dimanche 29 septembre 2013

je veux pas mourir vs maxiLOL

Et bien l'automne ne nous réussi pas à ma petite famille...Je suis de retour sous le lit après une grosse crise d'angoisse de my number tou, 8 ans, sur le mode je veux pas mourir, je veux pas que tu meures...Après l'avoir aidé à bien respirer tout en le tenant fort dans mes bras et en essayant de lui démontrer par A + B qu'il avait encore de LOOOOOONNNNGUUES années avant de se préoccuper de ce genre de choses, il dort maintenant paisiblement. En opposition totale d'humeur, number ouane était invité à un anniversaire et quand je suis allée le chercher et que je lui ai demandé comment c'était, sa réponse fut "c'était maxi LOL". Ah ok mon fils, 10 ans, prend 1cm par mois, a du poils aux pattes et parle comme un ado (bon je sais maintenant, on dit plutôt swag mais bon...c'est encore pas mal utilisé). Dans la même journée, j'ai fait 500 bornes aller-retour pour faire une surprise à mon père qui soufflait aujourd'hui ses 70 bougies...Et je ne regrette pas une seconde car j'ai senti que ça lui a fait plaisir. Samedi fut tout autant chargé en famille et amis et bon repas à base de cèpes et de pavlova...(NDLR : dessert à base de meringue, chantilly et fruits, yummy !). Bref, beaucoup d'émotions encore ce week-end, sans compter une nuit d'insomnie... Je m'en vais retrouver de ce pas les bras accueillants de mon MMM chéri et m'endormir d'un sommeil très attendu.
Bonne nuit mes (maigres) lecteurs chéris.

lundi 23 septembre 2013

Bo we

Le soleil revient, le moral revient. Et pourtant, je n'avais aucune raison de ne pas avoir le moral. Je suis hélio-dépendante (quoi c'est mon blog, j'invente les mots que je veux !). Samedi soir, c'était soir filles et comme d'hab c'était trop bien. Juste ce qu'il faut de champagne pour rire de tout. Nous avons testé un restau Sicilien et les conversations en Italien entre ma copine Francesca et le patron, nous ont transporté ailleurs le temps d'une soirée. Que c'est bon l'amitié entre femmes, la sororité moi qui n'ai pas de sœurs. Nous sommes cinq, cinq mamans de filles et de garçons. Cinq femmes aux parcours tous différents, aux maris différents, aux revenus différents et même aux âges différents (de 34 à 50). Et nous courons toutes après la même chose. Enfin les 2 qui l'avons, nous nous taisons. Nous sommes là, oreilles attentives et épaules tendres pour elles qui veulent l'amour et le respect d'un homme. Cet amour et ce respect, je l'ai. Et pourtant quand il a s'agit de parler d'infidélité, je n'ai rien dis. J'ai fais celle qui n'était pas concernée Je suis restée dans ma posture de femme heureuse et amoureuse. Et je le suis, heureuse et amoureuse! Je n'ai rien dis par respect pour MMM qu'elles connaissent. Je n'ai rien dis car le dire le ferais exister. Et puis me voilà, je suis double. Alfred est un petit peu revenu, il y a une drôle de simplicité entre nous, une intimité facile qui m'étonne. Mais il part aussi des jours et des jours et je ne le rappelle jamais. A chaque fois, je fais mon deuil de lui. Il me manque, je pense à lui avec tendresse et je me demande s'il pense à moi. Je n'attends rien, je ne veux rien. Je ne sais même pas s'il va me recontacter un jour. Moi je ne le ferais pas. Je SAIS sans l'ombre d'un doute que ma place est avec MMM, que c'est MMM que j'aime mais ce n'est pas la première fois non plus que j'aime ailleurs(mentalement pas physiquement).... Je n'aime pas ce mot infidèle car en fait je me sens fidèle à moi même. Je me sens libre. Et notre couple est comme ça. Jusqu'à cette année, il n'avait jamais été question de liberté sexuelle mais nous avions toujours été libres de faire ce que nous voulions  (en respectant bien sur l'autre ou les enfants) Et paradoxalement, cette liberté nous donnait envie de faire des choses ensembles.. Bien sûr, j'ai eu mal en découvrant les activités webesque de MMM. Avec le recul aujourd'hui, je me dis que ça le regarde finalement. Lui et moi (et nous en discutons beaucoup) considérons qu'être mariés ne veut pas dire s'appartenir. Au début, j'avais beaucoup de mal avec son manque de jalousie. Je pensais que c'était du désamour. Aujourd'hui, je pense bien le contraire. Je pense que ce respect de ma liberté qu'il a, est une très belle forme d'amour. Surtout qu'il ne me demande même pas de l'aimer de la même manière (mais j'y viens, je crois). Bref, je ne suis pas en train de vous dire que nous sommes un couple libertin, loin de là. J'avais juste envie de parler d'amour, d'amitié, de MMM et d'Alfred, de la vie quoi....

dimanche 15 septembre 2013

Les petits playmos

Ma fille, mon soleil grandit (hélas...). Je redoutes le jour où nous ne créerons plus d'histoires sur le bord de la baignoire avec papa et maman playmo qui prennent un bateau avec leurs enfants qui font plouf dans l'eau et que nous savonnons avec sérieux. Si je commence ainsi, toute emprunte de nostalgie c'est que mon bébé, ma toute petite, ce matin m'a dit "Maman, je veux un grand lit !". J"ai dit d'abord, on ne dit pas "je veux, mais je voudrais" (non je blague, c'était une des répliques de ma mère...). Juste mon cœur a encore fait craack. Et nous sommes allés au grenier chercher le lit de son grand frère,( lit IKEA moyen format qui se rallonge après) adieu les barreaux. Elle était super contente, n'arrêtait pas de dire "youpi, chouette j'ai un lit de grande!" Et ce soir, après l'histoire du soir, elle n'a fait aucune histoire pour se coucher...Du coup, avec MMM, on s'est mis à ranger de fond en comble les chambres des enfants, à faire un vrai tri de rentrée qui fait du bien. Bon on y a passé la journée et on a pas fini...gloups, c'est que 3 enfants, ça en met du bazar ! (sans parler du linge, ma partie à moi...). Bref, on se sent un peu vidés, à moins que ça ne soit des restes de la soirée mojitos avec des potes hier...C'est un week-end qui n’intéresse pas grand monde mais c'est un week-end chaleureux néanmoins; les enfants, les amis, la maison...Je me sens bien dans mon petit nid et je n'ai pas mon blues habituel du dimanche soir...Ça fait du bien d'être bien !

mercredi 11 septembre 2013

phantasme...

Il n'a jamais rappelé, elle non plus. Elle ne l'a jamais oublié, lui non plus. Puis ils se sont revus par hasard sur ce même parking qui avait vu leur toute première rencontre. Un  premier regard surpris, puis content. Ils avaient l'air aussi contents de se voir l'un que l'autre.
"Redonne moi ton numéro, je ne l'ai plus..." lui demanda-t-il ?
"Je croyais que tu n'avais plus vraiment envie..."
"Tu ne veux plus me le donner ?" lui dit-il
"Je ne sais pas, j'avais vraiment refermé la parenthèse"
"On a une histoire à finir tous les deux, tu ne crois pas ?"
"Je ne sais pas"
Encore une fois, le voir, être à ses côté était si simple mais même si elle le désirait encore, elle n'était pas sure de repartir dans ce scénario.
"On peut se revoir?"
"Oui" souffla-t-elle, elle même surprise de sa réponse.
"Quand ?"
"Lundi prochain, midi au même endroit, j'ai une heure et demie de libre"
"J'y serais !, Je file ma belle, à lundi"
Ce n'était en tout et pour tout que la quatrième fois qu'elle voyait cet homme. Elle se demandait pourquoi elle lui avait ouvert sa porte mais elle retrouvait aussi ce côté touchant, fragile qu'elle entrevoyait dans cet homme si puissant physiquement.
Les quelques jours qui la séparaient de lundi  furent remplis des obligations et autres joyeuseté de rentrée, la vie dans ce qu'elle avait de plus routinière.
Et puis lundi, midi ; son coeur battait fort, ses mains tremblaient.
texto : "t'es toujours ok ?"
"oui"
"J'ai faim de toi..."
"vraiment ?"
"très très faim..."
Elle ne répondit plus, se regarda dans le miroir des toilettes de son travail. Elle se dit  "j'aime mon mari, mes enfants, ma famille mais voilà je me sens prête à m'assumer libre. Voilà, c'est ça, je suis une femme libre". Elle n'avait pas vraiment peur de culpabiliser mais plus peur de faire vraiment l'amour avec un corps inconnus.
Elle est partie, redressée et conquérante.
Comme la dernière fois, elle est arrivée la première. Elle écoutait sa chanson préférée dans sa voiture, Halleluyah de Jeff Buckley, repassant plusieurs fois le soupir qui débute la chanson. Tout lui paraissait irréel. Il se gara à côté d'elle. Elle monta dans la voiture. Ils s’embrassèrent doucement comme si ça allait tellement de soi. Puis ils roulèrent vers des lieux plus tranquilles. Ils sortirent de la ville. Il se gara près d'un champs de tournesol. Ils s'embrassèrent encore. Il bandait déjà. Elle ne pensait plus à rien, profitant juste de cet homme qui la désirait. Elle lui embrassa le creux derrière les oreilles, un des endroit qu'elle préférait chez les hommes car c'était là qu'elle percevait le mieux la vraie odeur de la personne et elle aima son odeur. Elle glissa sa langue dans le cou, sous la mâchoire, elle mordilla ses épaules. Il la picorait de baiser mais se laissait plus emporter qu'il ne l'aurait voulu...Elle descendit le long de son torse, découvrant de nouveaux tatouages inconnus, l'embrassant encore. Elle descendit jusqu’à sa queue, le suça mais pas trop. Elle ne voulait pas qu'il jouisse trop vite. Il lui demanda si il pouvait la pénétrer. Elle le fit asseoir sur le siège passager pour avoir un peu plus de place et se mit à califourchon sur lui. Ils s'embrassèrent en se regardant, fou de désir, ivre de sexe. Il lui lécha les seins puis avec ses mains sur ses fesses à elle, il guidait son mouvement de va et vient. Ils jouirent en même temps. Elle se releva rapidement, lui aussi. L'attache de la ceinture lui avait fait une trace dans le dos, elle sourit et se demanda si sa femme à lui le remarquerait. Sur le chemin du retour, ils discutèrent encore et encore, se montrant les photos de leurs conjoints et de leurs enfants. Ils étaient comme amis, elle avait toujours envie de materner un peu ce colosse aux pieds d'argile.
Arrivant près du parking, elle lui dit, c'est toi qui m'appelle si t'as envie...Il répondit, non c'est toi, je suis sur que tu me rappelles avant quinze jours...Tu rêves, dit-elle. On parie ? On parie ! Ils se tapèrent dans la main amusés de se défier ainsi, injectant par leur fierté respective une distance nécessaire pour ne pas tomber amoureux. Elle sortie de la voiture, en fit le tour pour lui faire un dernier baiser, un baiser d'adieu.

dimanche 8 septembre 2013

mad world

That's the song I'm listening to...
And it's the way I feel.
Il y a eu d'autres rebondissements à l'école de number 2...dont une lettre nauséabonde de la part d'une mère dont le fils n'est pas un ange et qui pointe du doigt mon number 2 comme étant dangereux, comme devant aller en institut, comme ayant été le chouchou de la maîtresse...etc. C'était très blessant mais bizarrement, j'arrive à gérer. J'arrive à me dire que ça vient aussi de parents consommateurs qui jamais ne s'investissent et qui en viennent à jalouser d'autres plus exposés. Ça fait 4 ans que je suis parents délégués et que je ne le fais pas comme une lutte parents / enseignants mais comme un partenariat pour le bien être des enfants. Ça fait 4 ans que MMM est bénévole au sein du centre de loisir (président puis trésorier), 4 ans qu'il passe un temps fou à se dévouer pour que cette structure fonctionne...Je le vois plus touché que moi, peut-être je me trompe mais malgré notre petit restau en amoureux pour son anniversaire vendredi soir, je vois sa lassitude, son air triste. Bref number 2 a changé d'école, il a rejoint son frère qui avait changé aussi (car il le souhaitait, ras le bol de son école et de la mentalité qui y régnait...). Les choses devraient s'apaiser maintenant...Nous devrions retrouver nos marques, notre rythme familial. Enfin j'espère, la semaine a tellement était surprenante et épuisante. Je voudrais tellement sortir de tout ça, vivre autre chose. Je sais que ça n'est pas possible. Mes enfants doivent aller à l'école, se frotter à la société. Je ne peux pas les protéger tout le temps et je n'arrive même pas à faire de ma maison un havre de paix (Number 2 's crisis). Bon allez c'est un billet en mode dimanche soir, ça va passer. It's a mad world but I'm sure the future is bright !

mardi 3 septembre 2013

BOUM

Bam la rentrée dans ta gueule....Désolée d'être si vulgaire mais c'est exactement ce que je ressens. Et c'est hélas aussi ce qui est arrivés à MMM. Une sombre histoire d'un père en colère qui s'est trompé de cible et qui a frappé mon homme devant l'école des enfants ce matin, jour de la rentrée. Un homme au bout du rouleau sur lequel je ne vais pas épiloguer. L'ironie de la situation, c'est que ça a réveillé la lionne amoureuse en moi. Après les turpitudes de l'été, mes questionnements, il suffit qu'on touche à mon homme pour que monte en moi tout l'amour que j'ai pour lui.
Ajoutons un peu de stress quant à l'organisation de la rentrée avec nos boulots respectifs (MMM en a 2 et moi je fais du 110%...) + 2 enfants surexcités par la période et nous avons une belle équation qui fait Bam dans ta gueule et que l'on sent passer comme les rouleaux de l'atlantique cet été, sauf que les rouleaux c'est plus fun. Bon allez cessons là de me plaindre, les choses vont rentrer dans l'ordre. J'ai beaucoup de choses à vous raconter, je ne sais pas si j'y arriverais mais pour survivre, je dois aller au lit plus tôt que en vacances !!! Ni-night dear reader.