mardi 5 août 2014

Blog moribond...

Rien depuis plus d'un mois, c'est nul...Et pourtant ma vie continue de tourner of course avec ces hauts et ces bas mais plutôt des hauts en ce moment. Bref, un article pour ne rien dire si ce n'est que je ferme définitivement la boutique. Je prépare un concours et je veux m'y atteler avec sérieux. Et puis je ne voudrais pas laisser trop de traces intimes non plus...alors je vais bientôt tout effacer.
Je crois qu'écrire mon vrai journal intime me convient mieux. Je peux répéter à l'envie que je veux faire ci ou réussir cela. Je veux moins m'auto-censurer aussi. Ce fut un bel exercice. Les quelques retours sont toujours gratifiants. Ce blog m'a accompagné pendant deux années de grand bouleversement dans ma vie mais je vois que je tiens toujours la barque...alors que la barque continue de voguer mais sur d'autres flots que le net !

samedi 28 juin 2014

June


Chaleur, tilleul, fête, kermesse, copains, apéro, bataille d'eau, communion, mariage, framboises, fraises, rhubarbe, sorbet, pistache, bière, rosé (bien frais), amour, émotions, jour à rallonge, sensualité, sueur, moustiquaire, passage au collège, rentrée en maternelle, petites robes, boucles d'oreilles, billets d'avion, urgences, poignet cassé, week-end à la plage, plouf dans la rivière,musique,festival...Oh oui un festival, juin est un festival ! Un festival où je vis, où je me régale. Une promesse de l'été à venir, festif, amoureux.

vendredi 6 juin 2014

Chroniques d'en dessous N°5

Il est revenu le fils prodigue ! Number tou était encore cette année en voyage scolaire, en Espagne cette fois ! J'ai tenté de fermer les yeux sur mes angoisses de bus scolaire renversé, d'enfants noyés dans le rio vero et je vous en passe et des plus glauques...J'ai tenté de mettre un couvercle sur ces peurs à la fois rationnelles et irrationnelles. J'ai tenté d'apprécier cette semaine O combien plus calme, presque on se serait ennuyé...Et il nous a manqué le bougre, il m'a manqué à moi of course ! J'ai même failli aller sous son lit faire de l'ordi...Et il a manqué à son frère et à sa sœur, cela était vraiment visible, je n'aurais pas imaginé...Ils parlaient de lui et de ses "bêtises" au quotidien, de sa manière de faire le singe ou le clown à table et aussi de ses colères aussi soudaines que furieuses. Finalement, la vie sans lui était banale et même s'il nous fatigue, il nous anime aussi d'un souffle de vie un peu hors du commun. Et ce souffle de vie, on a en besoin...quand des choses difficiles sont remuées par la force des choses...quand des enfants de mon collège (un enfant, en fait) sont victimes d'attouchements sexuels, que cela a été filmé et que cet enfant va nous claquer dans les doigts avant qu'on ne puisse le retenir...J'en frissonne de l'écrire...La vie dans tout ce qu'elle a de pute...
Et là mon MMM a qui je n'ai rien demandé qui vient m'apporter mon petit déca du soir, qui me fait un bisou et qui me demande si ça va...Il ne sait même pas ce que je suis en train d'écrire... La vie dans tout ce qu'elle a de tendre...Et ma petite Hello Kitty qui me caresse la joue et qui me dit "je suis si contente de te voir Maman "...Et mon Number Ouane qui a une folie de pâtisserie et qui tous les soirs à fait de la cuisine avec toute la maladresse qui lui échoit de sa dyspraxie...
Ma vie de famille, comme beaucoup d'entre nous...vie de famille qui me tiens la tête hors de l'eau...plouf.

jeudi 15 mai 2014

Cherry on the cake

Non pas de cerise sur le gâteau...mais des vraies cerises, celles du jardin, celles qu'on cueille en rentrant du boulot encore chaudes du soleil. Celles qu'on dévore en regardant les martinets virevolter. Martinets et cerises sont les mamelles de mes petits bonheurs de mai...
Drôle d'intro après un dernier billet plutôt pas glop...et pourtant, ça va, le choc passé, c'est supportable. C'est supportable car il y a en parallèle des choses bien plus insupportables à vivre. Je ne m'étendrais pas, je crois que je ne peux pas encore vraiment écrire au sujet de mon frère et de ses enfants; mais voilà, tout se relativise. Et mon MMM, je l'ai dans la peau. Je ne peux juste pas m'imaginer vivre sans lui à mes côtés. Parfois, je me demande jusqu'où pourrait-il aller ? Quelles seraient les limites de mon amour ? On verra, je préfère ne pas me poser de questions sur notre avenir. Je ne peux pas dire si on restera ensemble ou pas. C'est juste que là, je veux encore être avec lui, malgré tout. Je sais juste que ce qu'il a fait, il ne l'a pas fait contre moi. Je sais juste que chaque individu a une zone d'ombre, une part secrète que je cultive moi aussi...
Voilà, alors tant que je tremble encore à le voir monter haut sur le cerisier pour me ramener les cerises les plus mûres, tant qu'il y aura ces moments là, tout ira bien.

dimanche 4 mai 2014

Cellules massues

Titre incompréhensible pour vous et tellement significatif pour moi. Je viens de prendre un gros coup de massue derrière la tête. Mon cher MMM, bientôt Monsieur Mon Ex-Mari (MMEM) vient de m'avouer qu'il avait donné son sperme de manière artisanale...Il m'avait déjà parlé de vouloir donner son sperme à la banque du sperme et j'y étais franchement opposée pour plusieurs raisons mais la raison essentielle me dépassait je crois. Je ne pouvais me résoudre à ce que mes enfants aient des demi-frères et sœurs de ci de là...Je comprenais la raison principale qui était le don pur. MMEM a toujours été un "généreux", un vrai, de ceux qui donnerait leur chemise et leur pantalon pour une personne en détresse. Et là j'ai choppé un sms d'un couple de lesbienne à qui il donnait son sperme. Je ne suis pas du tout contre l'homoparentalité, je ne suis juste pas pour que MMEM se répande. Hélas, il a aussi aidé une amie à lui, une ex-collègue de travail qui approchait de la quarantaine et qui est handicapée moteur. Devant sa détresse, il lui a proposé son sperme et ça a hélas marché. Il est le géniteur d'une petite fille, de l'âge de nos 2 garçons...Voilà les cellules, voilà la massue. Quand l'expression "faire un enfant dans le dos" prend tout son sens...L'ironie, c'est que son amie a trouvé chaussure à son pied en même temps et qu'ils ont eu un deuxième enfant. La petite sait qu'elle a un père qui n'est pas celui qui s'occupe d'elle tous les jours. MMEM l'a vu de loin en loin mais pour lui, il n'est pas son père, il est son géniteur. Et pour moi, je suis abasourdie. Déjà les premières tromperies ont été dures à pardonner, surmonter. Je l'avais fait par amour pour lui, par amour pour nos enfants mais là, c'est un peu le coup de grâce. Ma confiance est plus qu'altérée... Bon du coup, je lui ai avoué très ouvertement pour Alfred...Il a encaissé. Je m'étais dis que je garderais ça à jamais pour moi mais puisque nous en étions au bas fond de la vérité, autant y aller. Je n'aurais jamais cru dire ça un jour mais je ne veux pas que nous séparions pour ne pas faire de mal à nos enfants mais il est clair que je n'ai plus confiance et qu'il s'agit d'une vie basée sur le mensonge depuis 10 ans, ce n'est juste pas possible...J'avais peur de 2014, j'avais raison. Tant de personnes sont passées par le divorce, je pensais y échapper...J'ai peur. J'ai peur de cet échec. J'ai peur pour mes enfants. J'ai peur de tout ce que ça va annoncer, augurer...

dimanche 20 avril 2014

Dans les choux

Ça fait longtemps que je ne suis pas passé par ici...Et il s'en passe des choses par ailleurs...Oh rien de bien transcendant non plus, mais la vie quoi...J'ai accompagné les élèves en voyage sportif et c'était sportif ! C'était aussi génial et fort en émotions. Mon groupe de filles a fait des efforts et des progrès pour se surpasser et j'étais super fière d'elles. Moi-même, j'ai du faire semblant de ne pas avoir peur sur les tyroliennes et autres joyeusetés...J'ai même retrouvé des sentiments de ma jeunesse quand moi-même j'étais animatrice de centre de vacances avec sorties à sensations (rafting, escalade...) Cette espèce de confrérie un peu hippy entre animateurs, cet amour de la montagne et de la nature...Mais voilà, j'ai changé et vieillie...Je me suis donnée pendant trois jours. Il y eu aussi de l'émotion émotionnante avec mes collègues (au sujet de nos chers disparus...)et dans le bus du retour, malaise vagal...Bon, ok, je suis fatiguée. Retour à la casa, ma fille ne lâche plus mes bras, veut dormir avec moi...Le lendemain mon number tou me fait une belle crise et qu'on ne l'aime pas et qu'on préfère son frère et sa sœur et pourquoi qu'on l'a fait naître si on s'en fout de lui. J'ai rassuré, prodigué milles mots d'amour, j'ai donné tout ce qui me restait pour que cet enfant se sente aimé, soit apaisé, il me semble que ça a porté ses fruits (jusqu'à quand ?) Puis je me suis retrouvée avec ma culpabilité, ma fatigue à faire 5 heures de cours d’affilées. A la quatrième heure, je me suis sentie partir. Je me suis assise, j'ai demandé aux élèves de rester sages, j'en ai envoyé une chercher un prof puis j'ai fermé les yeux. Je les ai ré-ouverts pour voir 10 adultes affolés autour de moi. Je les ai refermés puis ré-ouverts sur trois pompiers qui m'amenaient aux urgences...Du repos qu'il a dit le docteur, bon alors repos. Chouette, du coup, j'ai du temps pour bloguer !

mardi 25 mars 2014

C'est qui mon amour d'amour ?

C'est qui mon amour d'amour ?    c'est moi !    Oui !
C'est qui ma chérie d'amour ?      c'est moi !     Oui !
C'est qui mon trésor d'amour ?    c'est moi !     Oui !
C'est qui mon soleil d'amour ?     c'est moi !     Oui !
C'est qui ma lune d'amour   ?       c'est moi !     Oui !
C'est qui mon étoile d'amour ?     c'est moi !     Oui !
C'est qui ma fille mon amour ?     c'est moi !      Oui !
Je t'aime le plus fort du monde.  C'est quoi le plus fort du monde ? C'est grand, grand, grand, de la terre jusqu'au ciel. C'est quoi grand, grand, grand ? C'est comme l'océan. Ah ! Bonne nuit, ma chérie ! Bonne nuit Maman, a tout à l'heure.

C'est notre petite poésie d'amour, notre rituel à elle et moi, tous les soirs. Je l'écris pour ne pas l'oublier comme je n'ai pas oublié les chansons historiettes inventées pour ses frères au même âge.

Tant qu'il y aura cette poésie, tout ira bien.

dimanche 23 mars 2014

Malsaine...

Jusqu'à la semaine dernière, je faisais du Pilates deux fois par semaine et j'adorais ça. Ma prof était plutôt fortiche en cours de Pilates mais plutôt faiblarde en relations humaines. Ça faisait deux ans et demi que j'en faisait avec elle, dans son studio de Pilates en cours collectifs. Elle m'a demandé des cours d'anglais et plutôt que de me faire payer, je lui ai demandé de faire du troc, cours d'anglais contre cours de Pilates. Ça a plutôt bien marché pendant un an. Nous avons développé une certaine forme d'amitié mais il y avait des choses chez elle que je ne cautionnais pas, une certaine forme de méchanceté et de critique vis à vis d'autres filles du cours. Elle m'a invité à des week-ends et à des soirées. J'ai beaucoup refusé pour ne pas léser ma famille et puis pour des question de coût aussi. En fait je n'en ai accepté qu'une. Je faisais également du reformer (une machine à Pilates) avec elle et une de ses copines. J'ai commencé à bien m'entendre avec cette fille aussi...Puis petit à petit, j'ai sentie une froideur s'installer, un éloignement...encore plus avec l'arrêt des cours d'anglais. Je voulais mettre les choses au clair mais à ce moment là, elle a vécu un drame familial. Alors je lui ai envoyé des mots de courage et de soutien auxquels elle a répondu plutôt gentiment, à mon grand étonnement. Et puis, jeudi dernier, juste un sms pour me dire qu'elle ne voulait plus que je vienne faire des cours de Pilates dans son club. Je lui ai demandé pourquoi et elle m'a juste répondu que je m'étais trop immiscé dans sa vie privé. J'en suis quasi tombée à la renverse d'incrédulité et de colère. Je n'ai jamais été malveillante dans ma vie, maladroite peut-être mais malveillante jamais. Et puis m'immiscer dans sa vie privé alors que j'ai refusé bon nombre de ses invitations, j'ai halluciné. J'avais beau me dire que c'était elle qui avait un problème, j'étais triste, en colère et déshonorée. J'avais la tentation de laver mon honneur, de lui mettre le nez dans son caca (comme on dit chez nous...) par rapport à ses problèmes relationnels. Par exemple, son club de Pilates, c'est sa profession. Bon, ok. Elle proposait des week-end Pilates que à certaines, ou des repas Suchi à d'autres mais juste après le cours. Il y avait les inclus(e)s [dont j'ai un temps fait parti et qui me mettait mal à l'aise] et des exclus sur qui elle n'hésitait pas à cracher...J'ai amené deux de mes copines et elle ne les a pas supporté. J'ai même eu une micro-dispute avec l'une de mes très bonne amie à cause d'elle, essayant de lui trouver des circonstances atténuantes...Bon voilà, je ne sais pas si elle mérite un post sur mon blog en fait. A son SMS, j'ai juste répondu qu'elle soit soulagée, qu'elle ne me reverra plus...Je tente de calmer ma colère en me disant que cette fille est dix milles fois plus malheureuse que moi, empêtrée dans sa solitude de femme aigrie et envieuse des autres. Comme me dit mon amie Leïla quand des gens lui font du mal; la roue tourne ! Tu récoltes le mal que tu sèmes...Et moi je veux me sentir grandie de ne pas chercher à me venger, de ne pas chercher à la blesser en retour....Ce jour là, comme j'étais remuée, mes vraies amies, elles, se sont bougées pour venir me soutenir et me remonter le moral, me dire que le problème ne venait pas de moi mais d'elle. Hélas, il y a toujours une petite fille en moi qui se dit que c'est de sa faute. Et puis à toutes situations, je me dis qu'il y a du positif. Ça induira du changement...et ça a permis à mon petit jardinier de me dire comme ça gratuitement, that I was the best person he ever met in his life...des mots en anglais, écrits sur mon tableau, des mots qui m'ont mis les larmes aux yeux car je n'arrive pas à m'aimer profondément et que des gens malsain arrive à blesser...

lundi 17 mars 2014

Chroniques d'en dessous (N°4)

Moultes choses à vous raconter en ce lundi de reprise. Je me suis étonnée moi-même d'avoir mal dormi et d'avoir stressée cette nuit de la rentrée de ce matin...C'est pas comme si ça faisait pas dix ans que je suis prof et puis c'est pas comme si je connaissais pas mes élèves, ces êtres charmants ! (en vrai, ils le sont souvent). Il était temps de reprendre, je commençais à trop élever la voix à mon goût contre mes propres enfants...Trop collés serrés au bout d'un moment, on a tous envie de lâcher un peu de lest (enfin peut-être que moi en fait...bad mother !) Bon sauf number two qui a du mal avec la rentrée, qui dit de lui même que c'est mieux quand on est tous ensemble mais qui rend ces moments là un peu compliqués (gros soupir)...
Petite anecdote, hier, jour de marché dans mon quartier, j'y ai amené number one et Hello Kitty acheter des légumes (good mother... ; ) ) Il y avait une banda qui jouait des airs connus du style Beyoncé, Rihana et compagnies...Avec les cuivres, ça rendait super bien. Il faisait un temps splendide. Tous le monde semblait être de bonne humeur. Ma petite Hello Kitty avait voulu prendre ses lunettes de soleil à petite fleur et dansait de tout son petit corps sur le parvis de l'église. Elle y fut rejoint par deux petits mignons garçons lookés à la gavroche (comme le papa d'ailleurs, fort mignon lui aussi...bad wife !). C'était trop craquant de les voir danser et applaudir tous les trois. Ils n'étaient que joie et plaisir et je me suis dis qu'il fallait plus de bons moments comme ça, impromptus et heureux...
Et dans le genre impromptus, mon jardinier (enfin celui de mon collège plutôt...) qui me fait-y pas une déclaration par SMS. On avait convenus avant qu'on serait de bons amis et voilà-t-y pas qu'il souhaite changer la donne...Sauf que (mode good wife on) je lui ai rappelé que j'étais mariée et amoureuse de surcroit...(et aussi qu'on baisait pas ses potes...)
Je sais en d'autres temps, ça ne m'avait pas dérangé outre mesure...mais Alfred c'était pas pareil...Bien que mon jardinier soit fort mignon, Alfred c'était du mâle à l'état pur et je ne pouvais pas lui résister...Pour ceux qui ont lu mon blog, vous savez bien qu'il y avait d'autres raisons qui ont fait que...Je n'ai absolument plus aucune nouvelle d'Alfred et c'est tant mieux. Je voudrais aujourd'hui avancer avec mon MMM, ne pas nous oublier en cours de route parentale, nous souhaiter pleins d'autres moments impromptus et heureux !

jeudi 13 mars 2014

laché dans la nature.

Mon fils, mon grand, mon number Ouane va bientôt avoir 11 ans. Il faut que je me fasse à l'idée que c'est (quasi) un grand. Chez nous, c'est encore les vacances et j'avais donc inscrit mes deux garçons en stage sportif au vu de l'énergie débordante qui les anime. Seulement voilà, c'est tous les après-midis, à la même heure mais pas au même endroit. Le temps que j'amène les deux, il était presque temps d'aller chercher l'un sans que la petite ai pu faire la sieste...mauvais plan pour moi. Puis mon grand m'a dit mais Maman je prends le bus, mon copain lui le fait. Le père de renchérir que c'était une bonne idée et moi de sentir mon petit coeur se ratatiner sous l'angoisse (au choix) d'un enlèvement d'enfant, de ne pas descendre au bon arrêt ou encore d'aller se perdre dans la nature...(tout sur le même plan évidemment...). Bon faut avouer que ça m'arrangeait quand même, niveau taxi. J'ai équipé mon number ouane d'un téléphone portable (il était ravi !!!) (fuck mes principes...). Faut ajouter aussi que par chance, c'est la même ligne de bus qui traverse la ville de chez nous jusqu'à son stage de tennis. Je l'ai accompagné en bus la première fois, le laissant faire comme si je n'étais pas là...faut avouer qu'il s'est débrouillé comme un chef. Il avait ordre de m’appeler pour me dire qu'il était bien arrivé ou bien reparti...Ce mignon m'a même appelé pour me dire, je suis à un arrêt de mon arrêt, tout va bien. Faut dire aussi que presque j'aurais soudoyé tous les chauffeurs de la ligne pour qu'il me surveille mon fils (MON FILS !, mode mère juive on.) Du coup je gagne du temps, je peux mettre la petite à la sieste et avoir du temps pour jouer à candy crush corriger mes copies (15 paquets !!! Quelle folle je suis !).
La morale de l'histoire, c'est que malgré mes angoisses, je suis pas peu fière de mon number Ouane...Oui, oui, je sais, il y en a qui se débrouille tout seul bien avant 11 ans...mais c'est parce qu' ils n'habitent pas dans une ville peuplée de mangeur d'enfants  ; )

vendredi 7 mars 2014

candy cruche m'a tuer...

Et voilà, je ne blogue plus...La vie maritale, trois enfants, un boulot, le foyer, un amant....que nenni ! des bonbons qui s'alignent, du chocolat qui vous envahit à vous en dégouter et voilà que le maigre temps libre qui me restait s'est englué dans les sucreries...Alors aujourd'hui, je suis forte ! même si j'ai un deuxième onglet ouvert sur CCS, je blogue d'abord !
Rien de neuf depuis mon dernier billet. Mon moral est reviendu ; ) en même temps que ce magnifique soleil. Je suis en vacances et j'ai réussi à caser tout mes enfants sans que cela ne me culpabilise. MMM et moi, nous nous sommes octroyés 24 heures en solo (ne riez pas, c'est énorme !). On est allés au cinéma, ça faisait tellement longtemps que nous ne nous rappelions plus quel était le dernier film vu...Et puis, on s'est offert le restau, un bon restau une étoile (sachant qu'on ne roule pas sur l'or) pour le plaisir d'être tous les deux et pour le plaisir des papilles. Toute cette journée fut une journée de plaisir et le plaisir, ça donne aussi la pêche !
Voilà, je vais essayer de m'y remettre plus régulièrement. Je cherche encore mes marques entre réalité et fiction. Je me dis qu'il faut que ça soit un plaisir et un exercice, une routine comme je fais mon sport.
En tous cas je suis contente d'être là.
Bises de printemps dear absent reader...(signed by an absent writer)

lundi 27 janvier 2014

Black Monday

La mort rode à nouveau, emportant la sœur d'une amie. Sœur qui avait mon âge et des enfants de l'âge des miens...J'ai ce goût de cendre dans la bouche qui me coupe l’appétit. Je voudrais tellement que ce genre de chose n'arrive jamais. Stupide que je suis, moi qui voudrais vivre dans un monde où les enfants ne perdent pas leur papa et leur mamans, où les parents ne perdraient pas leurs enfants, ne les tueraient pas, ne les violenteraient pas...Un monde où l'enfance serait un milieu protégé pour nous rendre adulte plus fort et plus doux. Je suis là, je tourne en rond, j'écris ces mots que je n'aime pas. J'ai serré mes enfants dix fois plus fort mais je n'avais pas besoin de ça pour avoir peur de les perdre à chaque instant. Et mon MMM chéri qui me dit que la vie reste la plus forte malgré tout. Qu'il y a plein de moments où elle ne bascule pas...
Et puis il y a des choses dérisoires mais pénibles...mon poste risque de sauter et par là même de m'envoyer balader dans d'autres établissements plus loin, moins bien...C'est rien, c'est juste chiant...En même temps, je ne sais pas comment sera mon avenir et ce ne sera pas de mon fait. Ça arrive un an trop tôt (j'ai pas encore passé le concours de direction) ou un an trop tard (ma petite va avoir trois ans, je n'ai plus droit au congé parental), bref c'est pas le moment...ou peut-être que si...parfois dans la vie, je crois que certaines choses arrivent parce qu'elles doivent arriver. C'est terrible de dire ça alors que mon début d'article commence par des choses insoutenables. Mais bon, allez, je vous laisse sur cet article un peu brouillon, un peu perdu...
I want to find my serenity again.
Good night.

lundi 20 janvier 2014

Chroniques d'en dessous (n°3?)

Toujours sous le lit de mon grand petit number tou, qui par rapport à l'année dernière a fait de gros progrès. On souffle un peu. J'ai peur quand j'écris ça que ça me porte la poisse...Number tri prend la relève mais de manière plus normale, c'est le terrible two ! (c'est comme ça que ça s'appelle chez nos amis les Englishes et je trouve que ça porte bien son nom...) mais je ne sais pas si c'est mon grand âge, je gère mieux qu'avec mes deux premiers (ou parce qu'elle a bon caractère finalement...). Ce qui m'espatarate [et je ne sais pas différencier l'inné de l'acquis), c'est de voir que ces enfants que nous aimons, dont nous nous occupons, restent des êtres si sensibles, si à fleur de peau, comme je pouvais l'être tant petite (et encore aujourd'hui...), alors que j'aurais voulu leur éviter cela...
Sinon, grâce à mon séjours à Balmoral, j'ai pris une décision. Cela faisait longtemps qu'elle murissait en moi mais je ne m'en sentais pas la capacité et puis là depuis la semaine dernière, c'est limpide comme de l'eau de roche: je vais changer de métier ! Oh, je n'irais pas bien loin, je resterais dans l'éducation mais je vais passer le concours de direction d'établissement. C'est pas dit que je l'ai mais je suis assez motivée et j'ai eu mon CAPES d'anglais du premier coup...alors je veux y croire et je vais m'en donner les moyens. C'est drôle comme cette décision s'est imposée à moi aussi facilement. Bien sur, j'en ai beaucoup parlé avec MMM car je vais être beaucoup moins disponible pour les enfants et la gestion de la maison mais il est à 100% avec moi, près à m'épauler et me suivre. Bon ça c'est cool ! Du coup, mon moral est remonté. Faut dire aussi que dans le week-end, j'ai vu ma douce amie d'amour et même si nous n'étions pas seules, c'est toujours bon de la revoir. Alors voilà, j'ai de nouveau la gnaque et pour la conserver, je m'en vais-z-au lit (surtout que là haut ça ronfle !)

mercredi 15 janvier 2014

Balmoral

Balmoral, c'est le jeu de mot de mon chéri quand je lui dis que je n'ai pas le moral (=balmoral). Il me rétorque que je suis sa reine quoiqu'il advienne...Pour me remonter le moral (qui après avoir été au beau fixe pendant plusieurs semaines, à décider de se casser...), j'écoute en boucle la reprise de Lily Allen, "somewhere only we know". J'ai aussi passé deux heures à jouer à la dinette avec ma fille. Ah ça c'est sur que servir le thé à Robocar poli et manger des toasts en plastocs et bien on pense à rien. Puis j'ai briqué ma maison pendant sa sieste, puis repassé, puis fait les devoirs avec les grands. Bon je me suis quand même octroyé un moment candycrush. Voilà un mercredi si banal, un mercredi comme tant d'autres mamans en vivent, un mercredi qui me pèse parfois et pourtant je n'échangerais ma place pour rien au monde. Un mercredi rassurant, ronronnant. Un mercredi dont je voudrais l'existence éternelle. Ça voudrait dire que mes enfants resteraient petits, que rien de grave ne leur serait arrivé, que MMM et moi serions toujours ensemble et amoureux.
Voilà premier post de 2014 et je ne l'aime pas vraiment ce post. Je suis à Balmoral et j'ai peur de cette année 2014 à venir...