mardi 30 avril 2013

body aching

Quand la tête fait son maximum pour ne pas sombrer, c'est le corps qui dit stop. Et curieusement, c'est avec les vacances que tout commence. L'été dernier, après une année scolaire riche en émotions (allaitement, fin de l'allaitement, reprise du boulot, disparition de mon frère, puis les corps retrouvés....), j'avais mis le mois de Juillet entier à m'en remettre. Je ne pouvais rien faire, je faisais le strict minimum. Le grand est parti un peu en colo, le second était parti avec mes parents 15 jours, la petite allait encore un peu chez la nounou et je ne pouvais plus rien faire à part dormir.
Et là rebelote. Le vendredi soir, veille des vacances la grande forme. Des amis qui viennent apéroter/diner. Un peu de boulot aux fourneaux après la journée de cours, pas de problème ! J'ai même fais le ménage à 2 heures du mat tellement je pétais le feu....
Et le lendemain matin, barre sur le crâne (même que je n'avais bu que de l'eau...), reins bloqués, mal, mal, mal....Et puis Paris, et puis la Justice et puis mon frère qui a bel et bien été assassinés et ses enfants aussi....L'horreur qui nous saute tous à la gorge, encore et toujours, lancinante...
L'avion dans le coma, à l'aller comme au retour...récupération de mes ouailles chez mes beaux-parents et encore dormir, dormir et dormir. N'ouvrir l’œil que pour jouer avec eux, dire que Maman est un peu assommée mais qu'elle est là...
Voilà pourquoi une si longue absence...même écrire ça me fatigue.
Et l'ironie de l'histoire, c'est que lundi au boulot, je vais retrouver cette énergie qui me fait défaut (enfin je l'espère...).

mardi 23 avril 2013

de shiatsu et de rien...

Mes billets s'espacent, je pense à des trucs puis j'oublie...Les vacances sont là mais quand mon rythme effréné s’arrête, je m'écroule. Je m'écroule aussi parce que dans la semaine, j'ai rendez-vous avec le juge d'instruction qui doit tout nous dire sur l'assassinat de mon frère et de ses enfants. Et je n'ai pas envie de savoir. Je n'ai pas envie de remuer la douleur que j'ai bien enfouie.
Alors comme je suis une grande fille, j'essaye de prendre sur moi et je m'aide avec des massages Shiatsu. Je fais déjà de l'acupuncture une fois par mois, du sport 3 fois par semaine mais là je tente ça. Premier massage la semaine dernière; bien mais sans plus puis épuisée dans les heures qui suivent. Moi qui voulait faire mon repassage, passer la tondeuse, désherber...J'ai passé l'aprèm au lit et guess what ? C'était bon . Puis le marathon de fin de semaine, puis ce mal de rein lancinant et ce mal de crâne depuis jeudi dernier n'en parlons pas, et mes mâchoires tellement serrées tous les matins (l'expression "serrer les dents" prends tous son sens...). Surtout ne pas lâcher prise, surtout être forte, surtout tout gérer. Quand elle me manipulait, je sentais que les vannes allaient lâcher, je ne voulait pas...puis les larmes ont commencé à couler, couler, couler. Toutes ces choses que j'ai vécues, tout cela m'a fait vieillir, murir mais aussi tellement souffrir. Je sais que je ne suis pas la seule à vivre des choses difficiles. Je trouve que les femmes sont fortes en général, qu'elles gèrent bien des choses. Je n'ai pas de conclusion à ce billet. et puis je n'y vois plus rien (et puis mes gosses crient famine...)alors back to reality, soyons pragmatique, faut que je cuisine pour mes oisillons...tchip, tchip, tchip

lundi 15 avril 2013

Les martinets sont de retour !!!

Non pas le petit fouet censé éduquer les enfants....mais les petits oiseaux migrateurs qui nous reviennent d'Afrique avec le printemps. Je les aime ces martinets, vous ne pouvez pas savoir. Souvent dans la douceur de ces premiers jours, je me love au creux de mon homme sur la balancelle et nous nous balançons doucement en appréciant le retour du printemps. Ce soir, c'etait avec ma petite Hello Kitty chérie, nous étions allongées sur le trampoline et nous regardions le ciel joliment pommelé. Les martinets commençaient leurs ballets aériens. Alors on a appelé les zoms pour qu'ils viennent voir et nous étions tous là comme des sardines sur le trampoline a admirer, profiter, apprécier ce moment bien précis qui signe le retour de la douceur, des repas dehors, de la fin des manteaux et des collants... Puis number 2 a dit : "regarde maman, c'est la fin de la pommelade" (= fin du ciel pommelé), c'était mignon. Je vous en rajoute dans le kawaï ? En plus je ne brode même pas. Des fois les gosses sont d'un pénible et puis il y a des moments comme ça des moments de grâce...Alors Hello Kitty s'est mise à chanter "petit cagot pote suson dos sa maisonnette to ki pleut il sort sa tête". Et nous d'applaudir et d'avoir le coeur chamallow, même ses 2 zigotos de grands frères ils s'étaient un peu émus....Un chouette lundi soir pour bien démarrer la semaine !
Et puis aussi ; en ce moment, j'ai à la maison ma nièce de 17 ans pour un stage dans ma belle ville rose. Cette petite, je m'en suis souvent occupé petite quand ses parents bossaient et que moi j'adorais déjà les enfants...Ce week-end elle est restée avec nous au lieu de rentrer chez ses parents et je l'ai amené visiter ma ville. Il faisait si beau que nous avons pris les "vélibs" mais à la première borne, un seul vélo. Qu'à cela ne tienne, elle monte sur la selle et je pédale (heureusement ça descendait un peu jusqu'aux station de vélos mieux fournies...). C'était rigolo et j'avais vraiment la sensation d'avoir 17 ans en étant à 2 sur ce vélo...
Mais pourquoi ce n'est pas tous les jours le printemps ?

dimanche 7 avril 2013

bisous du dimanche soir

un mot rapide en passant...rechignant à aller au lit pour ne pas que le week-end se termine, j'ai du mal à fermer mon ordi. Mon number ouane à la tête dans les étoiles car nous avons fêté dignement ses 10 ans. Toute la famille s'est réunie pour lui, certains se tapant 5 heures de route aller-retour pour être là...Ce fut sympathique et détendu. Mes beaux-parents habitent à la campagne, pas trop loin de notre ville à nous et nous étions tous là bas. Il se trouve qu'ils habitent aussi non loin d'un petit aérodrome de campagne où le papi de 80, fondateur du club et fort alerte, a embarqué mon fils en baptême de l'air et l'ai laissé piloter... Mon coeur de mère tremblait de voir mon fils partir dans l'U.L.M mais se réjouissait de voir ce même fils grandir d'un coup et vivre pleinement sa passion. Le papi était pantois de la connaissance en pilotage de number ouane qui passe sa vie sur flight simulator...Moi j'étais pas peu fière de ce fiston parfois dans la lune et qui mine de rien avait acquis un savoir phénoménal sur tout ce qui touche à l'aviation de près ou de loin...
C'était chouette, vraiment chouette.
Et puis le mot de la fin pour ma petite hello kitty de fraîchement 2 ans qui me dit merci alors que je lui donnais une compote et qui ajoute "ta vu je suis polie !". J'étais scotchée/pliée.
Ni-night dear reader !

mardi 2 avril 2013

Happy Birthdays Kids !

Hello my dear reader full of chocolate. J'en ai encore la bouche pâteuse, voyons si le cerveau suit. J'ai des millions (n’exagérons rien) de choses à te raconter. Bon ça fait quasi une semaine que j'ai rien posté mais c'était le weekend de Pâques, je suis mourrue et j'ai ressuscitée qu'aujourd'hui...
Alors, alors, where do I start ?
Allez, par un samedi soir de fille bien arrosée(mojito,mojito)... Ma copine Italienne Francesca et mes autres copines sommes allées voir le prof de piano de cette dernière en concert. Cela va sans dire qu'elle craque complet dessus car il est craquant l'animal. Mais à cette même soirée, elle avait convié un bel hombre, musicien lui aussi mais plus bossa nova et rythme chaud latino...Ils avaient échangés des baisers cette même après-midi...Bref Francesca qui a déjà un mari en avait deux de plus sur le râble. Le hasard a voulu qu'à cette même soirée je suis tombée sur une copine de collège avec qui j'avais fais les 400 coups et que j'avais complétement perdu de vue. 20 ans même que je l'avais perdu de vue. Je l'ai reconnue, elle non sur le coup et quand je lui ai dis qui j'étais, elle a eu cette parole qui m'a renvoyé mon adolescence dans la gueule : "mais que tu es jolie maintenant" (C'est le maintenant qui m'a fait mal....). Au delà de ça, c'était très drôle qu'une amitié se ravive en une soirée, que la complicité et les élans de l'adolescence se ressentent 20 ans après. Après, je ne suis pas sure d'avoir envie de la rappeler. C'est comme si j'avais vraiment fermé la porte sur ce passé.
Le bel hombre de Francesca a tenté de manger à tous les râteliers et m'a fait du gringue également. Main dans les cheveux, caresses sur le bras et l'épaule, demande de numéro de téléphone (je l'ai pas donné)...J'appelle ça du gringue...J'avais un copain, dragueur patenté (et à qui je n'ai pas succombé) qui me disait qu'il lançait des filets sur toutes les femmes et qu'il arrivait à ses fins au moins sur une de temps en temps...). Je l'ai évidemment dis à Francesca, solidarité féminine oblige, qui était fort déçue car tenez-vous bien, il lui avait dis qu'il cherchait l'Amour avec un grand A (la drague pour les nuls p 24...). Je vous jure les mecs, bon okay, je n'en fais pas trop car je vais peut-être perdre mon lectorat masculin..(on y croit). M'enfin à la liste, "je vous jure les mecs", je vais encore y ajouter mon mari qui a cru bon d'exploser la vitre arrière de la voiture en se garant devant une pelleteuse et toujours mon mari qui n'a pas fermé à clés la porte de la deuxième voiture, voiture donc qui s'est faite vandalisée à coup d'extincteur complétement vidé à l'intérieur, on se serait cru sur la lune... Mon fils me demandait ce soir après la lecture ce que voulait dire surréaliste, j'ai failli répondre ton père mon chéri, ton père. MMM qui aujourd'hui encore a vu un cycliste s'exploser dans un pare-brise arrière de camionnette et qui l'a amené sanguinolant aux urgences ( bonjour l'état de la voiture, la notre qui avait aussi le pare-brise arrière pété, tu suis ?) J'en rajoute ? Mon père qui se sent pas bien et la maîtresse de number ouane avec qui j'avais rendez-vous et qui fait aveu d'impuissance face à des petits caïds qui font chier mon fils (entre autre) parce que ça le fait pas d'être intello, tare ta gueule à la récré...Tous ça en cherchant les cadeaux, ballons, ingrédients à gâteaux de mes numbers 1 & 3. Ouaouh, j'étais pas fâchée de poser mes fesses sur le lit d'en dessous pour te chroniquer tout ça. Et guess what, je gardes le sourire (bon, je ne sais pas jusqu'à quand...). Une élève m'a dit ce matin "Madame, vous avez vu, tous le monde vous sourit à vous dans le couloir" et je lui ai dis "mais c'est parce que je leur souris" et elle m'a dit "oui mais vous souriez tous le temps" (genre un prof ça ne sourit pas). Je l'ai remercié d'un sourire...