nous chauffons grâce à un poêle de masse que j'aime d'amour car quand je me colle à lui quand j'ai froid, il rale pas, lui.... (suivez mon regard...).
Un des cerisier est proche du chemin de l'entrée. En rentrant du boulot, je lève le bras et grappille une cerise plutôt "goutue" malgré la pluie. J'ouvre la porte et mafillemonamour me saute dans les bras; c'est bon de rentrer chez soi.
Demain c'est la fête des mères, je ne sais pas quoi en penser...mais je souhaite quand même une jolie fête à toutes celle qui traversent la maternité avec des hauts et des bas.
Comme je vous ai dit, lundi, c'est direction Londres avec mes élèves...On en reparlera...
Talk to you soon !

mercredi 22 mai 2013

Nice week-end

Comme dans les séries télé ou tout fini bien, j'ai passé un excellent we au bord de a méditerranée avec 2 couples d'amis. Nous avons chacun 3 enfants, ce qui fait que nous étions 15 au total. Les petits allaient de 2 ans (my precious), 3 ans, 4, 6, 8, 10, 11, 12 et 13 ans. Nous sommes tous des copains de fac et c'est rigolo de nous voir tous approcher doucement de la quarantaine, contempler notre progéniture sans arriver à réaliser que oui, oui,c'est bien à nous toute cette petite bande. Nous les avons tous tenu dans nos bras bébé et la plus grande maintenant me dépasse...(oh ça va, je suis pas si petite...) Les ados (ou pré-ados) sont toujours aussi câlins comme si dans ces moments là il n'étaient plus question de vieillir. J'ai accompagné les filles au baloche du camping, j'ai dansé comme une folle, quoi ? je ne vous avez pas dit que j'avais 15 moi aussi ? Tous les soirs c'était apéro où j'ai bu plus que de raison, m'endormant légèrement pompette dans les bras de mon homme...
En repartant dans la voiture, on s'est dit que c'était con car tous le monde est tellement chouette qu'on ne pouvais rien critiquer, ça gâche un peu le plaisir...
Et puis le rythme reprend sa course mais lundi prochain je pars avec mes classes à Londres et ça promet d'être sympa. Il y a des élèves que j'adore, qui me font vraiment rire et qui je crois sont contents de partir avec moi aussi. Bon je vous en reparlerais la semaine prochaine quand j'en aurais tué 1 ou 2 ....
See you !

vendredi 17 mai 2013

@fredeborêves...

Et les autres aussi...
J'ai vraiment un souci de commentaires que je n'arrive pas à régler. C'est bien beau d'avoir un informaticien à la maison, les cordonniers tout ça, tout ça...mais ça ne marche pas.
Donc pour Fredeborêves, quel ID as-tu choisi ? Car moi en openID ou en compte google, je n'arrive pas à te répondre.
Je te disais donc que ton commentaire me laissait sans voix et que c'était dommage que tu n'ai plus de blog car j'aurais trop aimé en savoir plus....
Je vous laisse, je vais farfouiner dans google blogger pour essayer de régler le truc.

dimanche 12 mai 2013

Elle

Elle, ma chérie, ma douce, est venue passer trois jours chez nous, avec son fils. Elle, je vous en ai déjà parlé. Elle, MMM et moi, sommes un trio. Quand nous sommes tous les 3 tout roule, tout coule de source et je me sens complète. Quand elle a reprit sa petite voiture et le cours de sa vie, j'étais déchirée, vraiment très triste, comme quand on dit au revoir à son amoureux sur le quai d'une gare. Alors donc je l'aime ? Nous ne faisons plus l'amour aujourd'hui, nous n'avons plus l'innocence, l'inconscience de nos 20 ans mais sa présence me fait quelque chose. En même temps dans ce trio, j'ai le beau rôle. Un amoureux et une amoureuse. Il n'est pas question qu'ils soient amoureux entre eux (il le furent) et pourtant, ils ont aussi leur complicité, leur amitié à eux. Ils ont le même humour. Quand je les regarde ensemble, j'aime exactement les même choses chez l'un comme chez l'autre, ils ont tant de choses en commun. C'est peut-être aussi ce qui les a séparé à une époque. De toutes façons, aujourd'hui, nous ne nous posons plus de questions. Nous vivons nos petites bulles intimes de temps à autres avec bonheur. Nous mettons malgré tout une petite distance car nous sommes parents voyez-vous ! Attendez que nos enfants aient quitté le nid, que nous soyons veuves et vous verrez deux petites mamies marcher main dans la main, le sourire aux lèvres et l'amour au cœur.

jeudi 9 mai 2013

vivre le présent, envisager le futur...

J'ai toujours trop tendance à tirer des plans sur la comète...Et même j'adore ça, planifier, rêver à de beaux lendemains...Hélas la contrepartie c'est d'en oublier le moment présent. Je m'y attelle pourtant à ne pas l'oublier. Je savoure tous ces moments de bonheur où j'ai tous les miens autour de moi et que tout roule. Number 2 fait de gros efforts pour être agréable, pour ne plus faire de crise. Il me fait de la peine et me fait culpabiliser sur le genre de mère que je suis car il me dit "Je suis désolé de te décevoir". J'ai beau lui dire qu'il est mon fils point, qu'il n'a pas à penser que je puisse être déçue ou à chercher à m'épater mais il est ainsi, perfectionniste. Et évidemment, je me demande si c'est ma faute moi qui essaye toujours de faire au mieux, moi qui ne suis jamais satisfaite...
Number 1 est à ses révisions d' Espagnol car il veut changer d'école primaire. J'en reparlerais une autre fois, où peut-être en ai-je déjà parlé...Je ne sais plus, j'ai la mémoire qui flanche, je ne me souviens plus très bien.
Hello Kitty est élue à l'unanimité "Miss adorable". [ Je ne suis pas objective et barrez-vous vite c'est le moment "mode adoration ON"]. Miss Kitty fait craquer son monde et moi la première. Elle est jolie à croquer. C'est un petit gabarit mais agile et s'exprimant bien. Elle me fait rigoler quand elle tente d'avoir de l'autorité sur ses frères. Tout son petit corps s'y met "chut, tu ne fais pas de bruit, le bébé dort" "chut, je t'ai dis" "tu vas aller au coin !" Et les frères de la taquiner, bien sûr.
Hier soir MMM me faisait un câlin sur le canapé, Miss Kitty voyant ça se jette sur moi, puis arrive Number 1 qui en fait de même. Nber 2 ne voulant pas être en reste saute sur le tas. Une famille en tas dans un coin de canapé, c'était bon. (Bon après, Nber 1 a mis son genoux dans les côtes de Nber 1, sans faire exprès bien sûr, Miss Kitty disait "c'est ma maman à moi" et le tas a vite dégénéré...)
Je voulais vous parler des choses que je promettais de faire mais ça sera une autre fois. En ce jeudi de l'ascension, il faut que je me remette au boulot car vu l'état dans lequel j'ai passé les vacances, je n'avais pas avancé....
Back to work and speak to you soon !

mardi 30 avril 2013

body aching

Quand la tête fait son maximum pour ne pas sombrer, c'est le corps qui dit stop. Et curieusement, c'est avec les vacances que tout commence. L'été dernier, après une année scolaire riche en émotions (allaitement, fin de l'allaitement, reprise du boulot, disparition de mon frère, puis les corps retrouvés....), j'avais mis le mois de Juillet entier à m'en remettre. Je ne pouvais rien faire, je faisais le strict minimum. Le grand est parti un peu en colo, le second était parti avec mes parents 15 jours, la petite allait encore un peu chez la nounou et je ne pouvais plus rien faire à part dormir.
Et là rebelote. Le vendredi soir, veille des vacances la grande forme. Des amis qui viennent apéroter/diner. Un peu de boulot aux fourneaux après la journée de cours, pas de problème ! J'ai même fais le ménage à 2 heures du mat tellement je pétais le feu....
Et le lendemain matin, barre sur le crâne (même que je n'avais bu que de l'eau...), reins bloqués, mal, mal, mal....Et puis Paris, et puis la Justice et puis mon frère qui a bel et bien été assassinés et ses enfants aussi....L'horreur qui nous saute tous à la gorge, encore et toujours, lancinante...
L'avion dans le coma, à l'aller comme au retour...récupération de mes ouailles chez mes beaux-parents et encore dormir, dormir et dormir. N'ouvrir l’œil que pour jouer avec eux, dire que Maman est un peu assommée mais qu'elle est là...
Voilà pourquoi une si longue absence...même écrire ça me fatigue.
Et l'ironie de l'histoire, c'est que lundi au boulot, je vais retrouver cette énergie qui me fait défaut (enfin je l'espère...).

mardi 23 avril 2013

de shiatsu et de rien...

Mes billets s'espacent, je pense à des trucs puis j'oublie...Les vacances sont là mais quand mon rythme effréné s’arrête, je m'écroule. Je m'écroule aussi parce que dans la semaine, j'ai rendez-vous avec le juge d'instruction qui doit tout nous dire sur l'assassinat de mon frère et de ses enfants. Et je n'ai pas envie de savoir. Je n'ai pas envie de remuer la douleur que j'ai bien enfouie.
Alors comme je suis une grande fille, j'essaye de prendre sur moi et je m'aide avec des massages Shiatsu. Je fais déjà de l'acupuncture une fois par mois, du sport 3 fois par semaine mais là je tente ça. Premier massage la semaine dernière; bien mais sans plus puis épuisée dans les heures qui suivent. Moi qui voulait faire mon repassage, passer la tondeuse, désherber...J'ai passé l'aprèm au lit et guess what ? C'était bon . Puis le marathon de fin de semaine, puis ce mal de rein lancinant et ce mal de crâne depuis jeudi dernier n'en parlons pas, et mes mâchoires tellement serrées tous les matins (l'expression "serrer les dents" prends tous son sens...). Surtout ne pas lâcher prise, surtout être forte, surtout tout gérer. Quand elle me manipulait, je sentais que les vannes allaient lâcher, je ne voulait pas...puis les larmes ont commencé à couler, couler, couler. Toutes ces choses que j'ai vécues, tout cela m'a fait vieillir, murir mais aussi tellement souffrir. Je sais que je ne suis pas la seule à vivre des choses difficiles. Je trouve que les femmes sont fortes en général, qu'elles gèrent bien des choses. Je n'ai pas de conclusion à ce billet. et puis je n'y vois plus rien (et puis mes gosses crient famine...)alors back to reality, soyons pragmatique, faut que je cuisine pour mes oisillons...tchip, tchip, tchip

lundi 15 avril 2013

Les martinets sont de retour !!!

Non pas le petit fouet censé éduquer les enfants....mais les petits oiseaux migrateurs qui nous reviennent d'Afrique avec le printemps. Je les aime ces martinets, vous ne pouvez pas savoir. Souvent dans la douceur de ces premiers jours, je me love au creux de mon homme sur la balancelle et nous nous balançons doucement en appréciant le retour du printemps. Ce soir, c'etait avec ma petite Hello Kitty chérie, nous étions allongées sur le trampoline et nous regardions le ciel joliment pommelé. Les martinets commençaient leurs ballets aériens. Alors on a appelé les zoms pour qu'ils viennent voir et nous étions tous là comme des sardines sur le trampoline a admirer, profiter, apprécier ce moment bien précis qui signe le retour de la douceur, des repas dehors, de la fin des manteaux et des collants... Puis number 2 a dit : "regarde maman, c'est la fin de la pommelade" (= fin du ciel pommelé), c'était mignon. Je vous en rajoute dans le kawaï ? En plus je ne brode même pas. Des fois les gosses sont d'un pénible et puis il y a des moments comme ça des moments de grâce...Alors Hello Kitty s'est mise à chanter "petit cagot pote suson dos sa maisonnette to ki pleut il sort sa tête". Et nous d'applaudir et d'avoir le coeur chamallow, même ses 2 zigotos de grands frères ils s'étaient un peu émus....Un chouette lundi soir pour bien démarrer la semaine !
Et puis aussi ; en ce moment, j'ai à la maison ma nièce de 17 ans pour un stage dans ma belle ville rose. Cette petite, je m'en suis souvent occupé petite quand ses parents bossaient et que moi j'adorais déjà les enfants...Ce week-end elle est restée avec nous au lieu de rentrer chez ses parents et je l'ai amené visiter ma ville. Il faisait si beau que nous avons pris les "vélibs" mais à la première borne, un seul vélo. Qu'à cela ne tienne, elle monte sur la selle et je pédale (heureusement ça descendait un peu jusqu'aux station de vélos mieux fournies...). C'était rigolo et j'avais vraiment la sensation d'avoir 17 ans en étant à 2 sur ce vélo...
Mais pourquoi ce n'est pas tous les jours le printemps ?

dimanche 7 avril 2013

bisous du dimanche soir

un mot rapide en passant...rechignant à aller au lit pour ne pas que le week-end se termine, j'ai du mal à fermer mon ordi. Mon number ouane à la tête dans les étoiles car nous avons fêté dignement ses 10 ans. Toute la famille s'est réunie pour lui, certains se tapant 5 heures de route aller-retour pour être là...Ce fut sympathique et détendu. Mes beaux-parents habitent à la campagne, pas trop loin de notre ville à nous et nous étions tous là bas. Il se trouve qu'ils habitent aussi non loin d'un petit aérodrome de campagne où le papi de 80, fondateur du club et fort alerte, a embarqué mon fils en baptême de l'air et l'ai laissé piloter... Mon coeur de mère tremblait de voir mon fils partir dans l'U.L.M mais se réjouissait de voir ce même fils grandir d'un coup et vivre pleinement sa passion. Le papi était pantois de la connaissance en pilotage de number ouane qui passe sa vie sur flight simulator...Moi j'étais pas peu fière de ce fiston parfois dans la lune et qui mine de rien avait acquis un savoir phénoménal sur tout ce qui touche à l'aviation de près ou de loin...
C'était chouette, vraiment chouette.
Et puis le mot de la fin pour ma petite hello kitty de fraîchement 2 ans qui me dit merci alors que je lui donnais une compote et qui ajoute "ta vu je suis polie !". J'étais scotchée/pliée.
Ni-night dear reader !

mardi 2 avril 2013

Happy Birthdays Kids !

Hello my dear reader full of chocolate. J'en ai encore la bouche pâteuse, voyons si le cerveau suit. J'ai des millions (n’exagérons rien) de choses à te raconter. Bon ça fait quasi une semaine que j'ai rien posté mais c'était le weekend de Pâques, je suis mourrue et j'ai ressuscitée qu'aujourd'hui...
Alors, alors, where do I start ?
Allez, par un samedi soir de fille bien arrosée(mojito,mojito)... Ma copine Italienne Francesca et mes autres copines sommes allées voir le prof de piano de cette dernière en concert. Cela va sans dire qu'elle craque complet dessus car il est craquant l'animal. Mais à cette même soirée, elle avait convié un bel hombre, musicien lui aussi mais plus bossa nova et rythme chaud latino...Ils avaient échangés des baisers cette même après-midi...Bref Francesca qui a déjà un mari en avait deux de plus sur le râble. Le hasard a voulu qu'à cette même soirée je suis tombée sur une copine de collège avec qui j'avais fais les 400 coups et que j'avais complétement perdu de vue. 20 ans même que je l'avais perdu de vue. Je l'ai reconnue, elle non sur le coup et quand je lui ai dis qui j'étais, elle a eu cette parole qui m'a renvoyé mon adolescence dans la gueule : "mais que tu es jolie maintenant" (C'est le maintenant qui m'a fait mal....). Au delà de ça, c'était très drôle qu'une amitié se ravive en une soirée, que la complicité et les élans de l'adolescence se ressentent 20 ans après. Après, je ne suis pas sure d'avoir envie de la rappeler. C'est comme si j'avais vraiment fermé la porte sur ce passé.
Le bel hombre de Francesca a tenté de manger à tous les râteliers et m'a fait du gringue également. Main dans les cheveux, caresses sur le bras et l'épaule, demande de numéro de téléphone (je l'ai pas donné)...J'appelle ça du gringue...J'avais un copain, dragueur patenté (et à qui je n'ai pas succombé) qui me disait qu'il lançait des filets sur toutes les femmes et qu'il arrivait à ses fins au moins sur une de temps en temps...). Je l'ai évidemment dis à Francesca, solidarité féminine oblige, qui était fort déçue car tenez-vous bien, il lui avait dis qu'il cherchait l'Amour avec un grand A (la drague pour les nuls p 24...). Je vous jure les mecs, bon okay, je n'en fais pas trop car je vais peut-être perdre mon lectorat masculin..(on y croit). M'enfin à la liste, "je vous jure les mecs", je vais encore y ajouter mon mari qui a cru bon d'exploser la vitre arrière de la voiture en se garant devant une pelleteuse et toujours mon mari qui n'a pas fermé à clés la porte de la deuxième voiture, voiture donc qui s'est faite vandalisée à coup d'extincteur complétement vidé à l'intérieur, on se serait cru sur la lune... Mon fils me demandait ce soir après la lecture ce que voulait dire surréaliste, j'ai failli répondre ton père mon chéri, ton père. MMM qui aujourd'hui encore a vu un cycliste s'exploser dans un pare-brise arrière de camionnette et qui l'a amené sanguinolant aux urgences ( bonjour l'état de la voiture, la notre qui avait aussi le pare-brise arrière pété, tu suis ?) J'en rajoute ? Mon père qui se sent pas bien et la maîtresse de number ouane avec qui j'avais rendez-vous et qui fait aveu d'impuissance face à des petits caïds qui font chier mon fils (entre autre) parce que ça le fait pas d'être intello, tare ta gueule à la récré...Tous ça en cherchant les cadeaux, ballons, ingrédients à gâteaux de mes numbers 1 & 3. Ouaouh, j'étais pas fâchée de poser mes fesses sur le lit d'en dessous pour te chroniquer tout ça. Et guess what, je gardes le sourire (bon, je ne sais pas jusqu'à quand...). Une élève m'a dit ce matin "Madame, vous avez vu, tous le monde vous sourit à vous dans le couloir" et je lui ai dis "mais c'est parce que je leur souris" et elle m'a dit "oui mais vous souriez tous le temps" (genre un prof ça ne sourit pas). Je l'ai remercié d'un sourire...

mercredi 27 mars 2013

Woman sana in corpore sano...

Ou quelque chose comme ça...[Pour le woman, c'est volontaire par contre, je m'exerce à être drôle, bon ok t'as à peine levé une commissure de lèvre mais c'est déjà un début, soyons humble] [On m'informe dans l'oreillette que non t'avais même pas vu le jeu de mollet, non mais allo, quoi !] [hi, hi, je l'ai placé moi aussi ] [Oui j'aime les crochets] Bon, revenons-en à nos moutons qui font du sport (non je n'ai pas bu et c'est pas ce soir que tu vas savoir ce qu'il se passe dans mon lit). C'est mercredi soir, mercredi jour béni de ma progéniture. Et mercredi soir, c'est le soir où je me casse vite-fait faire mon pilates. J'adoooore. Je ne sais pas ce que j'aime le plus, échapper aux rituels du soir ou sentir mes muscles se contracter...car oui sous ma couche d'isolant, j'ai du muscle ! Je dis échapper aux rituels du soir mais quand ils ne seront plus, je serais la première à pleurer que c'en est fini de la petite enfance dans notre maison. Déjà, Hello Kitty et Number ouane vont fêter leur anniversaire respectif à un jour d'intervalle. On est comme ça, chez nous, on procrée début juillet pour fêter les vacances. Ainsi le 3 avril, ma petite aura 2 ans et mon grand aura 10 ans le 4 avril. Snif. A chaque fois, ça me met un coup de vieux. Et puis mon dernier bébé, n'est plus un bébé. L'espèce de parenthèse extraordinaire que crée un nouveau-né se referme. Hello Kitty parle et bien (normal, c'est ma fille ! qui parlait d'humilité hum...), elle est en train d'enlever ses couches et d'avoir beaucoup de velléités...
Je voulais parler, corps, kilos, régime et puis non encore une fois, je change d'avis. En fait aujourd'hui, je suis plutôt attendrie. C'est un mercredi où mes chatons ne m'ont pas fait tourner en bourrique, où Hello Kitty et number Two ont joués avec beaucoup de fraternité. Elle se pouponnait son grand frère qui se laissait faire et c'était trop mignon. Alors c'est les yeux plein de "coeurdamour" (copyright mon hello kitty), que je te souhaite une mignonne nuit.

mardi 26 mars 2013

ChroNIQUEUSE d'en dessous.

Bon je ne sais pas si je peux, je ne sais pas si je dois... Aujourd'hui j'ai envie de parler de sexualité. En même temps, c'est ça qui est pratique avec un blog, c'est qu'on parle de ce dont on a envie. D'ailleurs, en aparté, c'est pour ça qu'aucune de mes copines ne sait que j'ai un blog et que je tiens à mon anonymat. En même temps avec mes histoires familiales pas banales dont je vous parlais la dernière fois les plus fin limiers d'entre vous peuvent retrouver mon nom. Mais, hé hé, c'est mon nom de jeune fille !
Bon en fait tout ce préambule avant de parler DU sujet mais finalement, je ne suis pas si sure de savoir en parler. Je crois qu'il faudrait que je boive un coup, je me sens toute timide d'un coup...Et pourtant si vous saviez, je ne suis pas tellement effarouchée...
Bon considère cher lecteur que ce sont là des préliminaires, je te laisse avec l'envie d'en savoir plus (ou pas d'ailleurs...) mais je me retire dans mes appartements conjugaux (bon ok une piaule de 12 m2, pleine de linge à repasser ) (Je sens que je viens de tuer le glamour d'un seul coup...).
Fais pas la tête, il y a des soirs comme ça quand ça vient pas, ça vient pas...

samedi 23 mars 2013

1007

Non, non, ce n'est pas James Bond, c'est le nombre de pages vues depuis l'ouverture. Ne rigolez pas vous qui avez 10000 lecteurs, pour moi la barre des 1000 pages, c'est déjà un petit cap.
Hélas, je n'ai pas le cœur à me réjouir...Mon chamallow a vite fondu. Quoique. Vendredi soir, journée chargée encore et conseil de classe encore. Et sortie avec mes copines ! J'adore ! Direct du boulot à l'apéro sans passer par la case famille. MMM dans son désir de me faire oublier qu'il fut un homme imparfait ce comporte en mari parfait et a tout géré (les lessives, le solfège de l'un, la couche de l'autre, le repas à base de légumes...) [bon il était déjà comme ça avant mais a nettement progressé en matière de tâches ménagères...].
Puis la soirée fut partagée entre rire et gravité sur le sens de la vie, la vie de couple, les gosses, le sexe ou pas...J'adore cet esprit de sororité, moi qui n'est pas eu de soeur.
Bref, un vendredi soir sympa et une journée de samedi tout aussi cool avec petite sieste pour récupérer, jusqu'à ce mail qui confirme que mon frère ne s'est pas suicidé mais a été assassiné et ses enfants avec. Et là mon cœur se serre. Un deuil c'est pas facile puis on remonte la pente. Je voulais croire au suicide car ça me paraissait moins difficile de me dire qu'il avait choisi, qu'il allait mal et qu'il avait amené ses enfants avec lui par amour. Que ces enfants étaient peut-être mort sans violence. Des conneries tout ça. Je ne sais pas pourquoi j'ai pu penser ça. Mes parents m'en voulaient de penser ça. Pour eux, il était impossible que mon frère puisse toucher un cheveux de ses enfants. Surtout après avoir élevé le petit dernier en jouant le rôle de mère et de père puisque sa femme était décédée en couche. Ils avaient raison.(Est-ce que les parents ont toujours raison?) Et moi aujourd'hui, je me retrouve avec un deuxième chemin à faire. Accepter l'inacceptable.
Accepter l'inacceptable. Encore une fois, ces mots me semblent bizarre. Que viennent faire ces 2 c là ? Je me raccroche à tout et à n'importe quoi pour ne pas laisser mon esprit mélancolique me faire sombrer dans la douleur. Je me raccroche à ma petite famille imparfaite, je me raccroche à vous dans l'ombre à qui j'offre ma plus totale intimité, je me raccroche aux parcelles de bonheur que j'essaye de glaner pour avancer. Je trébuche, je tombe 1007 fois.

Ca merdoie...

@Frédeboréves : Je suis obligée de passer par les posts pour te répondre car je ne peux même pas commenter sur mon propre blog. Il y a un truc qui merdoie...
Voici ma réponse :
"Ah zut alors ! Merci Frédeborêves de m'avertir de ce problème. Pourrais-tu me dire ce qui foire exactement que je vois avec mon informaticien à domicile ...?
Merci d'avance."

jeudi 21 mars 2013

un petit air de Japon

Dure journée aujourd'hui...8 heures de cours d'affilées et un conseil de classe où je suis prof principale, départ 7 heures, retour 19 heures 30, le tout quasi non stop (20 minutes pour manger ça compte ?). Je ne me plains pas, j'ai fais des boulots autrement plus usant (dans l’hôtellerie et la restauration notamment) mais tout de même, des journées comme ça, c'est intense. Je n'étais pas fâchée de poser mes fesses dans la voiture; j'allume la radio "over the rainbow" de Iz (chanson que j'écoutais en boucle pendant ma dernière grossesse), déjà je sens mes épaules se détendre. Puis la route, et le long de la route des cerisiers en fleurs (des prunus plus exactement). Ils avaient éclos dans la journée, le soleil était rasant et donnait une belle lumière ocre. Une jolie chanson, une belle lumière, une journée de travail accomplie et voilà un petit moment de plénitude à savourer. Je suis rentrée, Hello Kitty m'a dévoré de baisers. Number 2 portait le déguisement que je lui avait cousu pour Carnaval. MMM avait fait le repas...Tout était si banal et à la fois presque magique quand je sais que cet équilibre ne tient qu'à un fil. Tout de même, j'avais chaud à mon petit coeur.
C'est sur ces paroles chamallow dignes de Barbara Cartland que je vous souhaite, chers lecteurs assidus (et bavard ;) ! ) une douce nuit , sainte nuit en compagnie des votre.

dimanche 17 mars 2013

La vie c'est rock n'roll !

Je n'ai pas écris de la semaine car je n'ai pas eu de minutes de la semaine ! Et là c'est dimanche soir ( j'adore...) et c'est comme quand je faisais mes devoirs au dernier moment. Bon écrire ici, ce n'est pas une corvée sinon je ferme boutique mais moi-même, je n'aime pas quand les blogs que j'aime ne sont pas alimentés...En même temps je ne vais pas occuper la fréquence pour rien.
"Une vie pour une autre", c'était le titre du mail que mon frère défunt nous avait envoyé pour nous annoncer la mort de sa femme et la naissance de son fils... Une vie pour une autre, c'est encore ce qui vient de se passer dans notre famille. Mamie est morte, ma nièce est venue au monde 10 jours après...Avec son lot d'émotions ! Car la demoiselle est née dans sa maison ! Non, non, c'était pas prévu; mon frère était en train de mettre les valises de maternité dans la voiture, ma belle-sœur fait un dernier petit pipi, oh la poche des eaux ! oh la tête du bébé ! ah bé voilà, ça y est, c'est fait ! C'est la mère de ma belle-sœur qui l'a accouché ! Bon ce sont des émotions heureuses mais des émotions quand même...Et les émotions, c'est ce qui fait que nous en sommes en vie mais chez moi c'est ce qui fait que je suis fragile(et paradoxalement plus forte aussi). Et tout ces derniers temps, des émotions, j'en eu à la pelle... Oui, ces trois dernières années, la vie, la mort et l'amour ce sont côtoyés plus que je ne l'aurais souhaité. Quand je refais la chronologie de tout ce que j'ai vécu, j'ai du mal à y croire moi-même. La vie est plus incroyable que la fiction. J'aimerais tant en faire un bouquin. Depuis toute petite j'aurais voulu être un artiste pour pouvoir faire mon numéro écrivain. Mon idole, c'était Jo dans les quatre filles du docteur March. Une fille pas gnagnan, égale des hommes et écrivain (enfin dans mon souvenir). Bon le bouquin, je peux pas, par respect pour mes parents qui en prendraient plein la tronche et qui n'ont pas besoin de ça...et aussi parce que je ne suis pas sûre d'en être capable. L'autre jour, je surveillais un brevet blanc, les élèves étaient absorbés et j'écrivais. J'écrivais que je voulais écrire mais avec ça on ne va pas loin... Faudrait vraiment que je m'y mette, que je tente mais il y a déjà tant de "faudrait" dans ma vie...faudrait que je fasse le ménage, faudrait que je passe plus de temps avec mes enfants, faudrait que je perde du poids, faudrait que je prépare mieux mes cours, faudrait que je repeigne le portail de la maison, faudrait que je fasse mieux la cuisine,faudrait que je pardonne à mon mari, faudrait que je vous dise bonne nuit....

lundi 11 mars 2013

le sac et le ressac...

En l'écrivant, je me demande si ça se dit finalement...Ce con de google qui croit tout savoir me parle de sac à main et de vagues évidemment pour ressac. Sac, ressac, sac, ressac, ça ne vous le fait pas à vous quand les mots deviennent étranges ? Ça m'est arrivé aujourd'hui en cours, je parlais à mes élèves de compétences acquises et j'ai eu un gros doute, que venais faire ce c là entre le a et le qu. Mais bon j'ai fait l'air de rien et je me suis dis que si mon inconscient l'avait mis ce c, c'est qu'il devait y être. Et puis j'ai vérifié discrétos...c'était bon, ouf. Les profs, c'est pas sensé passer pour des ignares....; ). Bon une entrée en matière en guise de réflexion linguistique, j'étais pas partie pour ça mais ça doit être le reprise, je suis reformatée en moins de 24 heures... En fait le titre, c'était pour dire ça va, ça vient; gros coup de blues hier soir "Dois-je te croire quand tu me dis que tu m'aimes ? Pourrais-je vraiment te refaire confiance ? Si tu veux changer de vie, si tu veux qu'on se sépare, c'est maintenant...." Et lui de m'assurer, de me rassurer et mes larmes de couler...

jeudi 7 mars 2013

seul(s) au monde

Seul au monde sans s car c'était le cas hier du mari de ma grand-mère...C'était aussi le cas de mon père qui n'a plus ni père, ni mère...Seuls avec s car MMM et moi-même avons pris l'air seuls sans enfants après l'enterrement pour nous changer les idées, nous retrouver. Bref, une semaine mouvementée, des vacances mouvementées qui ont commencées dans la neige et qui ont fini les pieds dans l'eau sur une plage de l'océan par un doux soleil (21°) de printemps.
Vous l'aurez compris, ma grand-mère paternelle est décédée lundi dernier à l'âge de 94 ans. Samedi, elle conduisait sa voiture et est allée faire les courses, dimanche elle a fait un AVC et n'a jamais émergée de sa sieste dominicale...
Lundi matin, j'étais sur le parking d'une jolie petite station de ski au cadre exceptionnel, avec mon père et mon fils ainé. Il voulait me montrer ses progrès. Il faisait un temps magnifique, nous étions tous de très bonne humeur, prêts à en profiter. MMM m'appelle sur mon portable, "ton oncle vient d’appeler, ta grand-mère est morte. Dis-le à ton père." "Papa, mamie vient de mourir..." Le visage de mon père....Et pour une deuxième fois, c'est moi l'oiseau de malheur qui annonce la nouvelle. Ma mère n'est pas là, elle est avec ma belle-soeur  qui doit accoucher d'un jour à l'autre... Il y a 14 mois, j’annonçais à ma mère l'impossible, son fils était mort ainsi que ses 4 petits enfants, je n'oublierais jamais son hurlement de douleur quand elle est tombée dans mes bras....Mon père n'était pas là ce jour là. Moi oui, à chaque fois, être forte pour ses parents et pour ses enfants...
Nous sommes repartis chez nous le lendemain pour changer les valises de montagne en valise d'enterrement. Mes beau-parents sont venus chercher les enfants, les 3 ! Je me séparais pour la première fois en 2 ans de ma petite Hello Kitty (pour la nuit je veux dire)...Je lui ai expliqué que papa et maman allait faire un petit voyage et qu'on reviendrait vite. Et puis la route, sans bruits, sans "Maman quand est-ce qu'on arrive?""Maman, j'ai faim, j'ai soif, j'ai pipi, je m'ennuie..."
L'autoroute hypnotique et des discussions sans fins avec MMM sur les derniers événements (de couple). Je vous passe l'enterrement, c'est triste évidemment mais c'est cruellement drôle aussi...Un prêtre et son second, tous 2 très manifestement partisans du lobby gay...Un veuf éploré pétant à tout va sur l'assemblée derrière lui... Des cousins qui ont pris 15 ans dans la tronche, tellement qu'on scrute le premier miroir venu pour voir si on a vieillie à ce point nous aussi...
Et puis dans l'après-midi, on prend la route, on s'échappe...On visite Bordeaux qu'on ne connait pas, on fait un tour de grande roue comme 2 ados "je t'aime, pardonne moi, pardonne-moi", on mange dans un bon restau où il n'y a pas un chat mais où le couple franco-japonais qui le tient est adorable ! (l'Encoche que ça s'appelle, rue de la devise). Je bois un mojito bien frappé, j'entre dans un doux "blur", je ris, je pleure, on s'aime encore...Quelques heures plus tard, il est minuit, nous sommes en haut de la dune du Pyla, il n'y absolument personne, que lui et moi. Il m'offre les étoiles, il m'offre le réconfort d'un creux d'épaule là où j'espère que personne n'a posé sa tête. Il m'offre son amour pour le restant de nos jours, me redemande pardon. J'ai le coeur qui fait boum-boum (mais ça c'est parceque monter la dune du pyla, bourrée et en ligne droite, ça tue). Malgré la mort qui rode, malgré les entorses au contrat, malgré lui et malgré moi, je suis heureuse, j'ai respiré le bonheur là haut sur cette dune.
Ce matin, petit-dèj sur la plage de l'océan, café croissant, on marche les pieds dans l'eau (enfin moi surtout car lui, il trouve que l'eau est trop froide...),on ramasse des cailloux pour le jardin japonais de number 2, des coquillages pour Hello-Kitty, on tente de photographier les mirages de l'armée de l'air pour notre pilote en herbe (Nber 1) et on reprend la route. Je m'endors dans la voiture, assez apaisée. Nous arrivons chez mes beau-parents, Hello Kitty me couvre le visage de baisers, Nber 2 & 1 me sautent dessus, puis se disputent, puis hurlent puis partent en courant...Welcome back to real life !

mercredi 27 février 2013

une douce brûlure

Je n'écris plus chers lecteurs car voyez-vous, j'ai un mari qui se rappelle à mon bon souvenir. C'est bien simple, j'ai voulu le quitter alors il ne me quitte plus...
J'ai découvert un mail que je n'aurais pas du découvrir, accentuant en moi le doute, accentuant en lui une descente aux enfers bien entamée...Je vous passe les détails. Je ne suis pas dupe mais que voulez vous je l'aime dans son intégralité, avec cette part d'ombre, moi qui ne voulait voir que sa lumière...
Aujourd'hui, nous en sommes en pleine reconquête, pour lui de moi et pour moi de mon amour-propre...
Dimanche soir ma petite Hello Kitty n'arrivait pas à s'endormir (ce qui est plutôt rare). Je l'ai prise avec moi et de la fenêtre nous regardions la neige tomber à gros flocons, tourbillonnante devant la lumière de la rue. Il est arrivé derrière moi, il m'a prise dans ses bras, moi qui tenait ma fille dans les miens, nous avons longuement regardé ces flocons et c'était un doux moment de bonheur qui me brûlait un peu...

lundi 18 février 2013

monday, monday....

in a rich man's world....maybe one day that would be my life....
Et bien en tous cas, on dirait que ça vous plait mes malheurs de couple...Les 2 posts sur ce sujets ont été les plus regardés...Je ne sais pas ce que je dois en conclure. Vivrais-tu cher lecteur les mêmes déboires que moi ? Ou bien alors tu es encore plus voyeuriste que le roi ??? Je ne vais pas chercher à savoir...Rien de nouveau sous le soleil en ce lundi. Ah si le soleil justement. At last ! D'ailleurs ça a failli être le titre de ce billet mais putain qu'est ce que ça fait du bien de le revoir. Bon, c'est nul, ça fait discussion de voisinage avec la mamie du coin mais IT IS BACK ! Bon on ne sait pas pour combien de temps, alas...
Le week-end fut doux et heureux sous le soleil justement. Number 1, 2 & 3 ont passé le maximum de temps dehors. MMM et moi-même roucoulions de concert (c'est con un couple, c'est con une femme....).On s'est fait peur alors vite vite on se colle, on se serre, on fait l'amour comme de jeunes tourtereaux pour se dire qu'on a failli perdre tout ça...
Je reviendrais quand je serais plus inspirée mais là les réunions s'enchaînent (et ne se ressemblent pas) alors le soir je ne suis pas sure d'avoir tout mon temps de cerveau disponible...
Ce post est nul mais hey voilà tu sais tout : je peux pas être toujours au top...
Sur cette désillusion, ami lecteur, je te souhaite une douce nuit.
signé: la chroniqueuse d'en dessous.

vendredi 15 février 2013

bug...

@Frédeborêves : Voici la réponse que j'ai tenté de mettre mais ça ne marche pas...
"Merci Frédeborêves, ton commentaire out of the blue m'a énormément touchée." Bon écrit comme ça en début de post, ça fait pas terrible. De un, ça prouve à la face du monde (au moins !) que je suis une quiche en problème informatique, de 2, je ne sais plus car j'ai perdu le fils de ma pensée entre temps. En tous cas Frédeborêves ce premier commentaire (Non Névro t'es pas hors jeu loin de là mais à mes yeux tu es plus subjective) restaure en moi un petit quelque chose, car oui je veux être vrai tout en essayant de faire rire, tout en essayant d'émouvoir mais avec sincérité, sans calcul...D'ailleurs même si financièrement ce n'est pas Byzance chez moi, je ne suis pas sure de vouloir mettre de la pub sur mon blog...J'ai envie de continuer cette petite aventure petits pas après petits pas, humblement et sans produit commercial autour. Bon voilà...
Au sujet de mon bug marital...La douleur s'estompe plus rapidement que je l'aurais cru, l'amour est là. Ce que nous avons construit n'a pas volé en éclat non plus. J'ai mal à mes idéaux, ça c'est sur mais finalement au quotidien vivre avec MMM reste quand même un bonheur. Un bonheur que je ne veux pas perdre, que je ne peux pas perdre...
J'ai pas les idées hyper claires ce soir car une copine est venue diner et on s'est débouché un petit St Emilion familial (merci Tonton !) et j'aime cette douce ivresse faite de discussion enflammée ou drôle, d'un peu de brouillard et d'un drôle de bien-être malgré tout...
Alors mes amis c'est l'haleine un peu chargée que je viens te souhaiter une douce nuit.

jeudi 14 février 2013

cocue 2.0.

Depuis la mort de mon frère et de ses enfants, je n'avais pas autant pleuré...C'est stupide de dire ça car les choses ne sont pas aussi dramatiques. Et pourtant...Des larmes qui succèdent à une sorte de détachement qui lui même succède à une envie d'être dans ses bras, suivie d'une furieuse envie de le frapper...J'ai augmenté ma dose d'antidépresseur ces 2 jours derniers...pour ne pas pleurer au travail. Les élèves eux ont compris (enfin juste que j'avais une profonde tristesse). Ils ont été mimi tout plein...Number Tou m'a dit "pourquoi tu es triste Maman?" Alors que j'avais aussi réussi à retenir mes larmes devant eux, prétextant une affreuse migraine pour justifier ma mauvaise mine. Hello Kitty n’arrête pas de dire "Papa, Maman, Bisous" et number ouane est à fond dans son club modélisme donc pour une fois je m'inquiète moins pour mon grand sensible...
Après le choc, beaucoup de discussion entre nous. Comme je l'ai déjà dis hier, je l'aime eh bien dans cette épreuve, je sais que je l'aime à la vie à la mort, que l'engagement du mariage a une valeur pour moi, surmonter cette épreuve, pardonner. Ce n'est vraiment pas facile. Je me sens comme une merde sans valeur. Il y a une part de moi qui se dit que je mérite ce qui m'est arrivé, (auto-flagellation mon amour), une autre partie de moi-même qui se dit dégage le, il ne te mérite pas et puis encore et toujours la question des enfants. Je ne me sens pas le droit de leur enlever ce foyer que nous avons. Avec MMM, on a toujours essayé d'être des parents attentifs, disponibles, à l'écoute (je dis bien essayé, j'ai pas dit réussi...).
Bon, mon ordi me signale qu'il n'a plus de batterie. Le petit habitant du dessus s'est endormi alors je vais essayer maintenant d'endormir ma peine...
Bonne nuit fucking Valentin.

mercredi 13 février 2013

de l'infidélité...bordel !

ah je pouvais faire la belle avec mes statistiques de divorce auxquelles j'aurais échappé. Dans ta face les statistiques, j'ai choppé MMM en plein chat avec une autre femme...Je suis une cocue virtuelle. Enfin dit-il... Car maintenant que le mal est fait, je vois le mal partout...J'ai chialé toute la nuit sur mes idéaux, sur lui que je plaçais au dessus de tout ça. Et pourtant, c'est tellement banal, tellement classique. Il ne voulait pas d'un troisième enfant, moi oui. On en discutait, discutait. Il a fini par accepter. Contrairement à N°1&2, je ne suis pas tombé enceinte de suite. Et puis s'est arrivé par surprise alors que je ne m'y attendais plus. Et quand je le lui ai dis, il a eu un mouvement de recul. Je l'ai perdu une première fois ce jour là. Il lui a fallu une dizaine de jours de "retraite" pour se souvenir que c'était finalement un bon gars et qu'il avait quand même dis oui à ce bébé (j'avais pas fais de chantage non plus...). Évidemment aujourd'hui, sa fille il se la kiffe mais ses égarements virtuels ont commencé pendant ma grossesse. Ajoutez à ça une bonne petite crise de la quarantaine, un changement de boulot et voilà comment un mari aimant et gentil se transforme en crapaud libidineux. Et moi dans tous ça, je continue de l'aimer cet andouille mais le mal est fait. Je lui en veux d'avoir pris le risque de me blesser et par dessus tout ce risque de faire exploser notre famille en plein vol. Je me dis que je ne peux le quitter, pas pour lui, ni pour moi mais pour les enfants. Je ne peux pas leur faire CA et pourtant lui l'a fait ! Et moi je devrais accepter pour nos enfants ? Aujourd'hui, je suis une fille paumée. La vie n'était pas toujours facile pour moi mais je tenais le coup. J'essayais de la voir en rose grâce à lui, grâce à mes loupiots...Et il a tout gâché...Comment refaire de notre couple une petite bulle quand la confiance est perdue ???
Ami(e)(s) lecteur ou lectrice aujourd'hui j'ai besoin d'un retour franc et sans complaisance...

lundi 11 février 2013

ma copine Francesca*

est Italienne, ou plus exactement Sicilienne. Elle a une pêche d'enfer et sa fille Clara* est la douce amie de mon tendre number ouane qui a toujours veillé sur elle depuis la maternelle... Francesca a eu 40 ans, le bel âge, la semaine dernière. Alors nous avons fêté ça dignement avec 2 autres copines, samedi soir et c'était bien chouette. Francesca va se séparer du père de ses enfants. Il ne le sait pas encore mais il en est ainsi. Sur les 4 copines, une deuxième aussi prévoit de se séparer...Un couple sur deux divorce en France en ville...Mon autre copine et moi n'avons pas osé échanger un regard qui aurait dit "ouf nous sommes du bon côté de la statistique"...En revanche nous avions sincèrement de la peine pour nos copines et ces familles en future explosion. Francesca est plutôt posée et lucide par rapport à ça. Elle n'a pas d'amertume et pense juste qu'elle s'est trompé en tout premier lieu. Maintenant, il faut assumer vis-à-vis des enfants. Elle a dit une parole très juste, elle se sépare car aussi elle n'a pas envie de donner à sa fille ce modèle de couple là.
Ce restau entre filles était un moment riche en partage et en émotion mais pour finir sur une note plus joyeuse, je vous dirais que nous avons aussi hurlé de rire en écoutant les anecdotes de Francesca. Le rire, le bon, celui que vous ne pouvez pas retenir, celui qui vous fait mal aux joues et aux côtes.
Alors voilà une de ces anecdotes que je dédicace à notre modèle à tous en matière de blog [mode groupie on], j'ai nommé Caroline de penseesderonde.fr . (Au vu d'un bon nombre de ses derniers articles, vous comprendrez la dédicace).
Bon j'ai pas non plus les talents de conteuse de Francesca, ni le kir dans les dents ou les 2 ou 3 verres de cet excellent Fronton qui accompagnait le repas (je m'égare), mais je vais m'appliquer.
Francesca, sicilienne de son état donc a un frère chéri qui s'appelle Massimo. Massimo est moniteur de kayak de mer en Italie. Alors que je lui demandais comment son frère en était venu à faire ce métier, elle nous raconte qu'il a toujours fait du kayak depuis qu'il est jeune et que très tôt, il a fait le tour des îles de la méditerranée. Elle nous raconte qu'il planifiait ses voyages sur une carte et que tous les 3 jours, il appelait son père pour le rassurer. Un beau jour, faisant le tour de la Sardaigne, il appelle son père au check point prévu, la liaison n'est pas bonne, il dit qu'il doit raccrocher car de toute façon il ne se sent pas bien. Pas bien comment ? Le père n'a pas pu le savoir car le téléphone s'est coupé. Un jour, deux jour se passent, pas de nouvelles. Fou d'angoisse, le père appelle les secours, décrit très précisément le kayak jaune et les arrêts prévus de son fils puis prie la santa Madonna. Massimo quant à lui, avait ralenti sa course considérablement étant dans l'obligation de vider ses boyaux régulièrement. BAM, la gastro ! (pour ceux qui suivent les posts précédents...). Occupé à son affaire au milieu des genêts de la côte Sarde, Massimo voit un hélicoptère se rapprocher de plus en plus de son kayak, non loin de ses genêts. Il tenta en vain de se cacher un peu plus mais l'hélico se rapprocha de lui, le co-pilote sorti un haut-parleur: "Nous cherchons Massimo Trapani, êtes-vous Massimo Trapani ? " Massimo qui ne pouvait quitter son affaire fit signe que oui. " Espèce de fils de pute, ton père te cherche depuis trois jours, tu peux pas lui donner des nouvelles, petit enculé" Francesca précise que insultes il y avait...Massimo toujours les fesses à l'air, re-fit signe que oui...Et nous, nous pleurions de rire d'imaginer cette scène digne d'un film. Même encore aujourd'hui face à mes élèves très absorbés dans leur contrôle, j'ai failli rechoper un bon fou rire.
Voilà, je vous laisse sur les plages de Sardaigne, bien moins romantiques aujourd'hui...