mercredi 27 mars 2013

Woman sana in corpore sano...

Ou quelque chose comme ça...[Pour le woman, c'est volontaire par contre, je m'exerce à être drôle, bon ok t'as à peine levé une commissure de lèvre mais c'est déjà un début, soyons humble] [On m'informe dans l'oreillette que non t'avais même pas vu le jeu de mollet, non mais allo, quoi !] [hi, hi, je l'ai placé moi aussi ] [Oui j'aime les crochets] Bon, revenons-en à nos moutons qui font du sport (non je n'ai pas bu et c'est pas ce soir que tu vas savoir ce qu'il se passe dans mon lit). C'est mercredi soir, mercredi jour béni de ma progéniture. Et mercredi soir, c'est le soir où je me casse vite-fait faire mon pilates. J'adoooore. Je ne sais pas ce que j'aime le plus, échapper aux rituels du soir ou sentir mes muscles se contracter...car oui sous ma couche d'isolant, j'ai du muscle ! Je dis échapper aux rituels du soir mais quand ils ne seront plus, je serais la première à pleurer que c'en est fini de la petite enfance dans notre maison. Déjà, Hello Kitty et Number ouane vont fêter leur anniversaire respectif à un jour d'intervalle. On est comme ça, chez nous, on procrée début juillet pour fêter les vacances. Ainsi le 3 avril, ma petite aura 2 ans et mon grand aura 10 ans le 4 avril. Snif. A chaque fois, ça me met un coup de vieux. Et puis mon dernier bébé, n'est plus un bébé. L'espèce de parenthèse extraordinaire que crée un nouveau-né se referme. Hello Kitty parle et bien (normal, c'est ma fille ! qui parlait d'humilité hum...), elle est en train d'enlever ses couches et d'avoir beaucoup de velléités...
Je voulais parler, corps, kilos, régime et puis non encore une fois, je change d'avis. En fait aujourd'hui, je suis plutôt attendrie. C'est un mercredi où mes chatons ne m'ont pas fait tourner en bourrique, où Hello Kitty et number Two ont joués avec beaucoup de fraternité. Elle se pouponnait son grand frère qui se laissait faire et c'était trop mignon. Alors c'est les yeux plein de "coeurdamour" (copyright mon hello kitty), que je te souhaite une mignonne nuit.

mardi 26 mars 2013

ChroNIQUEUSE d'en dessous.

Bon je ne sais pas si je peux, je ne sais pas si je dois... Aujourd'hui j'ai envie de parler de sexualité. En même temps, c'est ça qui est pratique avec un blog, c'est qu'on parle de ce dont on a envie. D'ailleurs, en aparté, c'est pour ça qu'aucune de mes copines ne sait que j'ai un blog et que je tiens à mon anonymat. En même temps avec mes histoires familiales pas banales dont je vous parlais la dernière fois les plus fin limiers d'entre vous peuvent retrouver mon nom. Mais, hé hé, c'est mon nom de jeune fille !
Bon en fait tout ce préambule avant de parler DU sujet mais finalement, je ne suis pas si sure de savoir en parler. Je crois qu'il faudrait que je boive un coup, je me sens toute timide d'un coup...Et pourtant si vous saviez, je ne suis pas tellement effarouchée...
Bon considère cher lecteur que ce sont là des préliminaires, je te laisse avec l'envie d'en savoir plus (ou pas d'ailleurs...) mais je me retire dans mes appartements conjugaux (bon ok une piaule de 12 m2, pleine de linge à repasser ) (Je sens que je viens de tuer le glamour d'un seul coup...).
Fais pas la tête, il y a des soirs comme ça quand ça vient pas, ça vient pas...

samedi 23 mars 2013

1007

Non, non, ce n'est pas James Bond, c'est le nombre de pages vues depuis l'ouverture. Ne rigolez pas vous qui avez 10000 lecteurs, pour moi la barre des 1000 pages, c'est déjà un petit cap.
Hélas, je n'ai pas le cœur à me réjouir...Mon chamallow a vite fondu. Quoique. Vendredi soir, journée chargée encore et conseil de classe encore. Et sortie avec mes copines ! J'adore ! Direct du boulot à l'apéro sans passer par la case famille. MMM dans son désir de me faire oublier qu'il fut un homme imparfait ce comporte en mari parfait et a tout géré (les lessives, le solfège de l'un, la couche de l'autre, le repas à base de légumes...) [bon il était déjà comme ça avant mais a nettement progressé en matière de tâches ménagères...].
Puis la soirée fut partagée entre rire et gravité sur le sens de la vie, la vie de couple, les gosses, le sexe ou pas...J'adore cet esprit de sororité, moi qui n'est pas eu de soeur.
Bref, un vendredi soir sympa et une journée de samedi tout aussi cool avec petite sieste pour récupérer, jusqu'à ce mail qui confirme que mon frère ne s'est pas suicidé mais a été assassiné et ses enfants avec. Et là mon cœur se serre. Un deuil c'est pas facile puis on remonte la pente. Je voulais croire au suicide car ça me paraissait moins difficile de me dire qu'il avait choisi, qu'il allait mal et qu'il avait amené ses enfants avec lui par amour. Que ces enfants étaient peut-être mort sans violence. Des conneries tout ça. Je ne sais pas pourquoi j'ai pu penser ça. Mes parents m'en voulaient de penser ça. Pour eux, il était impossible que mon frère puisse toucher un cheveux de ses enfants. Surtout après avoir élevé le petit dernier en jouant le rôle de mère et de père puisque sa femme était décédée en couche. Ils avaient raison.(Est-ce que les parents ont toujours raison?) Et moi aujourd'hui, je me retrouve avec un deuxième chemin à faire. Accepter l'inacceptable.
Accepter l'inacceptable. Encore une fois, ces mots me semblent bizarre. Que viennent faire ces 2 c là ? Je me raccroche à tout et à n'importe quoi pour ne pas laisser mon esprit mélancolique me faire sombrer dans la douleur. Je me raccroche à ma petite famille imparfaite, je me raccroche à vous dans l'ombre à qui j'offre ma plus totale intimité, je me raccroche aux parcelles de bonheur que j'essaye de glaner pour avancer. Je trébuche, je tombe 1007 fois.

Ca merdoie...

@Frédeboréves : Je suis obligée de passer par les posts pour te répondre car je ne peux même pas commenter sur mon propre blog. Il y a un truc qui merdoie...
Voici ma réponse :
"Ah zut alors ! Merci Frédeborêves de m'avertir de ce problème. Pourrais-tu me dire ce qui foire exactement que je vois avec mon informaticien à domicile ...?
Merci d'avance."

jeudi 21 mars 2013

un petit air de Japon

Dure journée aujourd'hui...8 heures de cours d'affilées et un conseil de classe où je suis prof principale, départ 7 heures, retour 19 heures 30, le tout quasi non stop (20 minutes pour manger ça compte ?). Je ne me plains pas, j'ai fais des boulots autrement plus usant (dans l’hôtellerie et la restauration notamment) mais tout de même, des journées comme ça, c'est intense. Je n'étais pas fâchée de poser mes fesses dans la voiture; j'allume la radio "over the rainbow" de Iz (chanson que j'écoutais en boucle pendant ma dernière grossesse), déjà je sens mes épaules se détendre. Puis la route, et le long de la route des cerisiers en fleurs (des prunus plus exactement). Ils avaient éclos dans la journée, le soleil était rasant et donnait une belle lumière ocre. Une jolie chanson, une belle lumière, une journée de travail accomplie et voilà un petit moment de plénitude à savourer. Je suis rentrée, Hello Kitty m'a dévoré de baisers. Number 2 portait le déguisement que je lui avait cousu pour Carnaval. MMM avait fait le repas...Tout était si banal et à la fois presque magique quand je sais que cet équilibre ne tient qu'à un fil. Tout de même, j'avais chaud à mon petit coeur.
C'est sur ces paroles chamallow dignes de Barbara Cartland que je vous souhaite, chers lecteurs assidus (et bavard ;) ! ) une douce nuit , sainte nuit en compagnie des votre.

dimanche 17 mars 2013

La vie c'est rock n'roll !

Je n'ai pas écris de la semaine car je n'ai pas eu de minutes de la semaine ! Et là c'est dimanche soir ( j'adore...) et c'est comme quand je faisais mes devoirs au dernier moment. Bon écrire ici, ce n'est pas une corvée sinon je ferme boutique mais moi-même, je n'aime pas quand les blogs que j'aime ne sont pas alimentés...En même temps je ne vais pas occuper la fréquence pour rien.
"Une vie pour une autre", c'était le titre du mail que mon frère défunt nous avait envoyé pour nous annoncer la mort de sa femme et la naissance de son fils... Une vie pour une autre, c'est encore ce qui vient de se passer dans notre famille. Mamie est morte, ma nièce est venue au monde 10 jours après...Avec son lot d'émotions ! Car la demoiselle est née dans sa maison ! Non, non, c'était pas prévu; mon frère était en train de mettre les valises de maternité dans la voiture, ma belle-sœur fait un dernier petit pipi, oh la poche des eaux ! oh la tête du bébé ! ah bé voilà, ça y est, c'est fait ! C'est la mère de ma belle-sœur qui l'a accouché ! Bon ce sont des émotions heureuses mais des émotions quand même...Et les émotions, c'est ce qui fait que nous en sommes en vie mais chez moi c'est ce qui fait que je suis fragile(et paradoxalement plus forte aussi). Et tout ces derniers temps, des émotions, j'en eu à la pelle... Oui, ces trois dernières années, la vie, la mort et l'amour ce sont côtoyés plus que je ne l'aurais souhaité. Quand je refais la chronologie de tout ce que j'ai vécu, j'ai du mal à y croire moi-même. La vie est plus incroyable que la fiction. J'aimerais tant en faire un bouquin. Depuis toute petite j'aurais voulu être un artiste pour pouvoir faire mon numéro écrivain. Mon idole, c'était Jo dans les quatre filles du docteur March. Une fille pas gnagnan, égale des hommes et écrivain (enfin dans mon souvenir). Bon le bouquin, je peux pas, par respect pour mes parents qui en prendraient plein la tronche et qui n'ont pas besoin de ça...et aussi parce que je ne suis pas sûre d'en être capable. L'autre jour, je surveillais un brevet blanc, les élèves étaient absorbés et j'écrivais. J'écrivais que je voulais écrire mais avec ça on ne va pas loin... Faudrait vraiment que je m'y mette, que je tente mais il y a déjà tant de "faudrait" dans ma vie...faudrait que je fasse le ménage, faudrait que je passe plus de temps avec mes enfants, faudrait que je perde du poids, faudrait que je prépare mieux mes cours, faudrait que je repeigne le portail de la maison, faudrait que je fasse mieux la cuisine,faudrait que je pardonne à mon mari, faudrait que je vous dise bonne nuit....

lundi 11 mars 2013

le sac et le ressac...

En l'écrivant, je me demande si ça se dit finalement...Ce con de google qui croit tout savoir me parle de sac à main et de vagues évidemment pour ressac. Sac, ressac, sac, ressac, ça ne vous le fait pas à vous quand les mots deviennent étranges ? Ça m'est arrivé aujourd'hui en cours, je parlais à mes élèves de compétences acquises et j'ai eu un gros doute, que venais faire ce c là entre le a et le qu. Mais bon j'ai fait l'air de rien et je me suis dis que si mon inconscient l'avait mis ce c, c'est qu'il devait y être. Et puis j'ai vérifié discrétos...c'était bon, ouf. Les profs, c'est pas sensé passer pour des ignares....; ). Bon une entrée en matière en guise de réflexion linguistique, j'étais pas partie pour ça mais ça doit être le reprise, je suis reformatée en moins de 24 heures... En fait le titre, c'était pour dire ça va, ça vient; gros coup de blues hier soir "Dois-je te croire quand tu me dis que tu m'aimes ? Pourrais-je vraiment te refaire confiance ? Si tu veux changer de vie, si tu veux qu'on se sépare, c'est maintenant...." Et lui de m'assurer, de me rassurer et mes larmes de couler...

jeudi 7 mars 2013

seul(s) au monde

Seul au monde sans s car c'était le cas hier du mari de ma grand-mère...C'était aussi le cas de mon père qui n'a plus ni père, ni mère...Seuls avec s car MMM et moi-même avons pris l'air seuls sans enfants après l'enterrement pour nous changer les idées, nous retrouver. Bref, une semaine mouvementée, des vacances mouvementées qui ont commencées dans la neige et qui ont fini les pieds dans l'eau sur une plage de l'océan par un doux soleil (21°) de printemps.
Vous l'aurez compris, ma grand-mère paternelle est décédée lundi dernier à l'âge de 94 ans. Samedi, elle conduisait sa voiture et est allée faire les courses, dimanche elle a fait un AVC et n'a jamais émergée de sa sieste dominicale...
Lundi matin, j'étais sur le parking d'une jolie petite station de ski au cadre exceptionnel, avec mon père et mon fils ainé. Il voulait me montrer ses progrès. Il faisait un temps magnifique, nous étions tous de très bonne humeur, prêts à en profiter. MMM m'appelle sur mon portable, "ton oncle vient d’appeler, ta grand-mère est morte. Dis-le à ton père." "Papa, mamie vient de mourir..." Le visage de mon père....Et pour une deuxième fois, c'est moi l'oiseau de malheur qui annonce la nouvelle. Ma mère n'est pas là, elle est avec ma belle-soeur  qui doit accoucher d'un jour à l'autre... Il y a 14 mois, j’annonçais à ma mère l'impossible, son fils était mort ainsi que ses 4 petits enfants, je n'oublierais jamais son hurlement de douleur quand elle est tombée dans mes bras....Mon père n'était pas là ce jour là. Moi oui, à chaque fois, être forte pour ses parents et pour ses enfants...
Nous sommes repartis chez nous le lendemain pour changer les valises de montagne en valise d'enterrement. Mes beau-parents sont venus chercher les enfants, les 3 ! Je me séparais pour la première fois en 2 ans de ma petite Hello Kitty (pour la nuit je veux dire)...Je lui ai expliqué que papa et maman allait faire un petit voyage et qu'on reviendrait vite. Et puis la route, sans bruits, sans "Maman quand est-ce qu'on arrive?""Maman, j'ai faim, j'ai soif, j'ai pipi, je m'ennuie..."
L'autoroute hypnotique et des discussions sans fins avec MMM sur les derniers événements (de couple). Je vous passe l'enterrement, c'est triste évidemment mais c'est cruellement drôle aussi...Un prêtre et son second, tous 2 très manifestement partisans du lobby gay...Un veuf éploré pétant à tout va sur l'assemblée derrière lui... Des cousins qui ont pris 15 ans dans la tronche, tellement qu'on scrute le premier miroir venu pour voir si on a vieillie à ce point nous aussi...
Et puis dans l'après-midi, on prend la route, on s'échappe...On visite Bordeaux qu'on ne connait pas, on fait un tour de grande roue comme 2 ados "je t'aime, pardonne moi, pardonne-moi", on mange dans un bon restau où il n'y a pas un chat mais où le couple franco-japonais qui le tient est adorable ! (l'Encoche que ça s'appelle, rue de la devise). Je bois un mojito bien frappé, j'entre dans un doux "blur", je ris, je pleure, on s'aime encore...Quelques heures plus tard, il est minuit, nous sommes en haut de la dune du Pyla, il n'y absolument personne, que lui et moi. Il m'offre les étoiles, il m'offre le réconfort d'un creux d'épaule là où j'espère que personne n'a posé sa tête. Il m'offre son amour pour le restant de nos jours, me redemande pardon. J'ai le coeur qui fait boum-boum (mais ça c'est parceque monter la dune du pyla, bourrée et en ligne droite, ça tue). Malgré la mort qui rode, malgré les entorses au contrat, malgré lui et malgré moi, je suis heureuse, j'ai respiré le bonheur là haut sur cette dune.
Ce matin, petit-dèj sur la plage de l'océan, café croissant, on marche les pieds dans l'eau (enfin moi surtout car lui, il trouve que l'eau est trop froide...),on ramasse des cailloux pour le jardin japonais de number 2, des coquillages pour Hello-Kitty, on tente de photographier les mirages de l'armée de l'air pour notre pilote en herbe (Nber 1) et on reprend la route. Je m'endors dans la voiture, assez apaisée. Nous arrivons chez mes beau-parents, Hello Kitty me couvre le visage de baisers, Nber 2 & 1 me sautent dessus, puis se disputent, puis hurlent puis partent en courant...Welcome back to real life !